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Sur le vif

Algérie : l'islamologue Saïd Djabelkhir sévèrement condamné pour « offense à l'islam »

Rédigé par Lina Farelli | Jeudi 22 Avril 2021 à 14:30

           


Algérie : l'islamologue Saïd Djabelkhir sévèrement condamné pour « offense à l'islam »
La sentence est lourde pour Saïd Djabelkhir. Un tribunal d'Alger a condamné, jeudi 22 avril, l’islamologue algérien à trois ans de prison ferme pour « offense aux préceptes de l'islam et aux rites musulmans ».

Un de ses avocats, Me Moumen Chadi, s'est dit « choqué » par la sévérité de la peine. « Il n'y a aucune preuve. Le dossier est vide. Nous nous attendions à une relaxe », a-t-il déclaré à l'AFP. Son client, qui n’a pas été incarcéré dans l’immédiat, entend faire appel de la décision.

« On a le malheur de faire de la recherche en Algérie. Mais c'est un combat qui doit continuer pour la liberté de conscience, pour la liberté d'opinion et pour la liberté d'expression », a plaidé l’universitaire. « Le combat pour la liberté de conscience est non négociable », a insisté ce spécialiste du soufisme.

Un combat pour « la liberté de penser »

Il est reproché au chercheur de 53 ans des publications « offensantes » sur Facebook visant à dénigrer le Coran et les rites islamiques. Que lui reproche-t-on exactement ? « Un prédicateur salafiste avait décrété une fatwa disant que Yennayer, le nouvel an berbère, était une fête païenne et que sa célébration était haram, interdite. En réponse, je rappelais que d'autres rituels existaient bien avant l'islam, tels que certains pèlerinages », a-t-il affirmé fin mars auprès du Figaro.

Il déclare aussi être accusé de « nier les paroles du Prophète » en remettant en cause certains hadiths comme « celui qui dit que le prophète a conseillé à certaines tribus de boire de l'urine de chamelle à des fins thérapeutiques ». Enfin, une autre publication concerne aussi les histoires relatées dans les sourates du Coran qu’il qualifie de « contes coraniques » à l’instar de celui de Noé. « Je considère qu'il faut faire la différente entre l'historique et le mythique. Eux, ils disent que tout ce qui est raconté dans le Coran est de l'Histoire avec un grand H. Je maintiens mes propos », avait-il affirmé.

Lors de son procès le 1er avril, l'islamologue s'était défendu d'avoir « porté atteinte à l'islam » et qu'il était accusé « par des personnes qui n'ont aucune compétence en matière de religion ». La plainte, portée par un groupe d’avocats, a été déposée par un universitaire spécialiste en sécurité électronique. « Il est inconcevable qu'un spécialiste de la charia offense la religion musulmane », avait aussi affirmé le chercheur, qui déplorait la déformation de certains propos qu’il a tenus par ses détracteurs.

L’islamologue a obtenu de nombreux soutiens. Dans une lettre ouverte intitulée « Non à la condamnation de la liberté de conscience » et signée récemment par des associations et personnalités de la société civile algérienne, « l’acceptation par la justice de ce procès est en soi une prise de position hostile à l’islamologue. Elle trahit la volonté du pouvoir politique, auquel la justice est entièrement assujettie, de faire taire un libre penseur dont les réflexions et interventions publiques sont aux antipodes des propagandistes zélés d’une lecture rigoriste et obscurantiste des textes religieux, à l’ombre de laquelle se dissémine insidieusement le poison mortel de l’idéologie wahhabite ». Derrière le procès de Saïd Djabelkhir, « se cache une politique de mise à mort de la liberté de conscience et de toute pensée rationnelle pouvant contribuer à la formation de l’esprit critique du citoyen », déplorent les signataires.




