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Points de vue

Ce que la sourate Al-Wāqi‘a - l’Événement révèle comme vertus spirituelles

Rédigé par | Vendredi 7 Août 2020 à 11:00

           


Ce que la sourate Al-Wāqi‘a - l’Événement révèle comme vertus spirituelles
La Tradition nous apprend que la force spirituelle de la sourate 56 Al-Wāqi‘a est telle qu’elle fut comptée parmi celle qui firent blanchir les cheveux du Prophète Muhammad. Ayant été révélée à La Mecque, elle possède les caractéristiques des sourates mecquoises : interpellation adressée à l’humanité dans son ensemble, discours visant à éveiller les consciences, style allusif voire parfois énigmatique, formules concises destinées à bousculer l’intelligence humaine… Le style interrogatif, haletant et marqué par des interruptions et des suspensions, vise à défier l’esprit humain, à le mettre en alerte, en éveil.

Lire le Coran dans une traduction en français faite par Muhammad Hamidulah

Il existe plusieurs hadiths faisant référence aux vertus spirituelles de la sourate Al-Wâqi‘a, parmi lesquels celui où le Prophète dit que « quiconque récite Al-Wāqi‘a chaque soir échappera pour toujours à l’indigence » ; ou encore « Al-Wāqi‘a est la sourate de la richesse ; lisez-la et apprenez-la à vos enfants ! ».

Faut-il en déduire que l’homme doit réciter cette sourate uniquement afin de s’assurer uniquement le bien-être matériel ou, plus subtilement, afin de se consacrer à Dieu une fois sa subsistance terrestre assurée ? La seconde probabilité nous parait plus fondée.

Ce que sont les trois groupes d’humains dont la sourate fait référence

Cette sourate présente des affinités avec celle qui précède « Le Tout Miséricordieux » (Al-Raḥmān) et celle qui suit « Le Fer » (Al-Ḥadīd). Toutes les trois nous rappellent les bienfaits de Dieu envers l’Homme ainsi que le devoir de rendre grâce à son Seigneur et de ne pas se montrer ingrat envers Lui.

Le titre de la sourate « L’Evènement » est généralement interprété comme étant l’arrivée de l’Heure ou le Jugement dernier ; la sourate traite de la justice qui sera rendue aux hommes au Jour Dernier et de leur rétribution. Le thème central est donc la destinée ultime de l’humanité, destinée devant passer par un cataclysme, d’où le nom de la sourate : « L’Evènement ». Ses versets semblent s’organiser autour de trois séquences :

– Du verset 1 à 56 : Dieu y expose le destin eschatologique des humains qui seront répartis en trois catégories (les « gens de la droite », les « gens de la gauche » et les rapprochés).

– Du verset 57 à 74 : Dieu interpelle l’Homme sur sa condition ici-bas, et cela en le replaçant dans son environnement naturel pour l’amener à réaliser son indigence radicale.

– Du verset 75 à 96 : Dieu prend à témoin le Coran pour rappeler à l’homme l’épreuve de vérité qui consiste à passer de la vie à la mort. Avant de conclure sur les trois groupes d’humains qu’Il a déterminés au début de la sourate.

La sourate distingue trois groupes : les « gens de la droite » (asḥāb al-maymana, asḥāb al-yamīn), les « gens de la gauche » (ashāb al-mash’ama, asḥāb al-shimāl) et les « devanciers » (al-sābiqūn), tout comme le verset 32 de la sourate 35 : « Certains se sont fait du tort à eux-mêmes (gens de la gauche), d’autres se conforment avec modération (gens de la droite) et d’autres qui sont les premiers à faire le bien (devanciers) ».

De façon schématique, les commentateurs spirituels du Coran décrivent ainsi les trois groupes :

1- Les « gens de la droite » ou « de la droiture » – c’est-à-dire de l’éthique – constituent le lot des bons croyants : ils ont cru aux messages de Dieu et ont agi en conséquence. Ils demeurent cependant « voilés » car prisonniers des apparences. Cela ne les empêchera pas – grâce à la Misericorde divine – de jouir dans l’au-delà de demeures dotées, entre autres bienfaits, « d’une eau ruisselante et de fruits à foison ».

