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Religions

De l’islam au christianisme, le parcours singulier de nouveaux convertis retracé dans un documentaire (vidéo)

Rédigé par | Mardi 4 Février 2020 à 13:00

           

Des musulmans qui ont fait le choix du christianisme, tel est l'objet du documentaire « Les nouveaux convertis » diffusé par la chaîne KTO, qui offre un éclairage intéressant sur la question à travers le témoignage de trois ex-musulmans.



De l’islam au christianisme, le parcours singulier de nouveaux convertis retracé dans un documentaire (vidéo)
« Je suis dans le bon chemin, j’en suis persuadé. » Le documentaire Les nouveaux convertis, diffusé lundi 3 février sur la chaîne KTO (en replay plus bas), s’est intéressé de près aux musulmans qui ont fait le choix de se convertir au christianisme. Des convertis dont le nombre est difficile à quantifier en France mais dont le témoignage est rare.

Le documentaire, signé Olivier Vaillant et Cecylia Rançon, met en lumière le parcours de trois convertis, deux hommes et une femme, qui ont chacun ayant emprunté « un chemin singulier » vers le christianisme. Tous racontent leur rapport, plus ou moins éloigné, avec l’islam avant de se diriger vers le catholicisme ou le protestantisme. Un choix souvent mal compris autour d'eux, qui les expose au rejet et à une rupture, souvent douloureuse, avec leurs familles et leurs amis.

Les nouveaux convertis offre un éclairage intéressant sur un phénomène qui n'est pas évident à appréhender. Le documentaire est, en outre, enrichi par les interventions de plusieurs chercheurs, accompagnants de convertis et spécialistes, parmi lesquels deux théologiens que sont Emmanuel Pisani, directeur de l'Institut de science et de théologie des religions (ISTR), et Mohamed Bajrafil, imam de la mosquée d’Ivry-sur-Seine, qui prennent le soin de rappeler que les violences physiques et psychologiques envers les personnes quittant l’islam sont sans fondement islamique.

Pour les réalisateurs de ce documentaire, « plus qu'un simple choix culturel et religieux, cette conversion entraîne un renoncement, qu'il faut savoir gérer pour embrasser et vivre pleinement une nouvelle religion choisie ». Ce qui est vrai pour toutes les conversions.



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Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par kazba le 04/02/2020 14:48 | Alerter
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Salam,

Ce qu'il faut retenir c'est que c'est leur méconnaissance d'Allah qui leur a fait quitté l'Islam.
Perdre un être cher n'est pas une punition d'Allah, c'est une lourde épreuve mais pas une punition.
Est-ce que croire en la divinité de Jesus, fils de Marie, évitera la mort des être chers ? Non.

Et aussi malheureusement l'ignorance, la bêtise de certains dans la communauté musulmane pousse beaucoup de musulmans a quitté l'Islam.
Qu'Allah les guide , qu'Il nous guide sur le chemin de la vérité.

2.Posté par Premier Janvier le 05/02/2020 18:10 | Alerter
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Il me semble que le terme ex est inconvenant et que le mot converti qui introduit la notion de changement convient mieux.
On ne peut pas ne pas avoir été ce l'on a été, on ne peut que changer ou pas, mais ce qui a un jour existé ne peut pas ne pas avoir existé.
Lorsque l'on dit mon ex épouse par exemple, elle meme ne change pas, elle continue de rester ce qu'elle est, c'est le statut qu'il y a entre elle et moi qui change mais pas la personne elles meme.
Idem avec les choses. Une ancienne loi par exemple.
Qui implique de dire d'une nouvelle loi qu'elle existe,
Que l'on en a changé mais l'ancienne reste ce qu'elle a été.
On dit nouvelle pour le faire savoir, mais les deux restent respectivement ce qu'elles sont ou ont été. Des lois.
Ancien sert à dire une information sur les choses mais ne sont pas les choses elles memes. Autrement on ne pourrait jamais rien changer ni des choses ni des etres.

