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Points de vue

Comment le Prophète Muhammad est-il devenu médecin ?

Origines et développement de la médecine dite prophétique

Rédigé par Hejer Lemeyth | Mercredi 7 Avril 2021 à 12:25

           


Une miniature arabe représentant des médecins au lit d'un malade.
Une miniature arabe représentant des médecins au lit d'un malade.
A une époque où les approches alternatives à la médecine scientifique attirent de plus en plus de patients déçus et vulnérables, il m’a parue essentiel en tant que médecin de mettre en garde contre ces pratiques et de rappeler la réalité de leur nature. Ces « médecines » alternatives reposent sur un corpus théorique de croyances sans fondement scientifique et leur efficacité n’a jamais été démontrée contrairement à leurs méfaits.

La médecine prophétique contemporaine est une de ces approches alternatives qui connait de nos jours un véritable engouement parmi les musulmans. Elle repose sur la croyance que les recommandations médicales du Prophète Muhammad sont issues de la révélation divine.

Lors d’une discussion avec un groupe de soignants musulmans, j’ai réalisé l’ampleur de l’emprise psychologique de ces croyances même parmi des esprits scientifiques, lorsque certains ont évoqué de traiter la Covid-19 par de la graine de nigelle sans aucune logique rationnelle. Il faut savoir que celle-ci est très populaire en médecine prophétique car, selon un hadith, elle est « un remède contre toute maladie ».

Lire aussi : La « muslimosphère » face au Covid-19 - Des remèdes islamiques contre la maladie ?

J’ai alors entrepris un travail de recherche au sujet de cette énigmatique médecine prophétique. Je vous expose dans cet article les origines et le développement, en quatre phases, de la médecine dite prophétique.

I) Du VIIIe au IXe siècle, les premiers recueils de hadiths

Après une première période d’extension rapide et de conquêtes menées par les califes omeyyades, le monde musulman débute une période de stabilisation politique au milieu du VIIIe siècle avec le début du califat abbasside marquée par la formation du droit islamique.

Un grand intérêt pour les hadiths, considérés comme une source de législation aussi légitime que le Coran pour certains, débute. Toutes les traditions du Prophète sont collectées concernant non seulement la spiritualité, le culte musulman et le droit mais aussi tous les aspects de la vie du Prophète.

C’est ainsi que se retrouvent dans les grands recueils de hadiths les recommandations médicales du Prophète, classées dans des chapitres spécifiques comme Kitab al-Marda (Livre des malades) dans Sahih al-Bukhari (IXe siècle) ou Kitab al-Tibb (Livre de la médecine) dans Sunan Ibn Maja (IXe siècle).

II) Du IXe au XIe siècle, les collections de hadiths spécialisées

Bien que les hadiths médicaux soient peu nombreux, il apparait dès le début du IXe siècle un genre d’écrit médical appelé Tibb al-nabawi (La médecine prophétique) rédigé par des théologiens spécialistes du hadith, influencés par l’important développement de la médecine gréco-islamique. Ces premiers ouvrages de médecine prophétique sont de simples collections de hadiths qui ne contiennent aucun commentaire médical. Le plus ancien ouvrage connu est celui d’Abd al-Malik ibn Habib al-Qurtubi (m. 853) un juriste andalou de l’école malikite, nommé Mukhtasar fi l-Tibb (Abrégé de médecine). Nous n’avons pas de copie de ce livre et son contenu n’est pas connu.

Le plus ancien ouvrage disponible de médecine prophétique est probablement celui du spécialiste du hadith Ahmad ibn Muhammad Ibn Al-Sunni (m. 974), portant le titre Tibb al-Nabi (La médecine du prophète). Le travail d’Ibn Al-Sunni sera complété par Abu Nuaim al-Isfahani (m. 1038) un théologien chaféite et historien, spécialiste du hadith et réputé pour son travail biographique sur la vie des saints. L’ouvrage d’Abu Nuaim est considéré comme le recueil le plus exhaustif avec 838 hadiths mentionnés. Ce nombre s’explique par le référencement de nombreuses variantes du même hadith. Par exemple, il en existe 26 de la parole prophétique « Pour toute maladie, il existe un remède ».

