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Société

Attentats de janvier 2015 : ce qu'il faut savoir du procès historique, nécessaire pour les familles des victimes

Rédigé par Saphirnews | Mardi 1 Septembre 2020 à 20:25

           

Cinq ans après les attentats de janvier 2015 qui ont bouleversé la France, un procès historique s'ouvre mercredi 2 septembre. Bien que les auteurs principaux des attaques sont absents du box des accusés, ce passage par la case justice est très attendu pour les familles des victimes et l'ensemble d'une société qui a été durablement marquée par une série de drames sans précédent. Avec l'espoir d'approcher la vérité à l'issue des dix semaines d'audiences.



Attentats de janvier 2015 : ce qu'il faut savoir du procès historique, nécessaire pour les familles des victimes
C'est mercredi 2 septembre que s’ouvre devant la cour d’assises spéciale de Paris le procès de 14 suspects accusés d’être en lien avec les attentats du 7, 8 et 9 janvier 2015, perpétrés contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, à l’Hyper Cacher et à Montrouge. A cet effet, 200 victimes ou familles de victimes se sont constituées parties civiles.

Ce procès exceptionnel, initialement prévu du 4 mai au 10 juillet 2020 et reporté en raison de la crise sanitaire du Covid-19, prendra fin le 10 novembre prochain. Un procès dont il faudra garder une trace pour l'Histoire. Dans une décision de justice rendue le 30 juin, la cour d’appel a ainsi annoncé que l’intégralité des audiences seraient filmées, avançant que la prise de son et d’images représente « un intérêt pour la constitution d’archives historiques de la justice ».

Qui fait face à la justice ?

Les prévenus, soupçonnés d’avoir participé à l’organisation logistique des attaques, encourent entre 10 ans de prison ferme et la réclusion à perpétuité. Parmi eux, trois absents partis en Syrie avant les attentats seront jugés en leur absence car présumés morts, disparus, ou en cavale après avoir rejoint la zone irako-syrienne : les frères Mohamed et Mehdi Belhoucine ainsi que Hayat Boumeddiene, la femme d’Amedy Coulibaly, auteur des attentats à Montrouge et à l'Hyper Cacher. Lui comme les frères Kouachi ont été abattus par les forces de l'ordre au terme des attaques.

Accusé de complicité de crimes terroristes, Mohamed Belhoucine aurait écrit la prestation d’allégeance à l’Etat islamique d'Amedy Coulibaly et créé les adresses mail utilisés pour envoyer les instructions relatives aux attaques. Considéré comme l’un des principaux suspects par les juges, il avait aussi pour mission d’envoyer Hayat Boumeddiene en Syrie. La jeune femme, qui est la figure la plus connue de ce trio est, quant à elle, accusée d’avoir financé les armes utilisées par son mari lors des attentats.

La majorité des prévenus ont décidé de se défendre en affirmant ne pas avoir eu connaissance des intentions terroristes d’Amedy Coulibaly. On retrouve aussi parmi les 14 suspects Ali Riza Polat, accusé de « complicité d’assassinat terroriste ». L'homme, en détention, encoure la réclusion criminelle à perpétuité, accusé d'avoir joué un rôle central dans les préparatifs des attentats à travers la fourniture d'armes aux trois terroristes. Christian Raumel, poursuivi « pour association de malfaiteurs », est le seul à comparaître libre et à ne pas être jugé pour des faits de terrorisme.

Qui sont les victimes ?

Les frères Kouachi et Amedy Coulibaly auront commis en trois jours 17 meurtres. Saïd et Cherif Kouachi ouvriront le feu une première fois dans les locaux de la rédaction de Charlie Hebdo, faisant pas moins de 12 victimes le matin du 7 janvier 2015. Les journalistes et dessinateurs Stéphane Charbonnier, Jean Cabut, Philippe Honoré, Bernard Verlhac et Georges Wolinski seront abattus, de même que la chroniqueuse Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris, le journaliste Michel Renaud et le correcteur de la rédaction, Mustapha Ourrad.

