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Points de vue

L’Europe se cherche en s’opposant à l’islam

Par Selami Varlik

Rédigé par Selami Varlik | Lundi 9 Novembre 2009 à 02:57

           

Co-auteur des « Minarets de la discorde »*, Patrick Haenni est sociologue et politologue, spécialiste du monde musulman. A travers le débat contre les minarets en Suisse, il analyse l’opposition croissante à l’islam dans une Europe qui, selon lui, cherche en réalité à dépasser ses propres crises. Pour Haenni, l’opposition virulente aux minarets est, en outre, une autre forme de fondamentalisme.




La mosquée de Genève possède un des quatre minarets de Suisse.
La mosquée de Genève possède un des quatre minarets de Suisse.

Pourquoi un tel débat en Suisse visant à interdire la construction de minarets ?

Il y a avant tout une spécificité suisse qui fait que ça passe par un vote populaire. On constate dans cette affaire une nouvelle focalisation – qui, elle, n’est pas seulement suisse mais se situe à l’échelle européenne – sur les enjeux symboliques ayant trait à l’islam.
Les minarets ne sont pas un enjeu social. Il y a actuellement deux projets de construction. C’est de l’ordre du marginal, mais c’est de l’ordre du symbolique ; exactement comme la question de la burqa en France où l’on avait recensé quelques centaines de cas. On avait en vérité là un débat lié à la banlieue et à la marginalisation qui n’a aucun rapport avec l’islam.
Le nouveau front de confrontation qui est en train de s’ouvrir en Europe, des deux côtés d’ailleurs, représente des enjeux qui sont complètement déconnectés des sociétés réelles. C’est le même problème pour l’affaire de la burqa, des minarets ou des caricatures.

Les vrais enjeux sont identitaires et non religieux ?

Il y a avant tout des enjeux strictement électoralistes de la part des partis politiques. Mais, plus profondément, il y a effectivement une vraie question identitaire, qui traverse l’ensemble de l’Europe aujourd’hui. L’Europe est-elle chrétienne, est-elle laïque ? En quels termes se définit-elle ? Ce nouveau foyer de tensions autour de la référence à l’islam fonctionne également comme miroir identitaire pour une Europe qui vit une période de remise en question.

L’image négative serait donc surtout liée à la recherche d’une identité européenne ?

Exactement. C’est lié au processus de construction européenne. Ce qui est le plus frappant dans les débats autour des minarets en Suisse, c’est l’absence totale des musulmans. On a certes invité Tariq Ramadan à elle Angle de débat » , mais globalement les pour et les contre se situent surtout dans le champ politique suisse. Les débats qui sont posés autour des minarets, dont dépendent la question de la tolérance, la question de la place du religieux dans l’espace public, de la gestion des minorités, de la nature de l’islam aussi, sont des débats sans suite. Un peu comme la question de la burqa en France, qui n’est débattue quasi qu’entre Français.

On ne demande pas l’avis des musulmans ?

La commission Stasi a montré le peu d’importance qu’on accorde à l’avis des musulmans. Mais ce que je voulais dire, c’est que c’est un débat qui ne concerne pas directement les musulmans, mais qui touche plutôt à la définition des identités politiques européennes aujourd’hui. Derrière les débats sur la burqa en France et les minarets en Suisse, il y a la question de la définition de l’espace public. Peut-il y avoir du religieux ?

C’est de cela dont parle le livre » Les Minarets de la discorde » , auquel vous avez participez ?

L’objectif du livre était de faire œuvre de salubrité intellectuelle dans un débat sur le projet d’inscrire dans la Constitution l’interdiction de la construction de minarets en Suisse. Le débat dure depuis environ un an, avec des positions assez radicales, principalement exprimées par la droite nationaliste.
Ce qu’on voulait faire, c’est apporter une contribution de chercheurs et d’académiciens à un sujet souvent posé avec des termes radicaux. On a essayé d’apporter un regard dépassionné à ce débat.

L’islam pâtit des difficultés de l’Europe à se définir ?

C’est plus que ça. L’islam, en tant que figure d’altérité, sert précisément à définir l’identité d’un groupe. Là, je pense que très clairement l’islam a une fonction de miroir dans lequel l’Occident se regarde pour gérer ses propres crises. Étant donné le processus d’immigration, qui fait qu’on parle en Europe beaucoup plus d’islam qu’aux États-Unis, l’islam est l’altérité en quelque sorte la plus visible.
Il y a aussi l’instrumentalisation politique qui a contribué à faire de l’islam un miroir identitaire.