Il est intéressant de noter que les ouvrages d’Ibn Al-Sunni et Abu Nuaim sont arrangés comme les traités médicaux gréco-islamiques de l’époque mais ne contenaient aucune analyse médicale. Ils vont servir de référence pour les écrits ultérieurs sur le sujet.

Les premiers ouvrages de médecine prophétique sont donc des collections de hadiths qui ne contiennent aucun commentaire médical. La motivation principale des auteurs était le mérite religieux et l’intérêt pour la vie du Prophète et non pas la médecine. Ils ont peut-être aussi contribué à légitimer religieusement la pratique de la médecine gréco-islamique en plein développement à cette période.

Extrait du manuscrit de Dioscorides, De materia medica, 1229
Extrait du manuscrit de Dioscorides, De materia medica, 1229

III) Du XIIe au XIIIe siècle, l’intégration de la médecine prophétique dans la médecine gréco-islamique

Après les ouvrages de collection de hadiths spécialisés, il va se développer des traités de médecine prophétique contenant pour la première fois des commentaires médicaux. Les auteurs expliquent les recommandations prophétiques à la lumière de la théorie médicale gréco-islamique de référence à l’époque.

Le premier écrit de ce type est celui du célèbre théologien hanbalite Abd al-Rahman Ibn Al-Jauzi (m. 1200) qui a rédigé deux livres traitant de médecine : le premier concernant la médecine des maladies physiques Luqat al-manafi fi al-Tibb (Gain des bienfaits en médecine), et le second concernant la médecine spirituelle des maladies de l’âme Al-Tibb al-ruhanani (La médecine spirituelle). Le premier ouvrage contient une présentation de la théorie médicale gréco-islamique à laquelle il ne présente aucune opposition. Ibn al-Jauzi fait une liste de maladies avec leurs traitements, arrangée à la manière des ouvrages médicaux de l’époque, et étonnamment il y a peu de références aux hadiths. Ces derniers sont essentiellement mentionnés dans le second ouvrage en rapport avec les vertus thérapeutiques de la prière et des incantations sur l’âme.

Le plus ancien ouvrage connu contenant les commentaires d’un médecin est celui de Muhammad ibn Yusuf al-Birzali (m. 1239). Ce spécialiste du hadith a rapporté les explications de son maitre en hadith et médecin Abd al-Latif Al-Baghdadi (m. 1231) au sujet des hadiths médicaux contenu dans le recueil d’Ibn Maja Sunan. Cet ouvrage, nommé Al’arba’in attibiyya (Les quarante médicales), avait pour essentiel objectif le mérite religieux.

Un autre médecin, ophtalmologue, Ala' al-din al-Kahhal Ibn Tarkhan (m. 1320) s’est aussi intéressé à la médecine prophétique. Son ouvrage a pour titre Al-ahkam al-nabawiya fi al sina’a attibiyya (Les jugements prophétiques dans l’art médical). Ce livre contient 40 hadiths au sujet de maladies spécifiques et de prévention de santé et 40 autres hadiths sur des méthodes variées de traitement. Ibn Tarkhan utilise pour son ouvrage de nombreuses sources de hadiths : les six grands recueils de hadiths (le Sahih de Bukhari et de Muslim, les Sunan d’Abu Daoud, d’Ibn Maja, d’al-Tirmidhi et d’al-Nisai ainsi que Al-Muwatta de Malik) mais aussi les compilations de hadiths d’Ibn Al-Sunni et Abu Nuaim. Il fait référence à l’ouvrage d’Al-Baghdadi et à des autorités médicales comme Ibn Sina (Avicenne) et Al-Razi (Rhazès).

