Société

Jacques Chirac ne veut pas 'rompre' le contact avec 'la France et les Français'

Rédigé par LELEGANT KOBELE | Vendredi 6 Juin 2008 à 11:32

Dans un entretien exclusif que l'ancien président de la République Jacques Chirac a accordé jeudi 5 juin au quotidien Le Figaro, le prédécesseur de Nicolas Sarkozy annonce le lancement lundi de sa fondation et déclare avoir "servi la France et les Français avec passion", ajoutant : "Ce contact, je ne souhaite pas le rompre."



L'ancien président Jacques Chirac lancera sa fondation lundi au musée du Quai Branly
"J'ai servi la France et les Français avec passion. Ce contact, je ne souhaite pas le rompre. J'attache également beaucoup d'importance au fait de siéger au Conseil constitutionnel. Et avec la Fondation que je viens de créer, depuis mars, je mène en toute liberté les combats qui ont toujours été les miens, les combats pour le respect, pour le dialogue des cultures, pour le développement durable. Bref, des combats qui rassemblent, et qui concourent en réalité à la paix dans le monde".

Ainsi s'exprimait jeudi 5 juin l'ancien président de la République Jacques Chirac dans un entretien, le premier accordé à la presse écrite depuis son départ de l'Elysée, au quotidien Le Figaro. Le prédécesseur de Nicolas Sarkozy y a également annoncé le lancement de sa fondation lundi au musée du Quai Branly. "Je veux aviver et réveiller les consciences. Je veux, à travers la Fondation, agir concrètement sur le terrain", a déclaré l'ancien président.

Jacques Chirac a par ailleurs énuméré les "quatre priorités" de sa fondation, à savoir "l'accès à l'eau; l'accès aux médicaments, à des médicaments de qualité qui ne soient pas des contrefaçons; la lutte contre la déforestation et la désertification; la sauvegarde des langues et des cultures menacées."

Revenant sur la présidence française de l'Union européenne, qui sera effective à partir du 1er juillet prochain, Jacques Chirac a déclaré qu'"assumer la présidence de l'UE n'est jamais facile. Il faut tout à la fois faire la synthèse entre les priorités de nos partenaires et faire avancer concrètement de nouveaux dossiers en commun. Je crois que le président Sarkozy l'a bien compris. Et je suis sûr du succès de la présidence française."