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Points de vue

La banlieue, le bouc émissaire tout désigné d’une classe politique en mal de projets !

Par Nedjma Boutlelis et Aziz Senni*

Rédigé par Nedjma Boutlelis et Aziz Senni | Vendredi 23 Avril 2010 à 19:49

           


Nedjma Boutlelis et Aziz Senni, entrepreneurs engagés.
Nedjma Boutlelis et Aziz Senni, entrepreneurs engagés.
Est-ce revenir aux fondamentaux que de pointer la banlieue comme le mal qui ronge la France ?
Peut-on considérer qu’une politique sécuritaire et punitive est le meilleur remède aux problèmes sociaux, d’emplois, de logement et d’éducation ?

Ce débat a déjà eu lieu, et nous avons vu les conséquences ! Il a nourrit le Front national qui en est sorti rajeuni !

Oui, nos quartiers ont besoin de sécurité,

Oui, nos concitoyens qui y vivent aspirent à la tranquillité,

Mais la sécurité sociale et financière demeure le socle nécessaire à toute politique équilibrée en faveur des quartiers !

Alors, aujourd’hui, où est le plan Marshall des banlieues ? Où sont les solutions pragmatiques pour baisser le taux de chômage qui frise 40 % dans certains quartiers ?

Pensons-nous réellement que la suppression des allocations familiales à des familles déjà fragilisées économiquement et socialement améliorera le niveau éducatif ? Avons-nous l’assurance qu’en installant la police dans chaque établissement scolaire la violence baissera ?

Non, ce choix n’est pas adapté à la situation des banlieues en tension croissante.

Notre déception est que le Président de tous les Français se déplace avec des messages encourageants pour les agriculteurs, les hôteliers et les sinistrés de la Vendée ! Alors que son passage en banlieue rime avec police, sanction, répression et, finalement, stigmatisation.

Arrêtons de stigmatiser ces territoires, valorisons leurs habitants !
Ayons des messages apaisés : « La France a besoin d’eux et ils sont aussi la France d’aujourd’hui et de demain. »

Ne réduisons pas l’information médiatique des quartiers aux seuls faits divers mais faisons rayonner les initiatives positives !


* Aziz Senni et Nedjma Boutlelis, entrepreneurs engagés.





Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par tonton le 24/04/2010 08:23 | Alerter
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"Mais la sécurité sociale et financière demeure le socle nécessaire à toute politique équilibrée en faveur des quartiers ! "

vous avez entierement raison mais vous vous trompez de quartier, les departement les plus pauvres, les familles les plus pauvres, les plus grandes difficultes financiere, familiale et sociale ne se trouvent absolument pas ou vous voulez qu'elles soient.

arretez donc de vous voilez la face et ouvrez les yeux apres quoi les solutions pourront vraiment etre mise en place.

http://www.valeursactuelles.com/parlons-vrai/parlons-vrai/violences-v%C3%A9rit%C3%A9-des-chiffres20100415.html

2.Posté par VINCENT le 24/04/2010 09:36 | Alerter
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Bonjour,

Les plans banlieue ont tous été des échecs.

Pas un euro de plus.

Il n'y a pas à stigmatiser qui que se soit. Il y a à observer que le chômage, qui touche tout le monde, est lié au niveau de qualification. Cela renvoie à la faillite éducative du système français et de certains parents.

Le vraie misère ne se trouve pas seulement dans les banlieues, comme le souligne un rapport récent.

L'expression plan Marchall est très mal choisie: d'une part parce que les sommes de ce plan on été prêtées, et ont du être remboursées. D'autre part parce que les pays en bénéficiant se sont mis au travail pour reconstruire. Enfin parce que cela laisse supposer que ces zones urbaines ont été abandonnées, ce qui est faux (voir les sommes dégagées depuis 30 ans) et que tout cela est exclusivement de la faute de la France qui aurait détruit ces quartiers volontairement.

Ca suffit. Pas un euro de plus.










3.Posté par rigolus le 24/04/2010 09:48 | Alerter
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On croit rêver en lisant ce genre de choses.
On en arriverait presque à croire que "ces territoires" en sont arrivés là, parce que nous, méchants français, n'avons pas offert l'école gratuite, l'hospitalité, la sécurtié sociale, les allocatioons familiales, chomages, logement etc...
Nous avons offert généreusement à ces nouveaux venus la même chose qu'à n'importe lequel français.
Le fait est que les "nouveaux français", originaires d'afrique du nord et sub saharienne ne sont pas capables pour une large partie d'entre eux de construire leur avenir dans notre pays et pour d'autres, la situation est encore plus grave, ils nous détestent et leur agressivité le traduit bien.
Ainsi, je me pose une question, quand Mohammed me crache dessus après m'avoir frappé, dois je comprendre qu'il faut l'aider à s'intégrer et que je dois lui filer 100€ pour acheter un pot de rillettes ?