Pourquoi ?

L’Europe et les autres pays des environs sont dans une phase de remise en cause. On peut citer la question du statut des États-nations dans la définition des identités politiques, la construction européenne, mais aussi, au niveau plus local, la crise des sociétés et du lien social. Les poches de crise comme les banlieues montrent que l’État-nation est sapé à la fois par le haut, avec la globalisation, que par le bas, notamment dans les endroits considérés comme des zones de non-contrôle étatique.

Les musulmans ne sont-ils pas les principales victimes de cette stigmatisation ?

Je pense que les plus grands perdants dans cette histoire-là sont principalement les musulmans, surtout sur des sujets comme les minarets ou la burqa, qui ne font, par exemple, même pas consensus chez les musulmans eux-mêmes. Il y a une grande différence entre la burqa et le hijab. Avec ce dernier, on ne se coupe pas de la communauté française, alors que c’est le cas avec la burqa.

D’autant que l’opinion publique française a du mal à concevoir qu’on puisse être aussi bien contre la burqa que contre une loi qui l’interdirait…

Absolument. Ce genre d’initiative pousse à la radicalisation des opinions et empêche la diversité des approches. On peut très bien être musulman conservateur et avoir de sérieuses réticences par rapport à la burqa. La critique de la loi est indépendante de la position de chacun par rapport à la burqa. La question est : est-ce qu’il faut une loi pour légiférer sur une pratique religieuse et vestimentaire dans l’espace public ? Et on peut très bien être contre la burqa, mais aussi contre l’interventionnisme de l’État.

Quelle est votre position personnelle à propos de l’interdiction des minarets ? Vous êtes contre ?

Évidemment. J’analyse personnellement une approche fondamentaliste du religieux, y compris de la part de ceux qui s’y opposent.
L’UDC, l’Union démocratique du centre, qui est le parti qui a fait campagne autour de l’interdiction des minarets, prétend qu’ils ne sont pas contre la pratique religieuse, puisqu’ils ne sont pas contre les mosquées. Ils disent que les minarets ne relèvent pas de l’application canonique de l’islam. Ce qui est vrai, mais une religion ce n’est pas uniquement un dogme. C’est aussi une tradition culturelle et historique.
Il y a une espèce de convergence de visions entre l’attaque de l’islam, sur une base idéologique, et la position fondamentaliste musulmane, représentée par le courant salafiste qui veut aussi lutter contre l’Histoire et la culture. Du coup, en Suisse, les musulmans radicaux se sont peu mobilisés pour les minarets car, pour eux, l’absence de minarets n’est pas un problème. Ils ne relèvent pas de l’ordre du sacré. Pour eux, c’est une invention de l’Histoire et non quelque chose de directement islamique. Les opposants aux minarets vont finalement dans le même sens. La plupart des musulmans sont ainsi pris en otage par un débat qui leur est imposé.

Cette opposition à l’islam n’est-elle pas plus active ces dernières années ?

Il y a un regain de vitalité et une nouvelle fixation sur la question de l’islam. C’est le cheval de bataille de l’UDC depuis quelque temps. Alors qu’auparavant sa mobilisation se faisait surtout contre les immigrés ou la naturalisation, d’où une confusion constante dans le discours de cette droite-là entre l’image du musulman fondamentaliste et celle du dealer.


* Patrick Haenni et Stéphane Lathion (sous la dir.), Les Minarets de la discorde - Éclairages sur un débat suisse et européen, Éd. Religioscope - Gollion - Infolio, 2009, 112 p.


Lire aussi : « Les minarets de la discorde » : le débat autour des minarets en Suisse




LES MOSQUÉES OUVRENT LEURS PORTES AUX SUISSES

Les musulmans de Suisse se mobilisent pour répondre au vent d’opposition à l’islam suscité par la campagne contre les minarets. Le 29 novembre prochain, les Suisses seront appelés à voter pour ou contre l’initiative populaire* voulant interdire la construction de nouveaux minarets en Suisse.

