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Droit de vote des étrangers, le débat relancé par la droite

Rédigé par Mom Nicolas | Vendredi 11 Octobre 2002 à 00:00

Yves Jego, député de seine et marne, et maire de Montereau Fault Yonne, propose un texte de favorable aux droits de vote des étrangers. Ceci pour « une nouvelle logique de contractualisation entre le nouvel arrivant et la république ».



Yves Jego, député de seine et marne, et maire de Montereau Fault Yonne, propose un texte de favorable aux droits de vote des étrangers. Ceci pour « une nouvelle logique de contractualisation entre le nouvel arrivant et la république ».

 

 Intitulé « Pour une nouvelle politique d’intégration », il prévoit deux types de contrats. Le premier serait un contrat d’accueil, définit sur une durée de 3 à 4 ans, un certains nombres d’obligations et de règles sont à observés tels que l’apprentissage de la langue française, le respect des lois et l’obligation de trouver un travail légal et rémunéré. Le deuxième, serait un contrat sur une durée de 15 ans. Il prévoit le droit de vote et la possibilité d’acquérir plus facilement la nationalité française.

 

Un vieux débat…

« Ma proposition a reçu un bon accueil à Matignon » déclare M Jego au journal Le Monde.

Il s’agit en fait d’une promesse depuis 1981 fait par la gauche, mais qui n’avait jamais vu le jour. En mai 2000, Lionel Jospin avait renoncé à ce débat, bien que « favorable ». Sous la cohabitation, selon lui, le projet ne pouvait aboutir car la droite y était massivement hostile.

Paradoxalement, c’est la droite qui relance le débat. « Il est tout à fait normal que la droite s’empare de ce sujet, déclare un conseillé de Tokia Saïfi, secrétaire d’Etat au développement durable, jusqu’alors le droit de vote des étrangers prôné par la gauche n’avait eu pour effet que d’instrumentaliser les étrangers pour faire monter l’extrême droite. Désormais, c’est le débat des années à venir pour la droite. Je me réjouis qu’il ait lieu. » 

 

Mais ce projet verra t’il enfin une concrétisation de ce droit de vote si souvent débattu ? Reste à voir par la suite, s’il ne s’agit pas juste, à nouveau, d’une politique de récupération…