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Sur le vif

Diversité et voile : quand une campagne du Conseil de l’Europe s’attire les foudres de la France

Rédigé par Lina Farelli | Mercredi 3 Novembre 2021 à 16:45

           


Diversité et voile : quand une campagne du Conseil de l’Europe s’attire les foudres de la France
Une campagne à l’initiative du Conseil de l’Europe, appelant à la célébration de la diversité et au respect du hijab, s’est attiré les foudres du gouvernement français, poussant l’initiateur à la retirer des réseaux sociaux.

La campagne, lancée quelques jours plus tôt, avait notamment pour slogan, en anglais, « La beauté est dans la diversité comme la liberté est dans le hijab ». Passée inaperçue dans un premier temps, la campagne a été vivement critiquée par l’extrême droite et les réseaux identitaires avant que la polémique prenne une autre ampleur avec les réactions indignées de la classe politique française puis du gouvernement.

Une démarche « identitaire » vivement condamnée

L’exécutif a vivement condamné une campagne qui entend, selon les mots de de Sarah El Haïry, « encourager le port du voile dans une démarche identitaire ». « Cette position est diamétralement opposée à celle de liberté de conviction que la France défend dans toutes les enceintes internationales », a signifié, mardi 2 novembre, la secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de l'Engagement.

Se disant « choquée » par une campagne qui prône « une vision identitaire, communautariste », « à l’opposé même de la vision de la France », elle a fait savoir sur RTL que la désapprobation de la France a amené le Conseil de l’Europe à retirer la campagne des réseaux sociaux. « Mais on n’est pas dupe : on souhaite un retrait total et la non-diffusion de cette campagne ni sur le site, ni sur les réseaux sociaux », a ajouté Sarah El Haïry.

« C’est une chose que de prôner la liberté de conviction, la liberté religieuse ; c’en est une autre (...) de lutter contre toutes les formes de discriminations bien sûr. Mais cette campagne telle qu’elle est présentée, telle qu’elle a été diffusée, est condamnable », a-t-elle expliqué.

« Ces tweets ont été retirés et nous allons réfléchir à une meilleure présentation de ce projet », a affirmé, de son côté, le Conseil de l’Europe, pour qui « l'objectif était de sensibiliser à la nécessité de respecter la diversité et l'inclusion et de combattre tout type de discours de haine ».

Lire aussi :
Grande-Bretagne : la campagne de sensibilisation contre l'islamophobie lancée, le gouvernement interpellé




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1.Posté par Premier janvier le 03/11/2021 17:53 | Alerter
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Il faut toujours que l'on se fasse remarquer.
Soit on joue sur les mots, soit on est vraiment cons.
Lorsque l'on utilise le mot liberté, c'est toujours pour dire les libertés accordées.
Autrement d'assemblée nationale, de lois.
La liberté n'existe bien sur pas. Ne peuvent exister que des libertés. Dont celle de porte le hijab peut faire parti.
Si l'on part du principe de la liberté qu'elle existe on dit bien de tout ce qui peut exister qu'il est la liberté. Je tue mon voisin, c'est la liberté.
On a dit de la liberté qu'elle n'existait pas. Qu'il ne pouvait exister que des libertés.
Si l'on dit du hijab ou de n'importe quoi d'autre qu'il est la liberté, ça ne peut bien sur ensuite qu'être contredit, puisque tuer mon voisin pourrait en faire parti (il est la liberté).
Quelque chose qui n'existe pas (la liberté) et confondu avec ce qui existe (une liberté).
Ce dont on vient de dire qu'il existe (une liberté) n'existe d'ailleurs pas davantage.
C'est là ou ce que l'on a voulu dire et qui est vrai (il est une liberté) est indicible puisque une liberté n'existe pas elle non plus.
On se trouve dans l'impossibilité de dire d'une liberté qu'elle en est une. Une liberté et donc deux, trois, quatre cinq......
Le hijab ou n'importe quoi d'autre ne peut être une liberté que parce qu'il n'en est pas une. Il faut nécessairement qu'il ne soit pas une liberté pour pouvoir en être une. Ne pas en porte par exemple ou ne pas savoir ce que c'est.
Si l'on dit de quelque chose qu'il n'est pas une ...  