Émanant de la droite conservatrice, UDC en tête, elle est présentée comme un moyen de lutte contre « l'islamisation rampante » de la Suisse. Pour autant, les promoteurs de l’initiative se défendent de porter atteinte à la liberté de culte : ils se disent opposés non aux mosquées, mais au minaret même, qui est « très clairement le symbole d'un islam politique qui essaie gentiment de prendre sa place en Europe et en Suisse », comme l’explique Oskar Freysinger, député UDC.

Dans le cadre de la Semaine des religions, plus d'une centaine de mosquées ont organisé une journée portes ouvertes ce samedi 7 novembre. À quelques trois semaines de la votation fédérale sur l'initiative anti-minarets, l’aspect politique ne saurait être absent : « Nous espérons que ces rencontres permettront de construire un dialogue et d'améliorer la compréhension », déclare Hisham Maizar, président de la Fédération faîtière des communautés musulmanes de Suisse orientale.
La communauté musulmane, qui représente 5 % de la société suisse, revendique les mêmes droits, « ni plus ni moins », que les autres citoyens du pays.

Le Comité des droits de l'homme de l'ONU s’est déclaré, de son côté, inquiet face à l’initiative populaire visant à interdire la construction de minarets et à « la campagne d'affiches discriminatoire » qui l'accompagne. La Confédération helvétique a été exhortée à « assurer activement le respect de la liberté de culte et combattre fermement les incitations à la discrimination, à l'hostilité et à la violence ».

Le gouvernement, comme les deux chambres du Parlement, avaient déjà appelé au rejet du texte de cette initiative au nom des principes d’égalité et de liberté de culte. Cependant, une telle consultation populaire est légale, et ne saurait par là même être interdite. Par ailleurs, dans un communiqué commun, les deux plus importantes organisations représentant la communauté juive de Suisse se déclarent « résolument » opposées à l’interdiction des minarets.


* En Suisse, l'Initiative populaire est une procédure par laquelle un groupe de citoyens peut obtenir par pétition l'organisation d'un vote au Parlement ou un référendum sur un projet de loi, une révision constitutionnelle, une demande d'abrogation ou de création d'une loi.

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1.Posté par de Sailly le 09/11/2009 19:06 | Alerter
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J'attends avec impatiente la "votation" de nos amis suisses qui attendent peut-être aussi la votation pour l'installation d'églises au maghreb, maqresch et autres régions mahométanes.

2.Posté par ledaron le 09/11/2009 21:16 | Alerter
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Faire une votation en territoires musulmans pour l'édification d'églises qui resteront vides à l'instar de ce qui se passe en Occident (et surtout en France) serait une perte de temps.
Le motus proprio n'a que peu d'adeptes,la faute à qui ?

3.Posté par de Sailly le 10/11/2009 20:23 | Alerter
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@Ledaron : Quand on incendie les maisons de chrétiens du village pakistanais de Korian et qu'on brûle vif 7 d'entre eux (31.07.2009) comme au meilleurs moments de l'holocoste nazi, il est sûr que s'amenuise le motus proprio des minorités déjà rescapées des années de pogrom répétitifs anti chrétiens.

4.Posté par ledaron le 11/11/2009 22:05 | Alerter
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Prendre des news sans les contextualisées fait passer à coté de l'information.Autrement dit quelles sont les raisons de ces meurtres ? Sont-ils d'ordres religieux ?Ethniques ? Tribaux ? Votre inclinaison idéologique va forcément au plus simpliste afin d'accréditer vos thèses.Cet enfermement cognitif fait fit des réalités locales qui sont quelques peu compliquées.Les potentats locaux n'ont-ils pas intérêts pour assoir leur pouvoir de diviser la société ?Les conflits qui surgissent peuvent-être d'ordre territoriaux ou alors plonger leurs racines dans des contentieux plus anciens.Le questionnement ne semble pas être votre fort;.dommage vous gagneriez à connaitre pour mieux défendre votre point de vue.
Inquiétez-vous aussi du sort des Chrétiens en Inde ou les hindouistes du BJP commettent des pogroms (les médias nationalistes et/ou religieux façon St Nicolas du Chardonnet s'en émeuvent).Ces mêmes hindouistes qui ont il y'a quelques années massacrés des milliers de Musulmans dans le Gujurat tel les meilleurs moments des massacres staliniens (à chacun ses références ?).