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21.Posté par Premier Janvier le 01/05/2021 20:51 | Alerter
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Je viens de lire l'article.
Comme quoi je dis n'importe quoi.
Je ne lis que très rarement les articles.
Je lis toujours les commentaires en premier. S'il n'y en a pas je chope en diagonale deux ou trois mots, si une pensée me vient je l'auto-valide. Lol.
Confusion entre Histoire et hadith (a dit) est obligatoire.
L'Histoire c'est des histoires.
Untel a lu, vu, entendu, connu, untel ou un autre, qui lui même a su, puis connu à son tour untel ou un autre......
Et là dedans il y a forcément du faux.
Mais le faux, qu'il puisse l'être par intérêt ou par vice est un vrai comme les autres. Tout est là.
Sur un forum par exemple.
On a un espace commenter (expliquer) ou peut aussi critiquer (juger).
On lit (on traduit) puis on explique non pas l'explication mais sa propre traduction.
On explique sa propre explication.
Un autre arrive puis explique à son tour l'explication de l'explication...
On peut mentir ou pas, trouver des choses (du faux, du vrai).....
Prenons du faux. La belle au bois dormant par exemple.
Qui est un vrai comme les autres.
Je ne commente plus, je critique.
C'est moi qui la fait exister. J'aurais beau en dire du positif ou du négatif jamais je ne pourrais en changer une virgule.
Commenter et critiquer ne sont que des effets. En amont des effets il y a les causes.

20.Posté par Premier Janvier le 01/05/2021 19:19 | Alerter
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Le procédé François.
Pas les livres.
J'avais écrit du procédé qu'il était barbant. Hein! Lol.
En parlant de cela, on est en plein dans le sujet.
A dit. Untel a dit.
C'est ce que signifie le mot hadith. Lol.

19.Posté par Premier Janvier le 01/05/2021 19:15 | Alerter
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- C'est par ici qu'il est passé.
- Qui donc ?
- Un certain lapin.
- Vous en êtes sûr ?
- Sur de quoi ?
- Qu'il est passé par là.
- Qui donc ?
- Le lapin.
- Quel lapin ?
Vous avez lu quoi François!

18.Posté par Premier Janvier le 01/05/2021 18:49 | Alerter
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Pardon. Pour pro et anti c'est très mal dit.
Je ne suis pas anti anarchiste je soutiens les pro mais ne le suis pas moi même.
Ce qui n'a pas de sens.
Et c'est pourtant ce que me dit ma pensée.
Il y a les idéologies. Puis il y a les positionnement. Pro et anti sont des synonymes. C'est là ou ça n'a pas de sens. Pro et anti ne sont pas opposés mais contraires.
Soutenir les pros c'est soutenir les antis puisque c'est les faire exister.
Et inversement.
La formule le serpent qui se mord la queue le résume.
C'est peut être donc plus l'idéologie elle même qui devrait être révisée, en développer un autre modèle. Comme je le disais il peut comme bien d'autres, j'ai envie de dire tous mener à la tyrannie.
Pour la chanson le blues du business man, je suis entrain de me dire que j'ai mal compris la chanson.
Le mec est déjà riche. Lol.
Il veut être un artiste pour pouvoir être un anarchiste et vivre comme un millionnaire.
Pour avoir le monde à refaire et dire pourquoi il existe.

17.Posté par Premier Janvier le 01/05/2021 18:12 | Alerter
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Pleins de savants ont utilisé l'expérience de pensée pour résoudre des énigmes avec parfois des idées improbables commençant par si. Les mecs ne savaient pas au départ qu'elles pourraient les amener à trouver.
Forcément ils ne pouvaient pas savoir. S'ils avaient su ils n'auraient pas dit.
Lorsque l'on ne sait pas on est brut, sans but.
Leurs expériences de pensées les ont amenés à trouver parfois tout autre chose que ce qu'ils cherchaient au départ.
Mon quand on ne sait pas on dit le résume. Je ne pensais pas a cela en l'écrivant, j'avais voulu dire que lorsque l'on parle on dit toujours des choses dont on ne sait pas qu'on les a dites.
Preuve en est vous lisez autre chose.