2- Les « gens de la gauche » ou qui « gauchissent » la vérité sont ceux qui se montrent ingrats envers Dieu ; ils sont promis à une « fumée noire sans générosité ni fraîcheur ». Dieu ne les abandonne pas pour autant et les cerne de questions pour les mener à Le reconnaître comme leur Seigneur (rabb), source de toute création et de tout bienfait. Ces admonestations s’adressent également à tout un chacun.

3- Les « devanciers », enfin, constituent l’élite spirituelle de l’humanité ; ils sont peu nombreux à toute époque. Ces « rapprochés » de Dieu désigneraient les prophètes et les saints. Ils ont pour demeures les « paradis du bonheur ».

Ce que la sourate Al-Wāqi‘a - l’Événement révèle comme vertus spirituelles

La perspective d’une inversion qu’impose l’histoire métaphysique à l’histoire physique des hommes

Deux versets de cette sourate ont déconcerté des Compagnons et fait pleurer ‘Umar : « (Il y eut) une multitude (de saints) parmi les premiers et (il y en aura seulement) un petit nombre parmi les derniers » (13-14). L’islam étant la dernière religion révélée, cela revenait à dire que les croyants des religions antérieures seraient plus nombreux au Paradis que les musulmans venus tardivement dans l’histoire de l’humanité. Une révélation ultérieure vient les soulager de ce tourment : « Une multitude parmi les premiers et une multitude parmi les derniers » (39-40).

Un hadîth confirme cette perspective, et vient renforcer l’inversion qu’impose l’histoire métaphysique à l’histoire physique des hommes : « Nous sommes les derniers, (nous serons) les premiers le Jour du jugement. » Comment ne pas évoquer cette parole du Christ : « Les derniers seront les premiers, et les premiers seront derniers. » (Evangile de Mathieu, XX : 16)

Un sens interne à la communauté de l’islam est également avancé à propos de ces versets puisque le Prophète affirmait que « ma communauté est semblable à la pluie : on ne sait pas quel est le meilleur, son début ou sa fin ». Pour les soufis, cela signifie également qu’à la fin des temps les saints resteront toujours aussi nombreux qu’ils l’étaient auparavant : 124 000, soit le nombre total des prophètes qu’a connu l’humanité.

Plusieurs interprétations, cependant, marquent l’intemporalité de ce qui est entendu par le terme Wâqi‘a. Pour certains (Ibn ‘Arabî, Ibn ‘Ajîba…), les « gens de la droite » sont ceux qui se trouvaient à la droite d’Adam au jour du Pacte primordial, et il en va de même pour ceux de la gauche ; le Prophète les aurait vus ainsi lors de son Ascension (Mi‘râj).

Le « péché majeur », évoqué au verset 46, ne serait d’ailleurs rien d’autre qu’adorer un autre que Dieu (shirk), soit la trahison de ce Pacte primordial. On comprend dès lors pourquoi cet « événement » fait autant allusion au Big-Bang qu’au Jour du Jugement : « Déjà vous aviez connaissance de la création première ! N’allez-vous pas la méditer ? » (verset 62).

Il s’agit en fait du même « événement », intemporel car propre au Temps divin : Dieu suscite la vie telle que les hommes la connaissent, la reprend, puis l’insuffle à nouveau sous une autre forme, inconcevable pour la conscience humaine actuelle. C’est ce que suggèrent les versets 60 et 61[9]. Beaucoup de commentateurs voient dans le verset 62 la création de l’Homme, d’autres y décèlent le Kun fa-yakûn initial, le Fiat lux… le Big-Bang.

Des défis qui nous conduisent à l’actualité de notre questionnement sur la destinée humaine

Les défis adressés aux « gens de la gauche », non seulement concernent toute l’humanité mais, au-delà, ils nous conduisent à l’actualité de notre questionnement sur la destinée humaine, en ce début du XXIe siècle :

1- Le premier défi est bien sûr celui de la vie, de la source de la vie ; tout le reste en découle. Il est dit en substance aux dénégateurs : « Avez-vous observé ce que vous éjaculez (la semence humaine) ? Est-ce vous qui l’avez créé ou est-ce Nous ? Sachez que Nous sommes capable de vous faire mourir et de vous ressusciter, tout comme Nous vous avons créés auparavant d’une goutte de sperme ». Le cycle de la vie / mort / résurrection est un leitmotiv coranique (versets 58-62).

