Mercredi, deux gardiens de la paix ont été mis en examen dans le dossier visant la mort de deux adolescents en 2005 dans un transformateur EDF de Clichy-sous-Bois, apprend-on jeudi de source judiciaire.
Les deux policiers, qui avaient été entendus initialement en novembre en qualité de témoins assistés, sont finalement poursuivis pour "non-assistance à personnes en danger". Trois autres gardiens de la paix restent témoins assistés dans l'affaire.
Le juge d'instruction de Bobigny (Seine-Saint-Denis) Olivier Géron va prochainement notifier à toutes les parties la fin de l'information judiciaire.
Un délai de vingt jours sera ouvert pour d'éventuelles d'investigations complémentaires, après quoi parquet et juge d'instruction se prononceront sur le renvoi en correctionnelle des deux suspects, dit-on de même source. Les délais légaux rendent impossible la tenue d'un procès avant les élections présidentielles.
Le Syndicat général de la police (SGP-FO) s'indigne dans un communiqué de la mise en examen des deux gardiens de la paix, qui font à ses yeux office de "boucs émissaires".
"Dans un contexte politique différent, mes collègues n'auraient certainement pas été mis en examen. C'est inacceptable! La police ne doit pas être le bouc émissaire", déclare Nicolas Comte, secrétaire-général du SGP-FO.
"Encore une fois, les responsables politiques sont en train de se défausser sur les fonctionnaires de police", ajoute-t-il.
Poursuivis par des policiers, trois adolescents s'étaient réfugiés dans un transformateur EDF. Deux d'entre eux, Zyed Benna et Bouna Traoré, sont morts électrocutés. Le troisième, Muhittin Altun, a été gravement blessé.
Nicolas Sarkozy, qui n'a pas réagi immédiatement jeudi, avait rejeté la responsabilité de la police le 10 décembre. La hiérarchie de la police et son ministère ont refusé jusqu'ici de suspendre les policiers en cause dans le drame.
Les deux policiers, qui avaient été entendus initialement en novembre en qualité de témoins assistés, sont finalement poursuivis pour "non-assistance à personnes en danger". Trois autres gardiens de la paix restent témoins assistés dans l'affaire.
Le juge d'instruction de Bobigny (Seine-Saint-Denis) Olivier Géron va prochainement notifier à toutes les parties la fin de l'information judiciaire.
Un délai de vingt jours sera ouvert pour d'éventuelles d'investigations complémentaires, après quoi parquet et juge d'instruction se prononceront sur le renvoi en correctionnelle des deux suspects, dit-on de même source. Les délais légaux rendent impossible la tenue d'un procès avant les élections présidentielles.
Le Syndicat général de la police (SGP-FO) s'indigne dans un communiqué de la mise en examen des deux gardiens de la paix, qui font à ses yeux office de "boucs émissaires".
"Dans un contexte politique différent, mes collègues n'auraient certainement pas été mis en examen. C'est inacceptable! La police ne doit pas être le bouc émissaire", déclare Nicolas Comte, secrétaire-général du SGP-FO.
"Encore une fois, les responsables politiques sont en train de se défausser sur les fonctionnaires de police", ajoute-t-il.
Poursuivis par des policiers, trois adolescents s'étaient réfugiés dans un transformateur EDF. Deux d'entre eux, Zyed Benna et Bouna Traoré, sont morts électrocutés. Le troisième, Muhittin Altun, a été gravement blessé.
Nicolas Sarkozy, qui n'a pas réagi immédiatement jeudi, avait rejeté la responsabilité de la police le 10 décembre. La hiérarchie de la police et son ministère ont refusé jusqu'ici de suspendre les policiers en cause dans le drame.