3.Posté par Premier Janvier le 06/02/2020 17:08 | Alerter
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Ce que j'ai voulu dire c'est que lorsque l'on s'exprime, on ne parle pas en tant qu'ex quelque chose.
Autrement ça voudrait dire que c'est ce que l'on a été qui s'exprime, ce qui n'a pas de sens.
On est un tout. Pas un passé, puis un présent, puis un autre, puis encore un autre...
Etre ne concerne que le moment ou on le dit. Et là on dit je suis.
Je suis est un présent. Ici, aujourd'hui au moment ou je le dis je suis.
Je suis ex ne convient pas.
Il n'empeche bien sur que ce que l'on a été on le sera toujours.
C'est un vécu en nous. On ne peut rien en retirer. C'est une réalité de toujours.
Elle ne changera jamais.
Les choses s'ajoutent en nous. Nous sommes un contenu. Pas un contenant.
Nous sommes ce qu'il y a dans nous. L'enveloppe est une apparence, un réceptacle.
Il y a nous puis il y a le temps.
Le temps qui nous est propre puis celui des autres.
Il y a nous puis il a ce qu'il y a dedans.
Les choses s'ajoutent les unes aux autres. Elles s'additionnent. On ne peut rien en soustraire.
On ne peut rien séparer, trier, retirer. On est ce que l'on a été.
On peut le raconter, l'expliquer mais on ne peut pas en faire quelque chose en dehors de nous. Les vécus ne peuvent pas s'effacer.
Je est un autre comme disait l'autre. Lol.

4.Posté par Premier Janvier le 07/02/2020 17:02 | Alerter
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Pas changement, mouvement est le terme qui convient mieux.
Pour ma part je suis athée. Je pense que je le serais toujours mais enfin je pourrais peut etre un jour ne plus l'etre.
Cependant mon athéisme n'est pas différent d'un athée qui aurait fait le choix de devenir un fidèle de X ou Y confession.
Lorsque l'on dit ancien, ce n'est pas ce qu'il y a en dedans de nous qui est ancien. Ancien est destinée à la société, aux autres.
Si je change de sexe, je ne peux pas dire je suis un ex homme. On dit s'il est besoin de le faire savoir je suis transexuel ou je suis une femme.
C'est en dedans de nous. On peut dire aux autres ce que l'on a été mais on ne peut rien enlever.

5.Posté par Premier Janvier le 10/02/2020 00:07 | Alerter
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Il y a les choses (les faits). Il y a les etres (un état).
Puis il y a le temps.
Les deux, les faits et les personnes passent dans le temps.
On est quelque chose, puis on devient autre chose. On peut estimer que l'on a toujours été le meme, mais un musulman n'existe pas.
Si un musulman existait il serait tous les musulmans. C'est une impossibilité.
Chacun d'entre eux est singulier.
Ce n'est pas un objet (un réel). On ne peut pas le décrire comme on pourrait le faire s'agissant d'un arbre.
Ou une femme. Ou un athée.
Si un athée existait je serais tous les athées. C'est une impossibilité.
Etre athée c'est refuser de croire en un Dieu déterminé par une communauté déterminée.
On ne peut pas etre ex athée. On ne peut que l'etre ou ne pas l'etre.
Bien que l'on ne puisse rien retirer de ce que l'on a été et donc de ce que l'on est, on ne peut dire que ce que l'on est, pas ce que l'on est pas.

6.Posté par Premier Janvier le 12/02/2020 00:16 | Alerter
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On a jamais entendu je suis ex athée. Je suis ex juif. Je suis ex républicain. Je suis ex homme. Et ainsi de suite avec tout ce qui est juste.
De tout ce qui nous semble etre fondamental, important, nécessaire que c'est un ajout dont on peut se faire ou se défaire comme si c'était un accessoire.
Etre est une essence, un naturel, une racine qui n'est pas un ajout mais qui est nous. Partout et pour toujours. Ce n'est pas un gout, un désir, une idée, une intelligence, une illusion. C'est un naturel, un fondamental, un fait.


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