Un ouvrage marquant sur le sujet est celui du théologien savant en hadith chaféite Muhammad al-Dhahabi (m. 1348), Al-Tibb al-nabawi. Il utilise comme source de hadiths les six recueils mentionnés plus haut mais aussi des hadiths issus des Sunan d’Al-Baihaqi et de l’ouvrage de médecine prophétique d’Abu Nuaim. Il contient par ailleurs les commentaires médicaux des deux médecins cités plus haut, Al-Baghdadi et Ibn Tarkhan.

L’ouvrage se présente comme un véritable traité de médecine et se divise en trois parties. La première partie est une présentation explicative de la théorie gréco-islamique. La deuxième partie classifie par ordre alphabétique des plantes à usage médicinal et d’autres traitements. La troisième partie contient une description de maladies et de leurs traitements. Al-Dhahabi mentionne des hadiths mais aussi des éléments du savoir médical gréco-islamique non contenu dans les hadiths. Il cite Hippocrate et Galien ainsi que d’autres médecins médiévaux islamiques. Cet ouvrage est similaire à celui d’Ibn al-Jauzi à la différence qu’Al-Dhahabi va profiter des analyses médicales réalisées par Al-Baghdadi et Ibn Tarkhan pour enrichir son travail.

Nous avons donc vu que cette troisième phase est marquée par l’évolution des ouvrages de médecine prophétique en de véritables traités de médecine à la manière gréco-islamique grâce notamment à la contribution de deux médecins, Al-Baghdadi et Ibn Ṭarkhan. Il est à noter qu’à ce stade, il n’y a aucune objection théologique à la médecine gréco-islamique et même, au contraire, celle-ci est acceptée pleinement comme la théorie de référence.

IV) Au XIVe siècle, la critique de la médecine gréco-islamique et son incompatibilité supposée avec l’islam

Dans cette dernière phase, le théologien hanbalite Ibn al-Qayyim (m. 1350), élève d’Ibn Al-Taymiyya, va être à l’origine d’une médecine prophétique qui veut se différencier clairement de la médecine gréco-islamique, marquant un tournant avec ses prédécesseurs.

Son ouvrage Al-Tibb al-nabawi constitue une partie d’un plus grand ouvrage de théologie, Zaad al-ma’ad fi hadi khayr al-ibad Muhammad (Se préparer pour l'au-delà en adoptant la conduite du Prophète). Il commence ainsi son ouvrage : « Voici quelques chapitres profitables concernant la guidance du Prophète dans le domaine de la médecine qu’il a pratiquée et décrite. Nous exposerons ce qu’elle contient de sagesse que les cerveaux des plus grands médecins sont incapables d’atteindre. Leur médecine est à la médecine prophétique ce que les remèdes de grand-mère sont pour la leur. »

Il considère que la médecine prophétique est incomparablement supérieure à la médecine gréco-islamique et le répète à plusieurs reprises : celle-ci est « certaine, formelle, divine, elle émane de la Révélation, de le Prophétie et de la perfection de la raison » tandis que la médecine gréco-islamique est imparfaite, résultat d’observations, d’expérimentations et d’interprétations humaines faillibles. Les médecins sont alors qualifiés de sots et d’ignorants, incapables d’appréhender cette connaissance divine qu’est la médecine prophétique.

Il explique les limites de la médecine gréco-islamique :

- Elle ne comprend pas les maladies du cœur (l’athéisme, le polythéisme, les péchés, l’insouciance, le doute, le désir, etc.) dont le traitement religieux est indispensable pour la guérison des corps.

- Elle ne reconnait pas les maladies provoquées par les djinns (certaines formes d’épilepsie, la peste et les maladies contagieuses), la sorcellerie et le mauvais œil dont le traitement est aussi religieux.

- Elle est incapable de traiter les maladies de l’âme comme la dépression et l’angoisse qui nécessitent aussi un traitement spirituel divin.

- Elle ne pratique pas les remèdes par la roqya (récitation du Coran) pour soigner certaines maladies physiques. Il évoque cela pour traiter une piqûre de bête venimeuse ou une morsure de scorpion, mais aussi pour traiter l’eczéma ou les plaies cutanées.