4.Posté par corinne le 24/04/2010 10:09 | Alerter
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d'accord avec votre analyse, mais en tant qu'habitante d'un quartier, je pense que la première des choses a mettre en place c'est LA MIXITE SOCIALE. nous sommes 22000 habitants (+ de 80% issus de l'immigrations), 22000 cas sociaux parkés dans du béton. on peut faire venir toutes les polices de france et de navarre, donner quelques exemples par ci par la de jeunes isssus de l'immigration, rien n'y fera.
seulement voila, la mixité sociale EST UNE VOLONTE POLITIQUE, qui apparement n'intéresse ni la droite et ni la gauche. hé oui, chacun y trouve son compte... nous sommes un excellent fond de commerce... IL FAUT CASSER LES GHETTOS, afin que dans les quartiers on puisse se parler, se connaitre, se comprendre.
vous donnez l'exemple des agriculteurs, des hoteliers etc...vous avez oublié les patrons voyous (les racaills aux gants blancs) ceux qui fuient comme des rats, la nuit, mais avec les poches bien remplies et mettent des milliers de famille dans la m..et qui les détruisent. comme c'est curieux que (a part quelques jours de colère) on continue à les respecter... en ce qui me concerne, je ne crois plus à aucune avancée positive car il n'y a aucun parti, aucun syndicat assez combattif pour mener un mouvement .

5.Posté par bouc missionaire le 24/04/2010 11:34 | Alerter
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Cette argumentation est fausse. Les banlieues sont aux mains des dictatures mafieuses des trafiquants. Tant que celles ci n'auront pas été purement et simplement éradiquées, aucun plan social ou financier se saurait être bénéfique. A la vérité, une frange de la population de ces banieues n'en ont que faire de vos plans marshall et autres aides dérisoires. Le trafic est emplement mieux rémunéré. C'est pourquoi ceux ci défendront ce commerce coute que coute. (Il n'y a qu'a s'interesser aux représailles faites sur la police après les saisies de drogue pour s'en convaincre). Une politique de répression est nécessaire dans ces quartiiers. Mais malgré les discours, elle ne sera jamais réellement appliquée, C'est beaucoup trop dangereux.

Et par pitié, arretez de nous bassiner avec ces histoires de "stigmatisation". Ca devient pathétique de vouloir nous faire croire que c'est parceque la banlieue est stigmatisé qu'elle s'enflamme pour rien. Je suis descendant d'immigré polonais. et jamais mon grand père n'a jeté de pavé sur un agent de police parcequ'il se sentait stigmatisé.

6.Posté par Lip le 24/04/2010 19:02 | Alerter
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Qui stigmatise les banlieues ?
La classe politique ou ceux qui foutent le boxon ?
Ceux qui brûlent ou ceux qui ramassent ?


7.Posté par cracker le 24/04/2010 22:03 | Alerter
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La sécurité sociale et financière ? Non. C'est fini, ça. C'est fini le "vivre ensemble", c'est fini les "chances pour la France". Il n'y a plus de potes. On s'est trop fait agressés dans les transports, insultés dans les médias, tabassés dans les fêtes, filles violées dans les tournantes. Etc, car la liste ne fait que commencer.

Maintenant vient le temps des retraits de la nationalité et expulsion des binationaux multirécidivistes.

Pour quelles raisons une personne peut se voir déchoir de sa nationalité ? Un cas nous intéresse :

"S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme."
(article 25 du code civil)

Qu'est-ce qu'un acte de terrorisme ?

"Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l'intégrité de la personne, l'enlèvement et la séquestration", "Les vols, les extorsions, les destructions, dégradations et détériorations" (Article 421-1 du code pénal)
On voit ici que les caillassages de bus, voitures de police, véhicules de pompiers ainsi que les agressions de leurs conducteurs (et bien d'autres cas) rentrent dans cette catégorie.

Qui est concerné ?

Selon Xavier Raufer,2 000 criminels périurbains constituent le noyau dur. c'est le grand maximum.
http://www.xavier-raufer.com/pdf/artact/EntretienXavierRaufer.pdf

Comme si on les envoyait en enfer en les expulsant dans le pays d'origine !...  


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