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Sur le vif

Arabes et antisémitisme : Georges Bensoussan poursuivi par la justice

Rédigé par | Jeudi 26 Janvier 2017 à 17:57

           


Arabes et antisémitisme : Georges Bensoussan poursuivi par la justice
« Dans les familles arabes en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l’antisémitisme, on le tète avec le lait de sa mère. » Les Arabes, des antisémites de naissance ? L’auteur de cette déclaration choc, poursuivi pour « provocation à la haine raciale », a été jugé mercredi 25 janvier au tribunal de grande instance de Paris.

L’historien Georges Bensoussan, responsable éditorial du Mémorial de la Shoah, poursuivi par plusieurs associations antiracistes dont le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), a pu compter sur le soutien d’Alain Finkielkraut. C’est lors de l’émission Répliques que produit l’académicien sur France Culture que les mots ont été prononcés en octobre 2015.

Georges Bensoussan s’était d’abord défendu en les attribuant faussement au sociologue Smaïn Laacher. Devant la cour, il a assuré qu’il parlait d’une « transmission culturelle » et non « par le sang » de l'antisémitisme. Une explication qui ne convainc pas. Dans une tribune, le président de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) Alain Jakubowicz, partie civile dans cette affaire, de tels propos « servent la surenchère extrémiste qui électrise notre pays ». « Dire que dans "les familles arabes", on tète l'antisémitisme "avec le lait de la mère", c'est produire, en plus du mensonge, de l'exclusion et du rejet. Non, il n'existe pas "d'antisémites de naissance" », écrit-il.

Le CCIF, pour sa part, dénonce un « essentialisme ». « Ce procès est l’occasion de tracer une ligne rouge et de rappeler les limites de tels discours : celles décrites par les lois qui régissent notre pays », indique l'association à l'origine du signalement du parquet. Le verdict est attendu pour le 7 mars.

Lire aussi :
Shoah : ces musulmans qui protégèrent les juifs en terre d'islam




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1.Posté par Melen le 27/01/2017 17:18 | Alerter
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Le racisme n'est pas le monopole d'une origine dont d'autres seraient dépourvues.
C'est absurde.
Il existe du racisme chez les Arabes, les juifs, les européens, les africains.......etc
Ce monsieur tient un propos absurde donc.
En inversant son propos ça donne;
Dans les familles juives en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire, l'arabophobie on le tete avec le lait de la mère.
Il faut demander à ce monsieur s'il est d'accord avec un tel raccourci.
Il existe du racisme issu de toutes origines, mais asséner que c'est un travers inhérent à une origine c'est raciste.
Prendre la posture de condamner le racisme en tenant soi meme un propos raciste, il faut le faire.
Ce monsieur n'a pas du réaliser ce qu'il disait. Il n'a pas du se rendre compte que son discours n'est pas contre racisme mais pour.

2.Posté par Melen le 27/01/2017 17:20 | Alerter
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Il manque un mot.
....le....
....pas contre le racisme mais pour.

3.Posté par /0o0/il le 28/01/2017 15:49 | Alerter
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Que doit-on penser de la sourate 5/51 ?
"Ô vous les croyants, ne prenez pas pour amis les Juifs ou les Chrétiens, car ils sont alliés les uns des autres, sinon vous deviendriez l'un des leurs....."

4.Posté par Melen le 29/01/2017 13:33 | Alerter
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Des écrits sectaires il en existe dans les trois grands monothéismes. Le judaisme n'en n'est pas dépourvu. Pour autant personne n'a l'idée de prétendre du judaisme d'aujourd'hui qu'il est l'ennemi des autres.
Pour répondre au sens que peuvent bien avoir les textes il faut etre calé en Histoire, en anthropologie, il faut etre une personne érudite qui a étudié contexte, tribalité bref qui connait l'Histoire de cette époque.

5.Posté par Melen le 29/01/2017 13:37 | Alerter
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Les tribus musulmanes, juives, polythéistes étaient en rivalité en l'an 600. Mais les antagonismes de cette époque là n'ont pas de rapport avec aujourd'hui puisque c'est l'Histoire. L'Histoire ne peut pas etre passée et dans un meme temps etre contemporaine. C'est une impossibilité.

6.Posté par /0o0/il le 30/01/2017 09:27 | Alerter
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@Melen......ce qui suppose qu'on peut donc contextualiser le coran et relativiser ?

