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Sur le vif

Cholet endeuillé après des crimes commis au nom d'un « Dieu catholique »

Rédigé par Radjaa Abdelsadok | Mardi 17 Novembre 2020 à 18:00

           


Cholet endeuillé après des crimes commis au nom d'un « Dieu catholique »
Les agressions mortelles survenues samedi 14 novembre à Cholet (Maine-et-Loire) ont choqué cette commune du Maine-et-Loire. Vers les coups de 16 h, dans le quartier Tuilerie-Leclerc, un homme croise la route de deux personnes âgées qu'il décide de tuer. La première victime est un homme de 82 ans. Sa femme, 81 ans, est grièvement blessée. La troisième victime qu'il rencontrera sur son périple sanglant sera un homme de 61 ans.

Le tueur présumé, interpellé le même jour à son domicile après un signalement, a reconnu les faits. Des traces de sang « importantes » ont été retrouvées à son appartement. Agé de 35 ans, l’individu a déclaré en garde à vue être catholique et qu’il a été « guidé par Dieu pour agir ».

« Dieu lui aurait dit de s'en prendre à eux, ce qu'il a fait, et il est rentré chez lui », rapporte le procureur de la République d'Angers, Eric Bouillard. « Dieu, le Dieu catholique, lui aurait dit qu’il fallait aussi de s’en prendre à un autre », indique-t-il. Selon l'enquête, les trois victimes n'ont pas de lien avec le suspect.

L'arme des agressions est « a priori un objet contondant ou coupant ». « Il n'y a pas de caractère terroriste pour l'instant de revendiqué et pas de décapitation comme la rumeur est partie dans ce sens », a précisé le procureur de la République, qui évoque « un déchainement de violence » envers les victimes.

Le procureur de la République d'Angers a dressé le portrait de cet homme est décrit comme « perturbé » par son voisinage. Âgé de 35 ans, il aurait fait un burn-out qui l’a conduit en 2018 à faire un séjour sous contrainte en hôpital psychiatrique dont il est sorti l'été dernier. L’homme, connu pour des délits de droit commun, vient de nouveau d’être hospitalisé sous contrainte en psychiatrie.

« A titre personnel, je trouve cela totalement scandaleux . C’est un peu facile, les familles ont besoin pour faire leur deuil que quelqu’un qui a commis des crimes aussi horribles soit poursuivi et puni », a fait savoir le maire de Cholet, Gilles Bourdouxleix, auprès de Ouest-France. « Voilà quelqu’un qui était encore en psychiatrie il y a quelques mois. On a considéré qu’il était guéri. Ce n’était visiblement le cas. Il y a une faute quelque part. (…) J’espère qu’à un moment donné le suspect sera jugé. »]i

Les agressions ont été extrêmement violentes. Une cellule d'écoute psychologique à destination des habitants du quartier a été mise en place dans les locaux du centre technique municipal de la ville de Cholet.




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier Janvier le 18/11/2020 22:06 | Alerter
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La plupart des prisonniers sont des névrosés.
La plupart d'entre nous tout court sommes des névrosés qui s'ignorent.
La plupart des prisonniers n'ont rien à faire en prison.
Seulement dès lors qu'il s'agit d'affaires hors normes, comprendre auxquelles on crédite une valeur, il se met à y avoir les bons et les mauvais névrosés.
Par exemple et au hasard les islamiques. Ceux-là quant à eux sont très lucides et sont l'islam total. Lol.

2.Posté par rami le 22/11/2020 16:12 | Alerter
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1 le covid n'a-il pas persuadé tous les Français que le" meilleur système de santé du monde" manque cruellement de lits ?
2 les hôpitaux psychiatriques n'échappent pas à la règle: " avant de soigner trouver un lit disponible ! "
3 si cet homme, tueur présumé est hospitalisé, c'est qu'il est réellement très malade psychiquement.
4 le maire de Cholet ne sait pas ça ? ou le maire de Cholet le sait, mais il pense surtout à sa réélection, en jouant à l'homme scandalisé...populiste ? est-il ignorant ou hypocrite ?

3.Posté par rami le 22/11/2020 16:42 | Alerter
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le maire de Cholet ne sait donc pas qu'en psychiatrie il existe , comme en médecine, des maladies chroniques qui nécessitent parfois des hospitalisations et qu'ensuite le malade peut rentrer chez lui, non pas guéri mais stabilisé...stabilisation qui peut être fragile et nécessiter quelques mois plus tard une nouvelle hospitalisation ?
C'est étonnant cette ignorance, car le maire d'une ville peut être amené a demander une hospitalisation en psychiatrie pour un patient en état de crise sur la voie publique...et ça doit lui être déjà arrivé...à ce maire de Cholet...il ne s'est donc jamais interrogé sur le devenir des personnes pour lesquelles il a été sollicité en vue d'un internement ?
Je rêve d'un homme politique compétent, informé et honnête...capable de dire la vérité à ses administrés..." oui ça arrive qu'un malade mental dans un état de démence réalise un crime de sang, oui c'est vers un hôpital psychiatrique qu'un tel malade doit être dirigé et soigné, oui cet homme sera jugé pour son crime, il sera peut-être reconnu irresponsable et ne sera pas emprisonné, mais c'est la Justice qui décidera de son sort.. et il devra peut-être passer le restant de ses jours hospitalisé à la demande de la Justice."

Ras-le-bol de ses élus dont le niveau des réactions semble parfois celui du "café de commerce".


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