5.Posté par de Sailly le 12/11/2009 20:39 | Alerter
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@Ledaron : audelà de votre verbiage destiné à perdre le lecteur,

le contexte du Pakistan : Pays islamique à 95% musulman où ces crimes ont été revendiqués par des musulmans ; lisez la presse internationale peu encline à des inclinaisons idéologiques.

Les meutres de musulmans par des hindouistes sont tout aussi abominables, mais les meurtres des uns n'excusent pas ceux des autres.

6.Posté par ledaron le 12/11/2009 22:04 | Alerter
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L'utilisation d'un sabir quelconque serait-il à même d'expliquer le monde ?
Vous bottez en touche quant aux possibles explications des flambées de violence!!! Il est intéressant d'appréhender les news avec le recul du temps histoire de ne pas se laisser subjuguer par les émotions (souvenons-nous du "charnier" de Timisoara ).

7.Posté par de Sailly le 13/11/2009 14:14 | Alerter
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Vous avez raison : 7 brulés vifs, il ne faut pas se laissez emporter par l'émotion ! Des enfants sont morts cramés par une bande de fanantiques musulmans, mais il ne faut pas s'alarmer, il faut laisser le temps au temps !
A partir de combien de mort @Ledaron, faut-il s'émouvoir ?

8.Posté par manel le 13/11/2009 15:56 | Alerter
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dommage que les echanges ne soient pas constructifs ,c'est sur en diabolisant les musulmans et en leur attribuant des crimes qu'ils n'ont pas commis c'est un peu trop facile voir meme un jeu d'enfant. car en islam la vie est sacree malgre que l'on rabache le contaire a longueur de journee pour raviver la flamme de l'islamophobie dans le coeur de certains esprits faibles comme il y en a partout meme chez ceux qui se disent musulmans car l'islam est un tout mais c'est surtout un mode de vie,onest musulman tout le temps et pas seulement quand on s'enferme chez soi et si les musulmans etaient aussi mauvais on l'aurait remarque.Alors un peu de tendresse dans ce monde de brutes et vous lassez pas prendre au pieges de vos propres idees recues.

9.Posté par ledaron le 13/11/2009 19:04 | Alerter
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"Quand on parle de l'Islam,les gens débranchent leur cerveau pour parler avec leurs tripes" François Burgat
On constate tout les jours l'effet de cette "maxime".La France qui s'orgueillit d'être le pays du rationalisme sombre dans une hystérie délirante dès lors que l'Islam est évoquée.La réaction de Sailly est assez symptomatique de ce syndrome.Pourtant internet lui permettrait de puiser beaucoup de connaissances pour peu de s'intéresser au sujet étudié.Le temps ainsi passé à chercher fait prendre du recul et donc éloigne des émotions et du pathos.
"Il est plus facile de casser des atomes que des préjugés" Albert Einstein

10.Posté par de Sailly le 13/11/2009 20:26 | Alerter
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"Quand on parle de l'Islam,les gens débranchent leur cerveau pour parler avec leurs tripes" François Burgat
"Quand on parle de cerveau et de raison, les islamistes débranchent leur coeur et se font sauter les tripes" F2S.

11.Posté par ledaron le 13/11/2009 20:41 | Alerter
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F2S celui qui pratique l'entrisme et dont une partie de la mouvance dite "nationaliste" se méfie et le perçoit comme opportuniste?

12.Posté par Nur ad-Din le 14/11/2009 11:46 | Alerter
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"Quand on parle de l'Islam,les gens débranchent leur cerveau pour parler avec leurs tripes" François Burgat
"Quand on parle de cerveau et de raison, les islamistes débranchent leur coeur et se font sauter les tripes" F2S.

Qu'est-ce que ça explique? Qu'est-ce que ça prouve? Juste un petit jeu de mot pathétique à côté de toutes tes inexactitudes et ta mauvaise foi. Il suffit qu'on fasse quelque chose qui rime pour que ce soit vrai pour toi? Je comprends ta pensée alors.
"cerveau et de raison": Conneries. Fondamentalisme, comme on dirait. Le "cerveau" et la "raison" ne sont pas le privilège d'une bande d'illuminés virtualistes de ton genre, tu ne sais même pas ce que c'est. Un type qui ne fait même pas la distinction entre le fait d'être un musulman qui a ses propres valeurs, et le fait d'être un être humain qui reste tout à fait unique quoi que soit sa religion... "Neuh neuh les musulmans brûlent vifs des gens!": Sors un peu de chez toi, d'une part, tuer quelqu'un par le feu est totalement interdit quel qu'en soit la raison (c'est à ce moment là que l'illuminé va me sortir "sauf pour les infidèles", je dirais que j'aimerais bien cramer les cons plutôt), d'autre part, l'écorchement, le pal, ça vient pas de l'Empire Diablolique et Méchant Musulman.

