Hier, Jacques Chirac a rendu hommage à l'ancien chef du gouvernement libanais Rafic Hariri, assassiné à Beyrouth en février 2005.
"Il est des douleurs qui ne passent pas", a déclaré M. Chirac lors d'une cérémonie à l'Institut du monde arabe, (Ima), à Paris.
"Pour nous tous, ses parents et ses amis, la blessure est inguérissable", a poursuivi le chef de l'Etat en présence de la veuve du Premier ministre disparu, Nazek Hariri, et de l'ancien secrétaire général de Nations unies Kofi Annan.
"Son coeur était généreux, son contact chaleureux et son amitié indéfectible. Son courage, sa ténacité, son énergie emportaient les obstacles. Sa force de persuasion gagnait ses interlocuteurs. Auprès de lui, on se sentait plus grand que soi-même", a-t-il ajouté devant quelques centaines de personnes réunies dans un amphithéâtre de l'Institut.
Milliardaire sunnite étroitement lié à la France et à l'Arabie saoudite, Rafic Hariri a été l'artisan de la reconstruction d'un Liban dévasté par la guerre civile de 1975-1900. L'ancien Premier ministre s'était dressé contre la Syrie, alors puissance tutélaire, quelques mois avant sa mort.
"En revendiquant bien haut un Liban souverain, indépendant, libre et démocratique, Rafic Hariri avait rendu aux Libanais leur dignité et leur fierté. En le frappant, c'est aussi l'honneur d'un peuple qu'on a voulu atteindre et briser", a dit Jacques Chirac. "S'ils ont pu tuer l'homme, les criminels n'ont fait qu'amplifier l'écho de son message".
"Il est des douleurs qui ne passent pas", a déclaré M. Chirac lors d'une cérémonie à l'Institut du monde arabe, (Ima), à Paris.
"Pour nous tous, ses parents et ses amis, la blessure est inguérissable", a poursuivi le chef de l'Etat en présence de la veuve du Premier ministre disparu, Nazek Hariri, et de l'ancien secrétaire général de Nations unies Kofi Annan.
"Son coeur était généreux, son contact chaleureux et son amitié indéfectible. Son courage, sa ténacité, son énergie emportaient les obstacles. Sa force de persuasion gagnait ses interlocuteurs. Auprès de lui, on se sentait plus grand que soi-même", a-t-il ajouté devant quelques centaines de personnes réunies dans un amphithéâtre de l'Institut.
Milliardaire sunnite étroitement lié à la France et à l'Arabie saoudite, Rafic Hariri a été l'artisan de la reconstruction d'un Liban dévasté par la guerre civile de 1975-1900. L'ancien Premier ministre s'était dressé contre la Syrie, alors puissance tutélaire, quelques mois avant sa mort.
"En revendiquant bien haut un Liban souverain, indépendant, libre et démocratique, Rafic Hariri avait rendu aux Libanais leur dignité et leur fierté. En le frappant, c'est aussi l'honneur d'un peuple qu'on a voulu atteindre et briser", a dit Jacques Chirac. "S'ils ont pu tuer l'homme, les criminels n'ont fait qu'amplifier l'écho de son message".