2.Posté par Premier janvier le 03/11/2021 17:59 | Alerter
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Pardon il manque des mots.
....Autrement nous n'aurions pas besoin d'assemblée nationale et de lois....
Veuillez m'excuser. Je ne rédige pas. J'écris comme ça vient. Pas comme le Conseil de l'Europe tout de même. J'ai quand même des neurones moi. Lol.

3.Posté par Premier janvier le 03/11/2021 18:09 | Alerter
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Pardon. On dit de tout ce qui existe qu'il n'existe pas.
C'est lunaire à commenter, presque impossible du coup.
Les mecs disent un truc tout à fait banal, le port du hijab est la liberté (une liberté).
Et là tandis que l'on avait pas de cerveau d'habitude (on se comprenait jusque là) on se met à faire semblant que ce que l'on dit depuis toujours qu'il n'avait pas de sens.

4.Posté par Abdoulaye le 03/11/2021 20:07 | Alerter
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Notre pays se distingue encore par son obsession antivoile.
Pourtant cette campagne laissant le choix aux femmes de s'habiller comme elles le souhaitent, va bien entendu dans le sens de la liberté.

5.Posté par Rond LEDARON le 04/11/2021 07:59 | Alerter
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La France n'aime qu'une diversité qui ressemble à son nombril protubérant.Ayant horreur de l'altérité,se met en crise de nerf pour le faire savoir.Sa psychose qu'elle n'arrive pas à communiquer provoque tout de même une crainte du fait de ses crises d'hystérie mémorables.
Ce pays, qui n'est plus à un paradoxe près,à ,ne l'oublions pas, fait une campagne de communication sur les sciences à l'ONU,en mettant en avant une chercheuse voilée !!! ou comment faire feu de tout bois en matière de démagogie et d'hypocrisie.
La pathologie de cette nation est intéressant à observer.

6.Posté par Abdoulaye le 04/11/2021 13:31 | Alerter
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@rond
Il y a aussi une tradition française bien ancrée qui considère que la femme n'est pas un être intelligent et autonome.
Le code Napoléon faisait de la femme une perpétuelle mineure incapable de prendre une décision.
Ce n'est que depuis les décennies récentes que son statut a évolué, mais il reste tjs suspect pour certaines personnes qu'un femme puisse prendre seule une décision.
De ce fait, mettre un foulard ne peut être que quelque chose de louche, qu'un signe de soumission aux hommes , à un complot qui les dépasse. Les femmes seraient donc des sortes de victimes idiotes et manipulables.
Ainsi, les hommes qui portent la kippa ne posent pas de problèmes, puisqu' étant des hommes, ils ont l'intelligence de prendre des décisions autonomes!!!!

7.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 04/11/2021 17:04 | Alerter
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@abdoulaye Vous ne semblez pas avoir compris ce qui est contesté: l'affirmation que la liberté ETAIT dans le hijab... Mieux, le "respect hijab" est en quelque sorte une obligation de respecter le port du hijab, c'est-à-dire de le porter, car intrinsèquement porteur de liberté.
C'est exactement le discours dit islamiste qui IMPOSE le port du fameux tissu, comme vous le savez.
Comme il n'y a toujours pas (et oui) d'interdiction de le porter dans l'espace public, identifier le port de la chose et liberté est ainsi -dans les faits- une obligation symbolique.

Ce qui fait que la campagne, qu'on aurait pu croire une maladresse due à une méconnaissance des codes objectifs de la communication se révèle en fait ce qu'elle est: une manipulation menée par des roués, comme on dit.

8.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 04/11/2021 17:37 | Alerter
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@abdoulaye Cela ne viendrait à personne de mener une campagne de communication européenne disant "the freedom is in the kippa", vous avez raison...

Au sujet de la conception napoléonienne de la femme, vous me permettrez de vous féliciter de votre féminisme pour ce qui concerne cette période de l'histoire qui condamne donc sans doute aussi le "patriarcat" dans toute l'Europe, plus les amériques, zones barbares réservant sans doute exclusivement à la planète Mars le statut de havre d'égalité pour la race féminine martyrisée partout.