7.Posté par melen le 30/01/2017 14:22 | Alerter
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Je ne peux pas le dire. Je suis athée et ne connaît que très peu les religions.
Je connais les grandes lignes juste, comme tout le monde.
Mais enfin il me semble que contextualiser et relativiser est obligatoire.
Sans ça le temps lui meme n'existerait pas.
Le temps n'existe effectivement pas.
C'est une invention humaine. Nous avons inventé des calendriers, des dates pour nous situer dans le temps. Le temps sert à mesurer ce qui n'existe pas, à savoir le temps.
Le passé, présent, futur n'existent que parce que nous sommes. Quand bien meme nous ne serions plus là, ils existeront toujours, mais ils ne sont pas une réalité. Pour avoir un passé, il faut avoir été juste. C'est etre qui fait exister le passé. Le présent n'est lui qu'un moment fulgurant déjà passé, le futur ce n'est que se projeter il n'existe pas non plus. Passé présent futur n'existe que parce que nous sommes.
Situer dans le temps est une obligation, ce qui a été ne plus etre, meme si l'on voulait le reproduire à l'identique il ne serait plus jamais possible de le faire.
Il y a toujours des éléments, des contextes, des faits qui font que ce qui était hier empeche de reproduire à l'identique.
Autre paramètre en dehors du concept de temps, le sens que l'on donne aux choses, aux etres, aux mots changent avec le temps. Le mot femme par exemple il évoquait hier une mère, une épouse. Aujourd'hui le mot femme évoque pleins d'autres choses.
Le sens que l'on donne aux choses évolue avec le temps.
En dehors du temps, du se...  

8.Posté par /0o0/il le 30/01/2017 16:53 | Alerter
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@...effectivement, .....mais notre dogme est que le coran est parole d'Allah intangible, incréé, valable en tous lieux et temps, donc immuable.
Comment sortir de ce dilemme ?

9.Posté par Melen le 31/01/2017 11:50 | Alerter
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Coran comme bible ont été écrits plusieurs années après la mort de leur prophète.
Un peu comme si j'écrivais la vie de ma grand mère sans l'avoir connu moi meme, comme si je rapportais ce que d'autres m'ont raconté d'elle sans eux memes l'avoir connu parfois.
Il y a dans les livres saints des faits historiques, de mythes, de métaphores, de philosophie....etc. Du réel et de l'imaginaire, pour savoir ce qui est plausible dans les récits il faut recouper les écrits, éliminer les contradictions, comme dans une enquete policière en quelque sorte, si un personnage dit une chose d'un autre mais qu'il n'a pas pu l'avoir croisé pour une raison ou une autre, il faut tenter de trouver pourquoi il le dit, s'il l'a effectivement croisé mais que l'autre n'en parle tout simplement pas, ou s'il le dit parce c'est du à la politique de son époque, un peu comme quand on n'aime pas monsieur le Pen sans jamais l'avoir connu. Pour ce qui est l'invention, des mythes, elles ont un sens ou un autre selon celui qui les lit, comme c'est le cas pour une philosophie. la réalité, la raison, le vrai pour l'évoquer on prend des exemples concrets tandis que ce ne sont que des mots, la réalité de ces choses n'existe pas.
Il existe des choses immuable, passé, présent, futur sont immuables, mais pourtant ils n'existent pas.
La mort non plus n'existe pas, puisque quand on n'est mort on ne le sait pas.
Pour qu'elle existe il faut avoir conscience d'etre mort. Or c'est une impossibilité.
Et inversement, quand o...  

10.Posté par Melen le 31/01/2017 13:16 | Alerter
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Dieu ne pas etre et avoir été autrement ça impliquerait qu'il ne serait qu'un simple mortel et donc qu'il est comme toute les choses de la vie, qu'il n'existe pas puisque mourir l'implique.
S'il n'était pas incrée ça poserait aussi la question de savoir qui l'aurait créé.
Il ne peut donc qu'etre qu'incréé. immortel, immuable, permanent.
Dieu ne peut qu'etre incréé et par extension sa parole, pour le sens de ses paroles par contre il en est autrement, puisque ce sont les hommes qui lui donne un sens ou un autre. On n'en revient à ce que je disais plus haut.
Sachant que tout est vrai mais que rien n'est vrai,
On ne peut que croire.
Si en permanence on garde en tete que rien n'est vrai, on ne peut pas vivre.
La parole de Dieu ne peut donc qu'etre immuable, autrement c'est admettre que la conscience que l'on a des choses n'existe pas, or elles ne peuvent qu'exister, sans ça on ne peut pas etre.
Sachant que Dieu est une invention humaine (une vérité pour ceux qui y croient)
admettre que la parole de Dieu est temporelle c'est aussi dire de Dieu qu'il n'existe pas. c'est le situer dans le temps, si on le situe dans le temps, c'est obligatoirement en faire un début et une fin.
Dire le contraire, il est intemporel c'est admettre également qu'il existe.
Donc il est obligatoirement incrée, autrement ça revient à dire que l'on croit en une autre entité que lui qui l'aurait crée, meme chose, si l'on dit le contraire qu'il a été crée, ça pose aussi la question de savoir par qui il aurai...  