16.Posté par Premier Janvier le 01/05/2021 17:47 | Alerter
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François. Il y a les livres (l'objet, le support) puis il y a les livres (le contenu, le coeur). On appelle ça une bibliothèque.
Elle contient des phrases, des mots. Admettons que j'interdise un mot dans un livre. Je le supprime.
Pour une logique il faudrait que j'interdise ce même mot à tous les autres livres.
On a dit des mots qu'ils ne pouvaient qu'être tous les mots.
Je vous laisse la conclusion.
Si comme disait l'autre Ecr. l'inf. comment on fait!
Ben, on ne le peut pas. Puisqu'il ne l'aura pas dit. Lol.

15.Posté par Premier Janvier le 30/04/2021 16:34 | Alerter
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Lorsque l'on sait on ne dit pas. Lorsque l'on ne sait pas on dit.


14.Posté par Premier Janvier le 30/04/2021 16:25 | Alerter
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Ou avais-je la tête.
Il manquait à mon courrier Ecrasons l'infâme. Le mien bien entendu. Lol.


13.Posté par Premier Janvier le 30/04/2021 16:03 | Alerter
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François. Ca colle ou ça ne colle pas. C'est mon seul procédé.
Ne cherchez pas chez moi un sens (direction) il n'y en a pas. Je dis ce qui me vient. C'est du tout venant. Lol.
Contrairement à vous je ne pense pas religions je n'y entends rien.
Ce que je pense c'est que mis à part les personnes ou devrait pouvoir tout insulter. Tout. Absolument tout.
Pour toutes les religions (une) ne peut pas être choisie. C'est ça que j'ai voulu dire.
Une contraint d'ailleurs à dire qu'il y en a plusieurs.
Ce qui revient à dire d'une qu'elle n'existe pas. Ca ne colle pas.
La religion ou la république ou les monarchies ou n'importe quel régimes ont leurs dogmes, lois....
Ce que je pense c'est de n'importe quels principes ou valeurs ou morales qu'il puisse s'agir on devrait pouvoir tout insulter.
Le mot qui pourrait le traduire le mieux est le mot liberté.
Seulement on ne le peut pas.
Pourquoi on ne le peut pas.
Parce que l'homme est contraint de vivre en société.
Ce qui l'y contraint c'est qu'il n'est pas bon en tout.
Il a besoin d'un maçon. Qui lui même a besoin d'un comptable. Qui lui même a besoin d'un médecin. Qui lui même a besoin d'un cordonnier etc.
Comme dans la chanson le blues du businessman de Starmania:
J'aurais voulu être un artiste, pour avoir le monde a refaire ou pour pouvoir être un anarchiste et vivre comme un millionnaire.
Et oui moi aussi je cite. Lol.
Mais pour illustrer pas pour contrer.
Je ne suis anti anarchiste.
Pourtant je soutiens les pro.
La citation que j'ai ch...  

12.Posté par Premier Janvier le 30/04/2021 15:16 | Alerter
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François. Discuter c'est forcément citer.
Par exemple, pour me répondre, vous êtes dans l'obligation de reprendre ce que j'ai pu dire. Afin de le contredire ou de le conforter mais vous êtes dans l'obligation de me reprendre. J'ai dit ceci, vous choisissez ensuite de le transformer ou calquer.
Egalement penser n'est jamais que tacher de redire autrement sa propre penser. S'auto-citer donc.
C'est tacher de traduire sa pensée le plus fidèlement possible bien sur, mais l'auditeur (ou le lecteur ou le spectateur) est contraint lui aussi de la retraduire.
C'est lui qui dit ce qu'elle veut dire, pas l'auteur.
N'importe qui que l'on soit, jamais on ne peut parvenir à dire sa pensée puisque le propre de la pensée est de penser sa pensée.
Lorsqu'elle pense elle ne sait pas ce qu'elle va trouver.
La pensée ne peut que penser sa pensée dans sa propre pensée.
Par exemple, j'ai dit du procédé qui consiste à citer un personnage illustre afin de donner plus de poids à ses propres dires qu'il était un procédé barbant. Vous avez pensé (traduit) que lorsque il pouvait s'agir d'un autre c'était égal (vous avez choisi le coran).
Un livre donc. Saint pour les croyants. Pour moi athée un livre.
Personne n'a jamais vu un (le chiffre)
Et pourtant je dis un livre.
Un est mis pour dire celui-là et pas un autre.
Ceux de Voltaire (ou autre) sont également un est pas un autre.
Un ne peut donc que signifier tous les livres. Dont ceux de Voltaire font parti.
Si l'on retire un seul mot à un livre (dont on a...  

