Trois anciens responsables militaires américains ont lancé un appel au Premier ministre britannique Tony Blair, lui demandant d'user de son influence pour éviter une intervention militaire contre l'Iran qui, affirment-ils, aurait des effets "désastreux".
"En tant qu'anciens responsables militaires américains, nous sommes fermement opposés à l'usage de la force militaire contre l'Iran", écrivent les trois commandants à la retraite dans une lettre publiée par le journal dominical britannique Sunday Times.
Les généraux Robert G. Gard Jr et Joseph P. Hoar et le contre-amiral Jack Shanahan estiment qu'une attaque contre l'Iran "aurait des conséquences désastreuses pour la sécurité dans la région et ne ferait qu'exacerber les tensions locales et régionales".
"Le gouvernement britannique a un rôle décisif à jouer pour assurer une relance des efforts diplomatiques" afin de résoudre la crise autour du nucléaire iranien, poursuivent-ils. Londres doit faire savoir "clairement qu'il s'opposera à tout recours à la force militaire", concluent-ils.
De leur côté, trois responsables religieux britanniques --le rabbin Tony Bayfield, l'ancien évêque d'Oxford Richard Harries et l'imam Abduljalil Sajid, président du Conseil musulman pour l'entente entre les religions et les communautés-- s'expriment dans le même sens dans l'édition de dimanche du quotidien The Independant.
"La réalité est qu'il n'y a aujourd'hui rien dans le droit international qui puisse justifier une attaque militaire contre l'Iran", écrivent-ils en estimant qu'une telle intervention "ne ferait que consolider la puissance des extrémistes en Iran".
"En tant qu'anciens responsables militaires américains, nous sommes fermement opposés à l'usage de la force militaire contre l'Iran", écrivent les trois commandants à la retraite dans une lettre publiée par le journal dominical britannique Sunday Times.
Les généraux Robert G. Gard Jr et Joseph P. Hoar et le contre-amiral Jack Shanahan estiment qu'une attaque contre l'Iran "aurait des conséquences désastreuses pour la sécurité dans la région et ne ferait qu'exacerber les tensions locales et régionales".
"Le gouvernement britannique a un rôle décisif à jouer pour assurer une relance des efforts diplomatiques" afin de résoudre la crise autour du nucléaire iranien, poursuivent-ils. Londres doit faire savoir "clairement qu'il s'opposera à tout recours à la force militaire", concluent-ils.
De leur côté, trois responsables religieux britanniques --le rabbin Tony Bayfield, l'ancien évêque d'Oxford Richard Harries et l'imam Abduljalil Sajid, président du Conseil musulman pour l'entente entre les religions et les communautés-- s'expriment dans le même sens dans l'édition de dimanche du quotidien The Independant.
"La réalité est qu'il n'y a aujourd'hui rien dans le droit international qui puisse justifier une attaque militaire contre l'Iran", écrivent-ils en estimant qu'une telle intervention "ne ferait que consolider la puissance des extrémistes en Iran".