Frédéric Boisseau, l’agent d’entretien de la rédaction, trouvera lui aussi la mort en croisant la route des deux terroristes. Ahmed Merabet un des policiers qui a tenté d’intercepter les malfaiteurs, sera aussi tué froidement par Cherif Kouachi.

Le lendemain, Amedy Coulibaly, qui affirmait être en lien avec le binôme meurtrier, assassinera Clarissa Jean-Philippe, une jeune policière municipale de 26 ans, d’une balle dans le dos à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine. Le 9 janvier 2015, il prendra en otage 28 personnes dans l’Hyper Cacher, à Porte de Vincennes. C’est dans ce supermarché que Yohan Cohen, Philippe Braham, François-Michel Saada et Yoav Hattab perdront la vie avant que les forces de l'ordre n’éliminent le terroriste. Un bilan qui aurait été bien plus lourd sans l'intervention héroïque de Lassana Bathily, qui travaillait à l'époque dans ce commerce parisien.

Repérés après la découverte de la pièce d’identité de Saïd Kouachi, abandonnée dans une voiture, les deux frères sont abattus le même jour après s'être retranchés dans une imprimerie à Dammartin-En-Goële, en Seine-et-Marne.

Attentats de janvier 2015 : ce qu'il faut savoir du procès historique, nécessaire pour les familles des victimes

Charlie Hebdo republie les caricatures, le CFCM appelle à l'indifférence

Souhaitant démontrer la résilience de la rédaction cinq ans après les faits, le directeur de la publication de Charlie Hebdo, Laurent Sourisseau dit Riss, a décidé de republier les caricatures controversées de Mahomet en Une la couverture du numéro à paraître mercredi 2 septembre avec, pour titre, « Tout ça pour ça ». « Nous ne nous coucherons jamais. Nous ne renoncerons jamais », affirme le dessinateur.

Dans un édito rédigé sur le site du journal, la rédaction déclare que « ces dessins appartiennent désormais à l’Histoire, et on ne réécrit pas l’Histoire, pas plus qu’on ne peut l’effacer ».

« Les caricatures, nous avons appris à les ignorer et nous appelons à garder cette attitude en toute circonstance », a affirmé à l'AFP Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui a appelé mardi 1er septembre à « ignorer » les dessins. « La liberté de caricaturer est garantie pour tous, la liberté d'aimer ou de ne pas aimer (ces caricatures) également. Rien ne saurait justifier la violence », a-t-il rappelé.

Lire aussi : Procès des attentats de janvier 2015 - Ne nous trompons pas de combat !

Avant l'ouverture du procès appelé à durer dix semaines, François Hollande a estimé que les terroristes ont « perdu ». « J’ai eu peur que la société elle-même se disloque, parce que c’était là l’intention des terroristes : diviser les Français, stigmatiser les musulmans, faire en sorte que nous ayons l’esprit de haine qui finalement est celui qui les anime », a déclaré l’ex-chef de l’Etat sur France 2. S'exprimant dans les colonnes de La Croix, il signifie que le procès, qui doit « répondre aux questions des parties civiles qui veulent que la justice passe », est « important pour les Français eux-mêmes parce qu’ils ont le droit de tout connaître sur les attentats de janvier 2015 ».

Mise à jour mercredi 16 décembre : Après trois mois d'audiences, les accusés ont été condamnés par la cour d’assises spéciale de Paris à des peines allant de quatre ans de prison à la réclusion à perpétuité, les réquisitions allaient de cinq ans de prison à la perpétuité.