9.Posté par Rond LEDARON le 04/11/2021 22:27 | Alerter
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@françois,il est évident qu'aucune campagne de com ne parlerait de kippa,car mieux que cela, un parlement juif européen siège depuis 2012 au sein du parlement européen,eh oui...la discrimination positive est à ce prix !!!
Ah la France ,menton relevé qui donne à l'Europe sa conception orgueilleusement univoque de la liberté (pléonasme).Elle sait mieux que quiconque ce qu'est la voile.Cet autisme hexagonal atterre un monde qui évolue avec son temps.
Il est vrai que la seule "liberté" dont jouissent ses habitants n'est que d'ordre des moeurs,car pour le reste ....

10.Posté par Abdoulaye le 04/11/2021 23:11 | Alerter
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@francois
L'affirmation de cette campagne, que je fais mienne est qu'on laisse les femmes libres de s'habiller comme elles le souhaitent.
Ce qui serait une liberté simple et évidente.

Pour ce qui est du patriarcat, malheureusement la France reste très marquée, bcp plus que les pays anglo-saxons qui n'avaient pas la loi sallique et qui ont donné plus vite et plus fortement des droits aux femmes.

11.Posté par Premier janvier le 05/11/2021 19:53 | Alerter
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« C’est une chose que de prôner la liberté de conviction, la liberté religieuse ; c’en est une autre (...) de lutter contre toutes les formes de discriminations bien sûr. Mais cette campagne telle qu’elle est présentée, telle qu’elle a été diffusée, est condamnable », a-t-elle expliqué.
La phase se contredit. Elle dit de l'un qu'il ne peut pas contenir l'autre.
Cependant elle dit qu'ils se contiennent.
La phrase commence d'ailleurs pas c'est une chose (tout ce qui existe).
Elle confond une chose (tout ce qui existe) et un objet (un outil, un moyen). Seuls les objets sont utiles. Et la phrase commence par c'est une chose pour dire un objet. Un objet ne peut pas être tout ce qui existe si l'on a dit qu'il était un objet.

12.Posté par Premier janvier le 05/11/2021 20:07 | Alerter
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La confusion entre une chose et un objet doit dater des premières sciences.
On a dû s'apercevoir que nommer une table et une personne d'un même n'avait pas de sens.
Un couteau est quelque chose, un objet. Seuls les objets sont utiles.
Un objet est aussi quelque chose, mais il est tout ce qui existe.
Moi par exemple, je sers à quelque chose ou à quelqu'un.
Dans un monde normal ça ne devrait pas être.
Mais je suis par exemple je suis employé. Oups salarié! Je ne suis pas utilisé. Non! Non! Nooon!
Je prends un chèque. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas utilisé.
Noon! Non. Non.
J'ai accepté de me compromettre. Lol.

13.Posté par Premier janvier le 05/11/2021 20:09 | Alerter
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Pardon. .... nommer une table et une personne d'un même mot...

14.Posté par Premier janvier le 05/11/2021 20:42 | Alerter
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Comme. Il faudrait aussi qu'ils revoient la définition du mot comme.
Si la liberté n'est pas dans le hijab la diversité n'est pas dans la beauté.
Il n'y a que soi même qui puisse se trouver beau.

15.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 06/11/2021 07:15 | Alerter
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@aboulaye: pas mal le coup de la loi salique ...
Il n'y a pas que le voile (c'est la liberté) il y a aussi le culot (c'est l'esclavage).

En parlant de culot et de liberté, c'est bien le conseil de l'Europe, dont sont membre la Russie, la Turquie et l'Azerbajian, qui via la CEDH est à la source de multiples jurisprudences très libertaires, notamment celles concernant la GPA, le transexualisme et autres privautés progressistes, dont fait partie le port du voile, précisément...
Le problème est que la chose commence à se voir, et qu'il est possible que dans un avenir proche, certains pays occidentaux pour diverses raisons, s'éloignent de son autorité...

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