11.Posté par Melen le 01/02/2017 11:50 | Alerter
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Ce que je veux dire c'est que le mot Dieu est juste un mot pour le dire. Rien de plus.
Se définir comme croyant ou se définir comme non croyant c'est exactement la meme chose.
Je peux juste dire que rien n'est vrai, mais je ne peux pas décrire ce qui est vrai puisque rien n'est vrai.
Voilà. Parler de Dieu c'est donc juste dire que rien n'est vrai, et que c'est vrai.

12.Posté par /0o0/il le 01/02/2017 15:38 | Alerter
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et la preuve ontologique de l'existence de dieu......MAIS PUISQUE VOUS ME DITES :
quand je suis, la mort n'est pas
quand la mort est je ne suis pas........sophismes tout ça, non ?

Mais en islam, il est interdit au croyant de contextualiser, sinon il devient apostat en contredisant le dogme (postulat) du coran "incréé" !
Et on connaît les conséquences islamiques de l'apostasie !!!
D'où ma question initiale sur l'antisémitisme coranique ......

13.Posté par Tintin le 04/02/2017 17:10 | Alerter
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Pardon mais je vous trouve plus que bizarre.
Sois vous etes un troll, sois vous adhérez à une drole d'idéologie.
En islam est une phrase qui ne veut rien dire.
On adhère ou pas à une religion dont des religieux ont fixé un dogme. Pour des algériens qui se convertissent au christianisme par exemple, on appelle ça des convertis et pas des apostats.
Apostat est un terme religieux pour dire d'un croyant qu'il ne l'est plus.
Il est un terme qui a une connotation radicale, les guerres saintes relatées dans les monothéismes ou daesh aujourd'hui l'ayant rendu indicible.
Quitté une religion pour une autre ou devenir athée ça s'appelle etre un chrétien (ou autre) ou un non croyant pour un athée.
Personne plus aujourd'hui mis à part des originaux, des religieux n'utilise le terme apostat.
Idem pour des tas d'autres mots.
Mécréant pour désigner un croyant d'une autre religion que la sienne. C'est un mot qui appartient aux monothéismes mais que des citoyens normaux n'utilisent pas.
On dit chrétien s'il à choisi de devenir chrétien, ou bouddhiste s'il a choisi de devenir bouddhiste mais on ne dit pas mécréant dans le langage courant.
Il y a des mots qui malgré le fait qu'ils puissent se trouver dans les livres monothéistes ne sont pas pertinents à utiliser car ils ont une connotation péjorative.
Libre à vous d'etre un chouia intégriste, libre à vous de choisir d'adopter le langage que vous voulez mais vos appréciations ne valent que parce que vous y adhérez.
Vous devriez penser à change...  

14.Posté par /0o0/il le 05/02/2017 11:40 | Alerter
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Votre titre trompeur ?
Poursuivi "en" justice, et non "par" la justice ne serait-il pas plus exact ?

15.Posté par /0o0/il le 05/02/2017 11:56 | Alerter
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@tintin. Vous faites du révisionnisme sémantique ! Les "savants de l' islam" ont toujours eu une position constante sur le sujet !
"Celui qui change de religion, tuez le" !
hadith du prophète rapporté par Bukhari et Muslim .
Le 8 mai 2009, un article est paru dans le quotidien en ligne Al-Awan, intitulé “Le déroulement de la réunion finale de l'Assemblée islamique du Fiqh (jurisprudence)” Avec en sous-titre ces sinistres mots arabes : ” ãä ÈÏøá Ïíäå ÝÇÞÊáæå ! ” “Celui qui change de religion doit être tué.”

Voici quelques extraits de cet article :



“Les “Oulemas” islamiques (autorités religieuses) qui se sont réunis lors de la 19ème session de l'Assemblée islamique du Fiqh à al-Shariqah (EAU) du 26 au 30 avril 2009, ne se sont pas écartés de la tradition historique quant aux apostats et aux adeptes de fois non islamiques. Les textes qu'ils ont produits à la fin de leurs réunions ont réitéré la maxime classique : ‘Celui qui change de religion doit être tué , Man Baddala Deenahu Faqtuloohu.’ De même, aucune modification n’a été apportée à l’édit du 7ème siècle [mis en vigueur pendant la période du premier califat à Médine, 632-661) qui proclama : « expulsez les juifs et les chrétiens d'Arabie ! » Ces documents sont disponibles sur le site Web de l'Assemblée islamique du Fiqh, une branche de l'OCI (l'Organisation de la Conférence Islamique.)

"D’après l'Assemblée, la liberté religieuse est garantie dans l'Islam. Aux conditions suivantes toutefois: 'Cette liberté doit être protégée...  

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