Enfin, je suis un type sympa. Allez, je te laisse gémir sur un site musulman pour sortir des propres insanités. Il s'est passé quoi pour que tu cherches à tout prix la bagarre en sortant des conneries? Ta femme t'a quitté?...  

13.Posté par Tâlib le 14/11/2009 12:00 | Alerter
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As'salam,

Ayant voyagé de par le monde, dans des pays arabes et des terres d'Islam (ce qui ne doit pas être le cas de François (le français) De Sailly, fils de diplomate)je peux témoigner que dans ces pays se trouvent bien des églises, des cynagogues, et autres lieux de cultes. Il s'y trouve aussi des femmes avec le hidjab, la burqa, le sitar, ... mais qu'il y aussi des femmes sans hidjab, sans burqa, sans sitar, ... Il y a même des commerces vendant du porc et de l'alcool, ... J'ai pu constaté que dans ces pays à forte majorité musulmane, le respect des différences de cultes, de moeurs, vestimentaires, alimentaires, ... sont bien plus mise en application qu'en France, une sorte de "laïcité" appliqué pour tous, et non pas une laïcité fondamentaliste extrêmiste du deux poids et deux mesures.

Mise à part, l'Arabies Saoudite et l'Afghanistan de part leur statut un peu particulier, tous les pays à fortes majorité musulmane mettent bien mieux en pratique la liberté et le respect des différences, ce que certains nomment la "laïcité" ...Et pourtant, combien d'ignorant(e)s français(e)s non-musulman(e)s véhiculent encore ce genre d'idées reçues et préjugés vis à vis de ces pays, en amplifiant les mauvais exemple et les faits divers, ... !? Et combien de ces mêmes ignorant(e)s français(e)s non-musulman(e)s conditionné(e)s par TF1 et autres médias, créateurs de phobies en tout genre pour détourner l'attention d'une majorité du peuple français des propres maux de la politique française...  

14.Posté par ledaron le 14/11/2009 12:55 | Alerter
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Salam aleykoum,bonjour

Il ne sert à rien de discourir avec des personnes qui ont une idéologie arrêtée,qui ont fossilisés leur réflexion et qui surtout ne veulent pas avancer dans leur cheminement intellectuel.C'est un choix (ou non choix ?) qui rassure et évite de remettre en cause leur système de valeurs.Il se sentent pousser des ailes avec l'atmosphère anti-Musulmane qui prospère depuis quelques années.Ils sont donc dans le ton et assène par réflexes pavloviens des antiennes éculées qu'ils glanent dans les grands médias.Pôvre d'eux !!incapable de penser par eux mêmes ils doivent répéter tels des perroquets ce qu'ils entendent au café du commerce.

Si le savoir est une arme ces gens sortent toujours désarmés,dommage pour eux.....

15.Posté par Tâlib le 14/11/2009 14:46 | Alerter
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As'salam,

@ Ledaron

J'interviens plus par devoir religieux face au mal, ainsi que pour les lect(rices)eurs passi(ves)fs souhaitant avoir des avis différents de la masse, dans un but de reflexion individuelle, objective et non passionnelle. Je leurs conseille donc cet ouvrage afin d'acquérir une certaine connaissance, c'est en langue française et il est question de certaines lois laïques, pas appliquées en totalité et plutôt dissimulées à ce jour...

L'Europe des droits - la liberté de religion (2008)
"La Déclaration universelle des droits de l'homme et la Convention européenne des Droits de l'Homme proclament que toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, y compris la liberté de manifester sa religion ou sa conviction par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement de rites. Ce droit fondamental est aujourd'hui encore parfois limité et se heurte à l'hostilité et à l'intolérance, et cela même dans nos société démocratiques. (...)"

Source : url[http://book.coe.int/FR/ficheouvrage.php?PAGEID=36&lang=FR&produit_aliasid=2193]url

Was'salam.

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