2- Puis le questionnement, voire l’interrogatoire, continue au sujet de l’agriculture, source essentielle de subsistance jusqu’à nos jours, même dans les sociétés les plus sophistiquées : « Avez-vous observé ce que vous semez ? Qui est derrière sa germination ? » (versets 63-67). Le Prophète n’avertissait-il pas : « Ne dites pas “j’ai semé”, mais “j’ai labouré” » ?

3- Puis l’eau est prise à témoin : « Avez-vous observé ce que vous buvez ? Qui vous fait descendre cette eau potable ? » (versets 68-70). Le Coran et la science contemporaine confirment que l’eau est à l’origine de toute forme de vie.

4- Enfin, le feu, si essentiel à la vie primitive comme évoluée de l’Homme, achève de confondre l’ingratitude humaine : « Avez-vous observé le feu qui vous réchauffe ? Est-ce vous qui avez créé son combustible ? » (versets 71-73)

Le verset 74 conduit ainsi l’Homme, placé face à son indigence, à l’évidence : la nécessité de glorifier Dieu et de lui rendre grâce (tasbîh). Evidence rappelée dans l’avant-dernier verset (95) : « Tout cela n’est que pure vérité et certitude », et réitérée dans le dernier verset (96). C’est d’ailleurs suite à la « descente » des versets 74 et 96 que le Prophète a enjoint aux croyants de dire durant la prière, lors du rukû‘ : « Subhâna rabbika al-‘Azîm » (Gloire à Mon Seigneur le Sublime).

Les quatre défis successifs, mentionnés plus haut, sont scellés par un « serment grandiose », cosmique, car prenant à témoin « la position des étoiles » (versets 75-76) : l’immensité et la complexité de l’univers, dévoilées par l’astrophysique contemporaine, ne rendent-elles pas ce serment d’autant plus « grandiose » ?

5- Plus loin encore, un cinquième défi décisif est lancé, la mort : en jeu de miroir avec le premier qui concerne le don de la vie : retenir la vie humaine s’enfonçant dans la mort (versets 83-87). Ce défi est mis en valeur du fait que, tout comme « l’Evénement » à l’échelle collective, la mort de l’être humain est pour chacun d’entre nous un moment de vérité et de dévoilement : « Tu étais inconscient par rapport à tout cela ; Nous avons dévoilé ce qui te recouvrait et aujourd’hui ta vue est devenue perçante ! » (Coran s 50 v 22)

Que ce soit la vie humaine elle-même, la terre et les aliments qu’elle donne, l’eau et le feu indispensables à la survie de l’homme : tout ceci est périssable ! S’imprégner de la Wāqi‘a dans notre contexte nous mène à prendre conscience de la fragilité de ces bienfaits tout autant que de leur caractère éphémère. L’homme doit constamment ramener l’origine de leurs bienfaits à Dieu. S’imprégner de la Wāqi‘a, c’est se préserver personnellement de l’indigence, et au-delà, préserver la planète et sauvegarder l’humanité. Dans notre contexte mondialisé, il ne sert à rien de se mettre individuellement à l’abri : nous sommes tous interdépendants, pour le meilleur et pour le pire.

Une sourate qui implique chacun et chacune d’entre nous ici et maintenant

La sourate ne délivre pas seulement un enseignement sur l’origine et la fin de la vie sur Terre : elle implique chacun et chacune d’entre nous ici et maintenant. En tant qu’humains, nous avons le choix de nos actes, et ainsi de déterminer notre appartenance à l’un des trois groupes mentionnés dans la sourate.

Les « gens de la gauche », par exemple, profitent égoïstement au jour le jour, et ne pensent pas aux conséquences de leurs actes pour les générations futures. Les « devanciers », quant à eux, sont « rapprochés », car ils tendent sans cesse à s’approcher de la vérité, qui est à notre époque à la fois spirituelle et scientifique.

Si le soufi est bien « le fils de l’Instant » (ibn al-waqt), il doit par là-même être « le fils de l’Evénement ». Mais désormais, c’est toute l’humanité qui est convoquée pour atteindre un niveau de conscience suffisant permettant de sauvegarder à la fois l’âme individuelle et l’Âme universelle, le corps humain et le corps de la planète.

