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Sur le vif

La CEDH rejette l’exemption de piscine mixte pour les écolières musulmanes

Rédigé par Saphirnews | Mardi 10 Janvier 2017 à 12:48

           


La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rendu, mardi 10 janvier, une décision qui fait jurisprudence en milieu scolaire. Elle a débouté une famille résidant en Suisse qui refusait que ses filles participent à des cours de natation mixtes dans le cadre scolaire.

La juridiction du Conseil de l’Europe a jugé que « l'intérêt des enfants à une scolarisation complète permettant une intégration sociale réussie selon les mœurs et coutumes locales prime sur le souhait des parents de voir leurs filles exemptées des cours de natation mixtes ».

La Cour basée à Strasbourg remarque, en outre, qu’un compromis avait été cherché par le canton de Bâle-Ville, où séjourne la famille plaignante. En effet, des aménagements avait été proposés tels que la possibilité pour les filles de porter un burkini et de se dévêtir hors de la présence des garçons.

L’affaire a démarré en 2008. Les parents turco-suisses de deux fillettes musulmanes alors âgées de 7 et 9 ans refusaient leur participation aux cours de natation, et ce bien que leurs filles ne soient pas encore pubères et malgré les aménagements et garanties de l’établissement. En juillet 2010, les autorités scolaires ont infligé une amende de 1 400 francs suisses (350 francs par parent et par enfant), soit environ 1 300 euros, pour manquement à leurs responsabilités.

Après avoir épuisé divers recours auprès de la justice suisse, ils ont invoqué auprès de la CEDH l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme relative à la liberté de pensée, de conscience et de religion. La Cour a estimé à l’unanimité que cet article n’a pas été violé.





Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Melen le 10/01/2017 18:39 | Alerter
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Je pense que l'on ne peut qu'obliger à faire sport dans une scolarité ou autoriser les dispenses.
Mais pas faire rentrer en ligne de compte les motifs, juger des motifs.
Autrement ça signifie qu'il faudrait fixer des critères d'ages, par exemple, à partir de la puberté on peut etre dispenser, avant on ne peut pas.
Si l'on peut décider de quelque chose dès lors que l'on n'est pubère, comme accepter ou pas des cours de sports, pourquoi ne pourrait-on pas décider d'autre chose.
Pourquoi pourrez t-on se dispenser de sport à 15 ans et pas à 9.
Faire péter le sport, je n'ai fait que cela au cours de ma scolarité, mais pas par complexe, pour raison religieuse, je suis athée et mon corps ne m'a jamais gené, je le faisais parce que trouvez ça nul, sans intérêt.
Pour moi, on ne peut qu'accepter les dispenses ou les refuser indépendamment du motif.
Si on accepte pour un motif et pas pour un autre, ça signifie que l'on juge des motifs eux memes et pas de la nécessité de participer à une scolarité complète.
Meme chose si l'on refuse un motif, on ne juge pas de la nécessité de participer à une scolarité complète, mais on juge le motif lui meme.
On ne peut qu'accepter le fait de se dispenser ou refuser indépendamment du motif.
Soit on accepte peu importe le motif. Soit on refuse peu importe le motif. C'est mon avis.

2.Posté par Melen le 22/01/2017 14:35 | Alerter
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"La CEDH rejette l’exemption de piscine mixte pour les écolières musulmanes"
Le titre sous entend que dès lors que l'on n'est pas musulman on peut se dispenser de sport.
Soit le titre est mal choisi, soit s'il est correct il y a un loup quelque part.
Soit les dispenses de sport sont permises et c'est valable pour tout le monde.
Soit les dispenses de sport sont interdites et c'est valable pour tout le monde.


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