Lire aussi :
#1AnAprès les attentats de 2015 : 40 points de vue pour la France de demain
Attaque contre Charlie Hebdo : l’unanimité des musulmans face à l’horreur




Réagissez ! A vous la parole.
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1.Posté par Premier Janvier le 01/09/2020 21:55 | Alerter
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Ces gens sont morts pour rien. Absolument rien. C'est ça qui est terrifiant.
Ils sont morts pour rien. Pour que dalle. C'est terrifiant.
On ne sait pas comment est venu l'idée du mot terrorisme à celui qui l'a inventé mais il n'y en a surement pas de mieux pour dire la chose. C'est terrifiant.
Il manquerait peut être au terme l'idée de non sens.

2.Posté par Premier Janvier le 01/09/2020 22:26 | Alerter
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Normalement, généralement on choisit de mourir pour une cause. Si tant est que même cela puisse avoir un sens. Mais bon.
L'humain étant un mystère, on a là un sens et on s'en contente. Il en a décidé ainsi. Une folie, un mal être, un héroisme etc.
Mais dans ces affaires de terrorisme il semble qu'il y ait un même sens, une même logique mais inversée. Des auteurs qu'ils transposent sur leurs victimes leurs propres causes, sacrifices ou idées. On ne sait pas trop.

3.Posté par Premier Janvier le 01/09/2020 22:55 | Alerter
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Victimes et auteurs sont indissociables. Sans elles, les auteurs ne sont rien. D'ou leurs victimes.
Il est évident qu'il faut être spécialiste pour comprendre les idées.
Il semble qu'il soit communément admis qu'il faille séparer l'humain de ses idées.
Après j'aime commenter mais j'en reste là. Je dis des idées qui me viennent surement sans intérêt.
Comment on sépare l'humain de ses idées, c'est ce que je me demande. Et c'est là je crois le plus grand mystère.

4.Posté par François Carmignola le 02/09/2020 08:38 | Alerter
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Il est toujours très difficile de bien parler en ces circonstances...
Vous faites ici deux erreurs involontaires, à mon sens.

D'abord dire d'un acte terroriste qu'il est terrifiant c'est lui donner crédit, ce qu'il ne mérite pas. Il faut donc que l'acte en question ait "servi" à quelque chose, par exemple à discréditer à jamais ceux qui s'irritent exagérément en public de quelques dessins, ou à s'assurer à l'avenir que les enseignements radicaux de quelques tarés ne puissent être tenus à des demi fous.

Et puis, il y a la symétrie entre victimes et "auteurs". Comme vous le savez, les "auteurs" furent eux aussi abattus sans ménagements. Le rappeler implicitement a un côté dérangeant, car cela ne fut fait que dans un second temps et que le premier temps ne fut pas les caricatures mais bien les meurtres atroces, totalement injustifiés. Bref, on a bien deux mondes et le deuxième d'entre eux est bien un ennemi à qui il faut faire la guerre.

5.Posté par Henri-Pierre GUILLERME le 02/09/2020 21:25 | Alerter
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Extrait de l’article de Saphirnews.com :
« Les caricatures, nous avons appris à les ignorer et nous appelons à garder cette attitude en toute circonstance », a affirmé à l'AFP Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui a appelé mardi 1er septembre à « ignorer » les dessins. « La liberté de caricaturer est garantie pour tous, la liberté d'aimer ou de ne pas aimer (ces caricatures) également. Rien ne saurait justifier la violence », a-t-il rappelé. »

Mon commentaire :
POURQUOI cet appel ? (qui se contredit d'ailleurs). S'agit-il d'un problème d'égos ? Le Président du CFCM prend-il les français musulmans pour des idiots ? Il dit que "Rien ne saurait justifier la violence" et Saphirnews.com ajoute : "a-t-il rappelé". De quelle violence parle-t-il ? Quel rappel ? Ce procès jugé historique par la presse internationale, en est au jour 1 de deux mois de procédure. Et qui parle de violence ? Monsieur Mohammed Moussaoui et un rare média à évoquer une possibilité de violence (cf. CI et presse française) est Saphirnews ...
Sincèrement, on pourrait croire que pour certains le procès des meurtriers est secondaire (inutile, incongru, négligeable, à la limite choquant … pourquoi pas), alors qu'il y a eu crime : 17 personnes, dont 15 civils, froidement assassinées dans leur activité quotidienne par des individus alors anonymes et sur fond de proclamation de la grandeur de Dieu ... Il y a quelque chose d'étonnant, comme une menace dans le propos de Monsieur...  

