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Sur le vif

Ahmed Sylla : « Toutes les voix comptent » contre le racisme et les violences policières (vidéo)

Rédigé par | Samedi 20 Juin 2020 à 11:55

           


Ahmed Sylla : « Toutes les voix comptent » contre le racisme et les violences policières (vidéo)
Face aux mobilisations contre le racisme et les violences policières en France et dans le monde, de nombreuses personnalités et artistes ont exprimé leurs vues sur ces sujets. Ahmed Sylla en fait partie et a exprimé son « besoin de (s') exprimer sur des sujets importants ». « Je n'ai pas l'habitude de le faire sur les réseaux sociaux mais aujourd'hui je pense que c'est nécessaire », indique l’humoriste dans une vidéo (plus bas) publiée sur Facebook dimanche 14 juin, au lendemain de la grande manifestation parisienne contre les violences policières.

« C'est triste qu'il ait fallu une mort de plus (George Floyd, ndlr) pour qu'enfin on prenne conscience des violences policières, qu'on prenne conscience des actes racistes et des discriminations que vivent les Noirs », signifie Ahmed Sylla au cours d'un message empreint d'humanisme.

À Marion Maréchal-Le Pen, « on ne vous demande pas de vous excuser en tant que Blanche. D'ailleurs, personne ne demande à aucune autre personne de s'excuser de ce qu'elle est mais, au contraire, de soutenir une cause noble. Il s'agit de s'en sortir tous par le haut. Il s'agit de traiter de façon égalitaire tous les citoyens. Une mort injuste doit susciter l'indignation et rien d'autre. Au minimum, le recueillement ou le silence mais pas les accusations », lance-t-il, s'indignant de voir être utilisé les casiers judiciaires de certaines victimes de violences policières « comme pour justifier leur triste sort ».

« Si aujourd'hui, on demande à la police être exemplaire, (…) c'est pour qu'elle soit à l'image de ce qu'elle devrait représenter. Parce qu'on se fait une haute idée de ce que devrait être la police », dit encore celui pour qui « il ne devrait pas y avoir deux camps ». « On n'est pas dans un match de foot ; à la fin, il n'y aura pas de perdant. C'est au contraire toute la société qui va gagner. »

« Il ne faut minimiser aucun acte, de celui qui poste un statut Facebook, de celui qui tweete à celui qui porte une pancarte, de celui qui signe ou qui relaye une pétition ou de celui qui prie tout simplement. Aujourd'hui, toutes les voix comptent. On a tous un rôle à jouer et vous êtes à la hauteur de ces enjeux donc il ne faut rien lâcher », conclut-il.



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Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Premier Janvier le 21/06/2020 18:25 | Alerter
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Je trouve ce passage important.
"Une mort injuste doit susciter l'indignation et rien d'autre.
Au minimum, le recueillement ou le silence mais pas les accusations », lance-t-il, s'indignant de voir être utilisé les casiers judiciaires de certaines victimes de violences policières « comme pour justifier leur triste sort »".



2.Posté par Premier Janvier le 21/06/2020 18:42 | Alerter
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Ce passage dit de celui d'entre nous qui aurait pu un jour fauter qu'il devient un mort. C'est ce que ça dit. Enfin je veux dire ceux qui utilisent un passif dans ce sens là.
C'est la conclusion qu'il disent. Celui qui a un jour fauté peut légitimement être liquidé.


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