Il explique que « la médecine prophétique ne profite pas à beaucoup de malades » car elle n’est efficace « que pour celui qui l’accepte, croit en la guérison à travers elle, et la reçoit avec une parfaite croyance et soumission », ajoutant que « la médecine prophétique ne convient qu’aux corps bons, tout comme le Coran ne convient qu’aux âmes bonnes et aux cœurs vivants ».

Son rapport à la médecine gréco-islamique est tout de même ambivalent. Il n’en rejette que les éléments qu’il estime incompatibles avec l’islam. Il cite à certains endroits des médecins grecs comme Hippocrate et Galien mais aussi Rhazès, tout en les insultant d’arriérés à d’autres endroits, notamment Avicenne.

Ultérieurement, les plus célèbres ouvrages de médecine prophétique comme ceux d’Ibn Al-Muflih (m. 1362) et d’Al-Suyuti (m. 1505) ne sont guère différents de celui d’Ibn Al-Qayyim et n’apportent aucun élément nouveau.

Page d'introduction d'une copie manuscrite de l'ouvrage de médecine prophétique d'al-Dhahabī datant de 957 H (1550 JC)
Page d'introduction d'une copie manuscrite de l'ouvrage de médecine prophétique d'al-Dhahabī datant de 957 H (1550 JC)
Dans cette dernière phase, marquée essentiellement par la contribution d’Ibn Al-Qayyim, la volonté est de rendre l’autorité au Kitab et à la Sunna dans le domaine de la médecine jusqu’ici attribuée aux médecins gréco-islamiques. Il s’agit d'« islamiser » la médecine qui est considérée comme une science à la fois profane et sacrée et de considérer les traditions médicales prophétiques comme issue d’une révélation divine.

Un débat oppose depuis les partisans de l’avis que d’une médecine prophétique divine à ceux qui la considèrent comme une médecine primitive traditionnelle bédouine. C’est l’avis du grand historien Ibn Khaldoun (m. 1406) qu’il a exprimé dans son ouvrage Al-Muqaddimah :

« Quant aux bédouins civilisés, ils ont leur médecine à eux, fondée surtout sur l’expérience individuelle. Ils la tiennent de leurs cheikhs et des vieilles femmes de la tribu. Elle peut parfois être bonne. Pourtant, elle ne repose sur aucune loi naturelle et sa thérapeutique n’est pas conforme à la médecine des humeurs. Les Arabes connaissaient bien cela et avaient leurs médecins célèbres comme Al-Harith Ibn Kaladah et bien d’autres. Les traditions relatives au Prophète mentionnent une médecine de type bédouine. Elle n’a rien à voir avec la révélation divine. C’était seulement des coutumes arabes, et si on la cite, c’est à propos d’incidents de la vie du Prophète au même titre que d’autres usages de son temps. »

Il ajoute : « Muhammad a été envoyé pour nous enseigner la loi religieuse et non la médecine ou toute autre profession profane. Lorsqu’il donna des conseils pour féconder des palmiers, il avoua à ces compagnons : "Vous vous y connaissez bien mieux que moi en ce genre de choses." On ne doit donc donner force de loi à aucune des indications médicales de la tradition authentique, car rien n’indique qu’il faille le faire. »

Que doit-on retenir ?

A partir d’un nombre restreints de hadiths, une abondante littérature théologique dite de « médecine prophétique » s’est développée parallèlement à la progression de la médecine gréco-islamique.

Il a existé plusieurs types d’ouvrages: tout d’abord des recueils de hadiths dont la motivation était le mérite religieux, puis des écrits sur le modèle des traités médicaux gréco-islamiques intégrant les recommandations prophétiques. Ces travaux ne se sont pas opposés à la médecine gréco-islamique mais l’essor de cette dernière a stimulé l’intérêt des théologiens pour cette discipline. Enfin, l’ouvrage d’Ibn al-Qayyim, en rupture avec ces prédécesseurs, a fait de « la médecine prophétique » une science d’origine divine supérieure à la médecine gréco-islamique.