6.Posté par Premier Janvier le 03/09/2020 20:01 | Alerter
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Ce que j'ai voulu dire c'est des victimes qu'elles ne sont qu'un moyen. Un objet.
Qu'elles sont choisies pour servir. Comme peut l'être n'importe quel objet. Ustensile.
Qu'elles ont une fonction.
Celle de servir malgré elles une cause.
Celle qui leur a été désignée.
Que du coup elles ne sont plus des victimes mais ne sont que le prolongement de leurs bourreaux. Qu'elles ne font qu'un avec eux. Que pour eux elles ne sont pas mortes pour rien. Qu'elles sont confondues, amalgamées avec eux.

7.Posté par Premier Janvier le 03/09/2020 20:41 | Alerter
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L'humain se sert de l'humain pour lui même. Voilà ce que je pense.
Il n'a jamais en vérité servi aucune cause. Jamais.
Les choses qu'il a pu faire de bien, il les a toujours faites non pas parce qu'il avait trouvé une réponse, mais parce qu'il se voyait dans l'obligation d'en exclure toutes les autres.
Les hommes confondent leurs propres personnes, leurs propres perspectives, leurs idées avec l'Homme.
En résumé l'Homme se prend pour l'Homme.
Personne ne sait dire ce qu'est l'Homme.
N'empêche que l'Homme ne peut que se prendre pour l'Homme.
Puisqu'il ne peut compter que sur ses semblables pour se savoir.

8.Posté par François Carmignola le 04/09/2020 08:27 | Alerter
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@premierjanvier: vous aggravez votre cas !
Votre tendance à nier le rôle des idées ou des concepts se confirme. Vous refusez donc la notion même de "cause" au point de croire qu'il n'y a d'expression ou de lutte que de par la manipulation (ou le massacre) des humains ! Vous êtes ainsi d'un terrible pessimisme que vous exagérez un peu je trouve...

9.Posté par Abdoulaye le 04/09/2020 20:13 | Alerter
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Pour ma part je voudrais rappeler combien en tant que musulman je suis atterré, révolté, effondré, blessé, outré... et plein de compassion pour les familles des victimes des attentats de Charlie H. et de l'Hyper Casher et bien sûr plus généralement pour toutes les victimes des actes terroristes partout dans le monde.
Faut-il le répéter encore l'islam n'a rien à voir avec les attentats qui sont faits en son nom.
Je voudrais exprimer toutefois mon droit de ne pas être Charlie et de trouver que, depuis toujours, la ligne editoriale de ce journal est pitoyable.
Je n'aime pas le rire cynique, insultant, stigmatisant voire sadique qui est leur marque de fabrique.
La une de l'ancêtre de Charlie, Hara Kiri, au moment de la mort de C. De Gaulle 'Bal tragique à Colombey, un mort' se moquant à la fois de la mort du fondateur de la 5ème République et d'une centaine de jeunes morts brûlés ds une discothèque est une illustration de ce 'rire' que pour ma part je rejette. On pourrait citer des dizaines de unes toutes aussi insultantes les unes que les autres mais passons...
Pour ma part, bien qu'oppose à ce journal, je suis heureux qu'il puisse exister au nom de la liberté, mais aussi au nom de la liberté je le répète :je ne suis pas Charlie. Je laisse sa lecture à ceux qui se délectent de ce genre d'humour...
Qui, heureusement ne sont peut-être pas si nombreux que ça...

