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Sur le vif

Belgique : Mehdi Nemmouche, principal accusé de la tuerie du musée juif, face à la justice

Rédigé par Lina Farelli | Jeudi 10 Janvier 2019 à 17:14

           


Belgique : Mehdi Nemmouche, principal accusé de la tuerie du musée juif, face à la justice
Le procès de Mehdi Nemmouche est arrivé. Après quatre ans et demi d’emprisonnement, le principal accusé dans le quadruple meurtre perpétré au musée juif de Bruxelles le 24 mai 2014, est arrivé, jeudi 10 janvier, au box des accusés de la cour d'assises de la capitale belge. Il comparu lundi 7 janvier avec son complice Nacer Bendrer pour la première fois, lors d’une journée d’organisation d’audience où a été constitué le jury, composé de huit hommes et de quatre femmes.

Sur le banc des accusés, ce Français de 33 ans est poursuivi pour « assassinat terroriste ». Il risque la réclusion à perpétuité. Pour la partie civile, comprenant le Comité de coordination des organisations juives de Belgique (CCOJB) et l’agence gouvernementale belge de lutte contre les discriminations Unia, les preuves témoignant de la culpabilité du suspect sont « accablantes » : Mehdi Nemmouche est bel et bien l’auteur du meurtre des deux touristes israéliens, d’une bénévole française et d’un jeune employé belge. La partie civile a également insisté sur le caractère antisémite des meurtres, en insistant sur le fait que Mehdi Nemmouche et Nacer Bendrer « ont clairement ciblé les juifs ».

Mehdi Nemmouche était revenu de Syrie en 2014 où il a combattu dans les rangs de Daesh. Le tribunal de Paris l’a d'ailleurs reconnu coupable d’avoir été le geôlier de quatre journalistes français retenus en Syrie lors d’un procès en 2017. Il avait alors été décrit comme un gardien « violent » et admirateur de Mohamed Merah, auteur de la tuerie à Toulouse et à Montauban en 2012.

« Ça fait maintenant quelques années qu’il brûle de pouvoir dire sa vérité. (…) Il est très heureux de faire face à un jury. (…) Un juge citoyen, ça se place au-dessus de la raison d’État », a affirmé l’un des avocats de la défense, Sébastien Courtoy. Convaincu de l’innocence de son client, il s’est livré au média belge DH en plaidant la thèse d’un complot dont son client aurait été victime. « On a plus de 40 preuves, dont certaines qui démontrent qu’il y a eu piège », a-t-il déclaré lors de l’interview. « On ne va pas y parler de cris d’Allahou Akbar et de religion. Nous, on va parler de traces de chaussures, d’ADN, de téléphonie, d’enregistrements », a soutenu Sébastien Courtoy qui qualifie Mehdi Nemmouche de « mec charmant, (…) gentil, respectueux ».

Quant au lien présumé entre Mehdi Nemmouche et son complice Nacer Bendrer, accusé de lui avoir fourni des armes, tous deux ont nié en bloc leur proximité, établie selon les enquêteurs par les 46 contacts téléphoniques en avril 2014, moment auquel l’attaque aurait été préparée. La première audition sur le fond concernant cette affaire est prévue se tenir mardi 15 janvier prochain.




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1.Posté par Fatima le 10/01/2019 20:41 | Alerter
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En Belgique! J'ai toujours cru que ça s'était passé en France. Sans doute parce que l'on nous en a beaucoup parlé. Mais peu importe. Qu'il prenne bien cher surtout. Il a la chance d'etre jugé en Europe car dans certains autres continents du monde c'est la peine de mort pour les terroristes et assassins.


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