De nos jours, la popularité de la médecine prophétique d’Ibn Al-Qayyim est incontestable dans le monde musulman malgré la réfutation de l’origine divine des pratiques médicales du Prophète. Il serait intéressant d’approfondir les raisons de la résurgence de cette pratique à l’époque contemporaine.

*****
Hejer Lemeyth est médecin hospitalier cardiologue et collabore dans le groupe Facebook Le Débat Continu.

Bibliographie
Emilie Savage-Smith, Médecine, dans Histoire des sciences arabes, vol 3, éd. Seuil R. Rashed 1997.
Manfred Ullmann, Islamic medicine, Edimbourg 1978.
Plinio Prioreschi, A History of Medicine: Byzantine and Islamic medicine, Horatius Press 1996
Irmeli Perho The Prophet's Medicine: A Creation of the Muslim Traditionalist Scholars, Finnish Oriental Society, 1995
Ibn al-Qayyim al-Jawziyya, L’authentique de la médecine prophétique, ed. Tawbah 2017.
Ibn Khaldun, The Muqaddimah – An Introduction to History, Franz Rosenthal, et al. Broché 2015
Philippe Grenon, Compete or Complete: A Contextualist Approach on Prophetic Medicine, Thesis for Master of Arts 2018 Institute of Islamic Studies McGill University, Montreal.




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17.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 15/04/2021 06:18 | Alerter
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@milouda la distinction savoir/connaissance est décrite en pédagogie comme la différence entre une information transmissible à l'extérieur (le savoir) et un sentiment intérieur, un acquis personnel interne, (la connaissance). L'un se transforme en l'autre en permanence au gré des explications...

@101 Le mot "révélation" désigne un évènement particulier, quand une transmission de savoir devient une connaissance. Cela s'applique aussi bien aux révélations divines (Moise, Mahomet) qu'à l'identification d'un coupable lors d'un aveu...

16.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 15/04/2021 06:07 | Alerter
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@milouda Jésus a explicitement dit "je le suis" quand on lui a demandé s'il était le fils de Dieu. (Marc 14:62).
@101 Il y a des raisons politiques, car il se prétendait aussi roi des juifs (là c'est Pilate qui lui demande, (Marc 15) et il répond "tu le dis"), mais il est clair que les raisons religieuses sont importantes.
Votre histoire d'"imposteur" me fait penser au traité des 3 imposteurs (Moise, Jésus, Mahomet) qui fit les délices de l'Europe depuis le XIIIème siècle. Attribué à Averroes, ou à Frederic II, il est (sans doute) le point de départ de l'athéisme européen...

15.Posté par Premier Janvier le 12/04/2021 16:18 | Alerter
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En religion le mot c'est le mot révélation qui signifie savoir. D'ou l'expression les prophètes ont eu une révélation.

14.Posté par Milouda le 12/04/2021 14:35 | Alerter
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Pardon. Ce n'est pas exactement ça. Je crois qu'il lui répond c'est toi qui sait.
C'est surement le mot science qui résumé le mieux le sens du mot savoir.
On prend toujours connaître et savoir comme étant synonymes tandis qu'ils disent des notions différentes.
Un des exemples qui résume le mieux la différence entre connaissance et savoir c'est prendre comme référence l'exemple du feu.
Le connaître c'est l'avoir déjà vu, comprendre à quoi ça sert, comment ça né, ses effets etc. Ca c'est le connaître.
Lorsque l'on dit par exemple du feu que ça brûle, même si l'on comprend ce que ça signifie on ne peut le savoir que lorsque l'on c'est soi même brûlé. Même si l'on a compris ses effets tant que l'on n'a pas ressenti soi même ses effets on ne sait pas.
C'est surement ce que signifie la formule c'est toi qui sait.

13.Posté par Premier Janvier le 11/04/2021 18:45 | Alerter
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Jésus dérangeait l'ordre établi c'est pour cela qu'il a été liquidé. L'Histoire n'est en vérité remplie que de cela. Seulement l'homme ayant toujours le désir de se refaire une virginité, afin d'amoindrir ses penchants dégueulasses il trouve toujours le moyen de broder un récit qui puisse l'auto-valider. Le mec était un imposteur, un mégalomane et tout le bordel. Et roule ma poule.