10.Posté par Premier Janvier le 06/09/2020 18:06 | Alerter
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Mais François il n'y a pas d'idées.
Ca ne peut être que les choses (les faits) qui fassent naître les idées. Pas le contraire.
Puisque l'on est dans l'obligation de pouvoir se représenter les choses pour pouvoir les penser.
Et donc les avoir déjà connues, vues, sues, entendues...
Sans cela on est dans l'impossibilité de les penser.
A moins d'en avoir inventer soi même le concept bien sur.

11.Posté par Premier Janvier le 06/09/2020 18:12 | Alerter
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Pardon.
Pour pouvoir penser les choses on est dans l'obligation de se les représenter.
Pouvoir se les représenter ne peut passer que part les avoir déjà connue.
Et donc en vérité les repenser et pas les penser.

12.Posté par Premier Janvier le 06/09/2020 18:55 | Alerter
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Vous savez Abdoulaye, on sait bien des gens qu'ils n'attachent en vérité aucune importance à ce que peut dire untel ou un autre.
Ils n'y attachent une importance que lorsqu'il peut y avoir une notion de pouvoir.
C'est cela que les gens se disputent. Ils se disputent ce qu'ils n'ont pas. Un pouvoir.
Voilà. C'est tout.
Il ne faut chercher des causes ou choses extraordinaires.
C'est aussi con que ça.
Pourquoi les gens y attachent t'ils une importance. Parce qu'ils ont peur.
Pour aucune autre raison.
Et tous sans exception ont peur.
Ceux qui ont un pouvoir celui de le perdre.
Ceux qui ne l'ont pas d'y être soumis.

13.Posté par Premier Janvier le 06/09/2020 19:11 | Alerter
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Je crois que les gens ont peur parce qu'ils croient que ce qu'ils croient est vrai.
Le problème est que l'on a pas d'autre choix que de croire que ce que l'on croit est vrai.
Le mot illusion sert à le dire.
On a pourtant pas d'autre choix que de croire. Autrement on sombre dans la folie.
Je ne sais plus quelle vieille secte avait pour devise:
Rien n'est vrai. Je sais que c'est vrai. Si rien n'est vrai tout est permis.
Devise qui semble être une folie.
Mais qui est pourtant en vérité notre norme.
Je crois que ça résume assez bien notre problème.

14.Posté par Premier Janvier le 06/09/2020 20:33 | Alerter
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Sacré François. Vous en faites un vous de cas.
Vous n'avez rien compris. Tant pis. Je ne sais pas comment le dire autrement. Je ne vais donc pas répéter.
Le terrorisme est un outil. Un moyen. Pas une idéologie.
Je ne nie pas les concepts ou les idées. Je dis qu'ils viennent de quelque part.

15.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 06/09/2020 22:51 | Alerter
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@abdoulaye Certaines formes d'humour et notamment celles pratiquées par Charlie Hebdo ont des thèmes obligés, assez anciens et permanents et surtout un style associé, graphique et humoristique, tout aussi ancien. Une sorte d'institution sacrilège, faites d'un rituel blasphématoire, le "bal tragique" en étant une forme typique, qui ne se moque ni de De Gaulle ni des morts de l'incendie, mais de la prétention à l'annonce sensationnelle bien pensante d'un fait divers.
De la même manière, les caricatures de Mahomet ne sont que dessins dirigés moins contre la religion elle-même que contre les tenants fanatiques d'un respect outré. Les "beaufs" visés par Charlie sont exactement les gras et hideux manifestants pakistanais qui enragent d'une publication qu'ils n'ont même pas vue et qui ridiculisent aux yeux du monde et leur pays et leur religion. De ce point de vue, ce sont eux les blasphémateurs !

Ne pas sur-réagir, voire ignorer si cela vous déplait vraiment est bien sur la seule chose à faire, mais souffrez mon interprétation et ne considérez surtout pas un dessin publié comme "agressif": cela est méconnaitre la seule et véritable agression.

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