*****
Première parution du texte sur le site de la fondation Conscience soufie, présidée par Eric Geoffroy.

Lire aussi :
Avec « Lyre le Coran », Ousmane Timera à l'assaut de la citadelle coranique


Éric Geoffroy
Président de l'association Conscience soufie, Éric Geoffroy est islamologue, spécialiste du... En savoir plus sur cet auteur


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29.Posté par François Carmignola le 04/09/2020 18:43 | Alerter
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@premierjanvier.
Vous disiez qu'on peut être Breton et Français et la Nation, formée par des expressions en quelquesorte volontaires ne signifie pas uniformité. Nous sommes d'accord. C'est pour ça que je vous ai perdu....

28.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 04/09/2020 07:30 | Alerter
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Définition de EMPIRE :
voir :
https://www.cnrtl.fr/definition/empire

27.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 04/09/2020 07:23 | Alerter
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définition de NATION :
selon CNRTL (extraits) :
A. − Vx. Groupe d'hommes dont les membres sont unis par une origine réelle ou supposée commune et qui sont organisés primitivement sur un territoire. Synon. gent1, tribu.i[Ces derniers [les Bitchys] habitaient plus au sud, mais peut-être à moins de sept à huit lieues: car ces nations, comme celles du Canada, changent de nom et de langage à chaque bourgade (Voy. La Pérouse, t.3, 1797, p.62):
1. Il est bon de prévenir le lecteur pour qu'il ne se laisse pas éblouir par l'expression imposante de nation [it. ds le texte]. Elle ne signifie rien autre chose que chaque tribu de sauvages, assujettie sous un même chef, dont la langue et quelques usages diffèrent un peu des autres; en sorte qu'une nation n'est souvent pas composée de deux mille individus, et qu'on rencontre des villages ou des nations beaucoup moins considérables. Baudry des Loz.,Voy. Louisiane, 1802, pp.20-21.]i
B. −
1.
a) Groupe humain, généralement assez vaste, dont les membres sont liés par des affinités tenant à un ensemble d'éléments communs ethniques, sociaux (langue, religion, etc.) et subjectifs (traditions historiques, culturelles, etc.) dont la cohérence repose sur une aspiration à former ou à maintenir une communauté.i[Esprit, génie, humeur, moeurs d'une nation; nation barbare, civilisée, cultivée, instruite, policée. Le caractère, les opinions, et surtout les langues, constituent l'unité des nations dans l'ordre moral; et, dans l'ordre physique même, elles sont d...  

26.Posté par Premier Janvier le 03/09/2020 21:08 | Alerter
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Oui mais alors si et les choses (les faits) communs posent problèmes aux nations et les différences (idem les faits) aussi il reste quoi. Rien.
Là vous m'avez perdu. Lol.
Après je suis peut être un peu original.
Mais je n'ai rien compris. Lol. Je ne vous suis pas.

25.Posté par François Carmignola le 02/09/2020 08:55 | Alerter
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Le concept de Nation est englobant et ne signifie pas uniformité mais subordination de différences qui ne sont pas niées mais explicitement subordonnées.
C'est pour cela qu'on peut parler de "supériorité" du système national: il ajoute un principe de gouvernement nouveau et autorise l'Etat comme personne impartiale dégagé de toute contingence familiale. En cela il permet la vraie justice et la vraie puissance, appuyées, cela est nécessaire, sur le consentement des subordonnés.

L'empire qui se veut au-dessus des nations est nécessairement contraignant. Il est quoiqu'on en dise une régression et une oppression qui s'oppose à la liberté des humains.

Mais la chose est discutée, voire objet de furieuses polémiques. L'Europe supra-nationale par exemple est un empire, tout comme la oumma musulmane et il faut les rejeter l'une et l'autre, du moins à mon humble avis.

24.Posté par Premier Janvier le 01/09/2020 23:19 | Alerter
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Ha non François.
On peut par exemple être Breton mais être Français.
Etre une nation n'est pas synonyme d'uniformité. Hein.
J'en reste là mais je ne suis pas d'accord avec vos analyses. Comme D'habitude. Lol.