11.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 29/04/2021 08:41 | Alerter
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@101 Je ne comprends pas ce que vous voulez dire, car vous semblez voir un problème à ce que l'injonction "écrasez l'infâme" soit considérée comme une offense "à une autre confession". Que quoi ? Que l'islam ?

Sinon, votre refus de toute citation que vous considérez "barbante" est un peu agressif, voudriez-vous que les religieux musulmans s'abstiennent désormais de citer le Coran, qui serait donc selon vous "barbant" ?

Au fait, "Écr.l'inf." était utilisé par Voltaire à la fin de tous les courriers qu'il envoyait, pour bien montrer à quel point il voulait du mal à l'obscurantisme.

Écr.l'inf.

10.Posté par Premier Janvier le 23/04/2021 23:12 | Alerter
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François. Là ou ça pourrait poser problème c'est que l'offense envers une autre confession soit quant à elle validée.
Accoler à ses propres dires des noms célèbres afin de les valoriser est un procédé barbant.
Tout Voltaire qu'il était il a dit un tas de conneries.

9.Posté par Premier Janvier le 23/04/2021 19:27 | Alerter
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Untel a dit. C'est ce que signifie le terme hadith. Machin a dit que (hadith).
N'importe lequel d'entre nous sommes ce que nous avons vu, lu, entendu, su, connu...
Lorsque l'on parle on ne dit pas ce que sont les choses on dit qui l'on est.
Et ce que l'on est c'est ce que l'on a vu, su, entendu, connu...
Machin a dit que ne peut donc n'être qu'une traduction et ne dépendre que de ce que l'on a été, qui l'on a vu, ce qu'il nous a dit, qui lui même a pu voir, connaître, entendre...
Tenez moi par exemple entrain de critiquer le terme islamologue. Il est ce que j'en ai entendu, par qui, ou, le sens que m'en est donné de percevoir...
Et je peux être complètement à côté. Nous croyons donner un sens aux choses tandis que c'est en vérité le contraire, ce sont les autres qui nous en disent le sens. Ceux que l'on a vu, entendu etc....


8.Posté par Premier Janvier le 23/04/2021 19:12 | Alerter
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Tous les personnages ont eu ou ont
des contradicteurs, voire des ennemis. Ce qu'ils disent ou ont pu dire est bien sur un fait. Mais faire de petites phrases ou de personnages, qui par intérêts politiques ou intérêts personnels ont pu dire ceci ou cela, des grilles de lectures lucides et correctes, c'est faire d'un faux un vrai comme les autres. C'est là ou la critique (le ça ne colle pas ou le contraire, ça colle) intervient. Mais utiliser le ça ne colle pas, c'est là ou ça ne colle pas. Lol. Et nombre de d'islamologues sont de cette trempe. Raison pour laquelle ce terme est discrédité à jamais.

7.Posté par Premier Janvier le 23/04/2021 18:42 | Alerter
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Sam. On voit que vous lisez n'importe quoi. Ce n'est pas une critique, moi aussi je lis n'importe quoi. Mais quand même, il faut savoir faire un tri dans ses n'importe quoi. Lol.

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