Communiqués officiels

Hijab de Décathlon : la réaction de Milli Görüş France

Rédigé par CIMG France | Jeudi 28 Février 2019 à 16:00



Étant données les proportions insensées prises par la polémique sur le hijab de Décathlon, la CIMG France a décidé de réagir pour rappeler à quel point cette situation est ridicule. L’hystérie collective est telle qu’on en oublie presque que le port du voile n’est nullement interdit en France.

Les femmes qui souhaitent faire du sport avec un hijab ou simplement porter un voile sont libres de le faire et Décathlon est donc tout aussi libre de commercialiser le hijab. C’est précisément tout le sens de la laïcité.

Aussi, seule l’islamophobie à peine « voilée » de certains, peut expliquer une telle polémique. Osons sortir du ridicule et soyons un peu sérieux.

La France est un grand pays et ne peut être fragilisée par ceux qui veulent diviser la communauté nationale et semer la haine entre les Français.

La France est un grand pays et le monde nous observe au point, malheureusement, d’être à nouveau raillée à travers la presse étrangère. « Un hijab pour les musulmanes qui courent ? En France, c’est un scandale », titrait parmi de nombreux autres exemples le Washington Post.

Pour autant, bien que ridicule, cette polémique cache une vérité effrayante : ce qui étonne et fait bondir à l’étranger ne surprend et ne révolte presque plus aujourd’hui en France tant l’islamophobie tend à se banaliser… Lorsque la France, connue hier pour être le pays des droits de l’Homme, se fait aujourd’hui l’image de la négation des droits de l’homme à l’étranger, il y a de quoi s’inquiéter.

À cet égard CIMG France :

- Dénonce l’attitude de certains politiciens qui n’hésitent pas à s’emparer de la moindre polémique sur l’islam pour faire diversion et camoufler leur incompétence ;

- Appelle les citoyens Français à la clairvoyance et à rester vigilants ;

- Rappelle que peut faire l’objet de poursuites pénales et de condamnation « la provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers des personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

La direction du CIMG France
Le 28 février 2019