23.Posté par François Carmignola le 28/08/2020 07:17 | Alerter
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Vous avez raison d'associer nomadisme avec tribalisme, mode d'organisation institutionnelle ancien, toujours en vigueur dans bien des endroits au monde.
Beaucoup s'accordent à lui accorder des inconvénients voire à le critiquer fondamentalement.

On commencera par le racisme fondamental qu'on peut lui attribuer, l'appartenance à la tribu n'étant pas, par nature, destinée à être partagée avec tout le monde, l'attribution du caractère "humain" lui étant même souvent associé.

Le système "national" est considéré comme un mode d'organisation supérieur, plus propre à rassembler des populations plus larges. Le peuple juif fut sans doute l'un des premiers peuples à avoir théorisé cela, en organisant une fédération de tribus. Mieux, le concept de nation peut encore être élargi et effacer certaines différences ethniques, ce qui reste à faire dans bien des parties du monde, inutilement divisées.

22.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 25/08/2020 18:03 | Alerter
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HPGIZEH
...
Le nomadisme ne serait-il pas le plus ancien mode de vie sociale itinérante, existant encore aujourd'hui, après des dizaines de milliers d'années de survivance ? Ces unités sociales nomades formaient, et forment encore, des tribus. Celles du Hijaz au sixième et septième siècles, n’étaient que des tribus nomades caravanières (et semi-sédentaires) bien ordinaires. Idem Abraham et sa famille, idem les douze tribus d'Israel (mais là il y a un fond factuel et un nuage mythique...).
M. Jacques Attali a supervisé et signé "l'Homme nomade" (je recommande), travail considérable dont la partie prospective est très secondaire.
Voir aussi : https://youtu.be/PUwmA3Q0_OE
... au fait je suis un homme nomade ... moi aussi. Nobody’s perfect.

Pour FC : voir mon commentaire (n° 2)sur l’association l’Islam au XXIème siècle. Merci pour le vôtre, je me suis offert la commission d’enquête du sénat, instructif, pour le moins, business ‘s business, partout…

21.Posté par François Carmignola le 24/08/2020 21:25 | Alerter
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Le nomadisme est le système institutionnel qui présida aux origines du judaisme et aussi de l'islam, et qui en marque profondément bien des aspects...

20.Posté par Premier Janvier le 22/08/2020 19:10 | Alerter
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Je n'étais dans rien du tout François. Vous évoquiez le nomadisme et le décriviez. Je vous commentez juste. Vous aviez l'air d'en dire qu'il était intrinsèque aux religions. C'est à ça que je répondais.

19.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 21/08/2020 20:55 | Alerter
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Ah je vois, vous réservez vos analyses au nomadisme philosophique...

18.Posté par Premier Janvier le 21/08/2020 20:18 | Alerter
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Alors là je ne suis pas en mesure de suivre. Je ne connais rien de ce que vous dîtes.
Mea culpa, je n'étais pas dans une logique politique mais philosophique.
Je ne comprends rien de ce que vous dîtes donc je passe mon tour. Lol.

17.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 21/08/2020 19:54 | Alerter
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@premierjanvier, non non évoquer le nomadisme c'est évoquer peut être le plus ancien conflit qui structura l'histoire de l'humanité: celui qui oppose de toute éternité les éleveurs et les agriculteurs. Lisez l'"Empire des steppes" ...

Le conflit est toujours actif, il structure ce qui se passe au Sahel. Il est même mis en avant par le chef provisoire d'un ex futur ex empire (le caid moustachu Erdogan) qui se vante en public de ses ancêtres envahisseurs cavaliers. Il est utilisé par la Chine pour opprimer les ouighours...

16.Posté par Premier Janvier le 19/08/2020 16:48 | Alerter
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Il y a un vous de trop pardon. Lol.

15.Posté par Premier Janvier le 19/08/2020 16:47 | Alerter
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François. Evoquer le nomadisme revient à dire une catégorie de personnes. Ce qui revient à dire des non nomades qu'ils seraient eux aussi des personnes à part. Il me semble que les religions nomades ou non nomades n'existent pas. Ca veut donc dire que c'est un paramètre qui ne la regarde pas. Autrement elle le dirait. C'est ce qui me fait dire que vous vous divaguez.

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