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Grèves : Nicolas Sarkozy 'ne cèdera pas et ne reculera pas'

Rédigé par LELEGANT KOBELE | Mercredi 21 Novembre 2007 à 09:29

Une semaine après le début d'une grève très suivie à la RATP et à la SNCF afin de protester contre la réforme des régimes spéciaux de retraites, les négociations s'ouvrent aujourd'hui avec le patronat et le gouvernement, ce dernier ne conditionnant plus l'ouverture de pourparlers à la reprise du travail.



Nicolas Sarkozy, hier mardi au Congrès des Maires de France
Et tandis que l'on discute et que l'on négocie, la grève continue et le trafic reste toujours aussi perturbé, avec seulement 1 métro sur 4 circulant en moyenne.

Les négociations tripartites constituées des syndicats, de la direction des entreprises concernées par le mouvement de grève (RATP, SNCF et EDF-GDF) et d'un représentant du gouvernement ont commencé ce matin à 9 heures.

A la SNCF, avec un taux de grèvistes atteignant ces derniers jours 27%, les huit syndicats de l'entreprise participeront aux négociations avec Anne-Marie Idrac, président de la SNCF. A la RATP, seul le syndicat SUD ne devrait pas se retrouver autour de la table : la CFDT, CFTC, les indépendants, la CGC, la CGT, l'Unsa et FO seront présents, même si ceux-ci se voient dépassés par une base ne voulant pas entendre parler de négociations.

Par ailleurs, prononçant un discours hier mardi à Paris devant le 100ème Congrès des Maires de France, Nicolas Sarkozy a été clair : "On ne cédera pas et on ne reculera pas".

"La réforme des régimes spéciaux de retraite, ce n'est pas une attaque contre les cheminots, les employés de la RATP, les électriciens ou les gaziers", a-t-il lancé. Pour lui, la réforme est "une question d'équité dans la répartition de l'effort face à l'évolution de la démographie, à la vie qui se prolonge, au nombre des retraités qui augmente. [...] Jusqu'au bout, je resterai déterminé et ouvert".

"Il faut savoir terminer une grève lorsque s'ouvre le temps de la discussion", a martelé le chef de l'Etat, ajoutant : "La grande majorité des salariés de la RATP et de la SNCF et la quasi-totalité de ceux de GDF et d'EDF ont repris le travail. Désormais, l'esprit de négociation doit l'emporter sur l'esprit de confrontation. Ceux qui veulent travailler et qui sont de loin les plus nombreux doivent pouvoir le faire librement. Une petite minorité ne saurait imposer sa loi à une majorité, ni dans les services publics, ni dans les universités, ce qui est un comble."