12.Posté par Premier Janvier le 11/04/2021 18:14 | Alerter
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Bien sur que Jésus a été assassiné pour des raisons politiques.

11.Posté par Milouda le 11/04/2021 17:25 | Alerter
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Ha non! Il ne lui a pas répondu. Lorsque Jésus a demandé à dieu s'il était son père il ne lui a pas répondu. Il lui a fourni une réponse énigmatique. Il lui a répondu c'est Il qui est ton père.

10.Posté par Premier Janvier le 11/04/2021 17:16 | Alerter
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Et non François. Si l'on dit de quelque chose qu'il se trouve quelque part c'est que l'on en dit que l'on ne le cherche pas.
La science ne peut que trouver ce qui était déjà là.

9.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 11/04/2021 12:05 | Alerter
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@101 La concurrence de la religion dont je parlais est l'alliance de la science et de la philosophie situées toute deux explicitement dans le non religieux.

Votre histoire de "créateur" est exclusivement religieuse. Qui s'en préoccupe autrement ?

8.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 11/04/2021 12:01 | Alerter
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@milouda Vous manquez d'informations précises: Jésus a bien été assassiné pour des raisons religieuses: il se prétendait fils de Dieu ce qui a irrité. Au passage, cette prétention irrite toujours...

7.Posté par Milouda le 10/04/2021 18:57 | Alerter
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Jésus a été assassiné pour des raisons politiques. Et la religion n'avait rien à voir dans l'affaire. La raison. Lol François.

6.Posté par Premier Janvier le 10/04/2021 18:46 | Alerter
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François vous tenez le discours de quelqu'un qui confond le créateur et l'homme. Il n'y a de concurrence que dans votre esprit.
Comment l'homme pourrait t-il concurrencer l'origine de l'origine.
Tout à toujours été là et l'homme ne fait que le trouver.
Il y a un créateur (on met ce que l'on veut derrière ce mot) puis il y a l'homme.
L'homme ne peut pas prendre la place du créateur.
Il ne peut pas être lui même une origine. Il ne peut qu'en avoir une.
Vous confondez votre anti religiosité et ce qui existe.
Et c'est un athée qui parle.
Vous les confondez parce que tout ce qui peut être pensé existe.
Je ne suis pas pro religion par exemple. Votre logiciel a besoin d'opposition
aussi je ne suis pas un interlocuteur intéressant pour vous.
Les contraires sont des opposés mais les opposés pas forcément contraires.
Les contraires sont des synonymes. Les opposés ont besoin d'une idéologie. Ni être anti ni être pro ne sont une idéologie.
Ce sont de mêmes positions qui jamais ne peuvent être départagées.

5.Posté par fatima le 10/04/2021 14:13 | Alerter
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Et le Canon d'Avicenne dans tout ça?

4.Posté par Hanane Alaoui le 10/04/2021 13:59 | Alerter
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Je propose une série d'articles à publier dans les semaines à venir :

- Comment le prophète est-il devenu astrophysicien ?
- Comment le prophète est-il devenu généticien ?
- Comment le prophète est-il devenu épidémiologiste ?
- Comment le prophète est-il devenu paléontologue ?

Pour le dernier cité, c'est très simple : c'est Allah qui a créé les roches sous terre avec des faux fossiles de dinosaures dedans pour tromper les mécréants qui inventeront plus tard l'évolution des espèces. Pour les trois premiers, je vous laisse pressurer les textes historiques pour leur faire raconter n'importe quoi, vous avez l'air d'être spécialiste.

3.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 10/04/2021 09:15 | Alerter
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"Les religions se sont toujours intéressées aux sciences et philosophies."
C'est bien entendu le contraire qui est vrai, la vérité religieuse étant par définition hostile aux explications et conceptualisation rationnelles, gestion de la concurrence oblige...

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