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Sur le vif

Absentéisme pendant l’Aïd : le ministère de l’Intérieur dément tout fichage des élèves

Rédigé par Lina Farelli | Lundi 22 Mai 2023 à 07:30

           


Absentéisme pendant l’Aïd : le ministère de l’Intérieur dément tout fichage des élèves
La police fiche-t-elle les élèves absents pendant l’Aïd el-Fitr ? La polémique enfle après que des chefs d’établissement à Toulouse ont récemment révélé avoir reçu des courriels de policiers leur demandant des données sur l’absentéisme des élèves pendant la fête célébrant la fin du Ramadan le 21 avril dernier.

« Une évaluation du taux d'absentéisme constaté à l'occasion de la fête de l'Aid el-Fitr, le 21 avril dernier, a pu être demandée, dans certaines académies, aux chefs d'établissement », a confirmé, dans un communiqué en date du dimanche 21 mai, le ministère de l’Intérieur, par le biais de la secrétaire d'État à la Citoyenneté, Sonia Backès.

Toutefois, ses services ne pratiquent « bien évidemment aucun fichage des élèves en fonction de leur confession », rassure-t-on, en précisant qu’« aucune donnée nominative n'a été ni demandée ni recensée à aucun moment ». Place Beauvau déclare « étudier régulièrement l'impact de certaines fêtes religieuses sur le fonctionnement des services publics, et notamment au sein de la sphère scolaire ».

SOS Racisme s'est indignée, pour sa part, d’une demande qui « associe la pratique religieuse musulmane à une question de sécurité ou de renseignement intérieur ». L’association, qui s'est félicitée de « la réaction des personnels de l'Éducation nationale qui n’ont pas fait droit à cette demande des services de police », réclame du ministère de l'Intérieur d'établir « les raisons qui ont pu mener des fonctionnaires de la DDSP (Direction départementale de la Sécurité publique) de Haute-Garonne à formuler une telle demande », conclut l'association.

Pour son président Dominique Sopo, « s’il existe un "problème musulman" dans la tête de quelques fonctionnaires, il est de la responsabilité des ministres dont ils dépendent de s’en préoccuper et de mettre tout en œuvre pour que ce penchant soit combattu ou, a minima, qu’il n’emporte aucune conséquence dans le traitement des individus par l’administration ».

Lire aussi :
La police de Toulouse accusée de faire un ciblage discriminant envers les élèves absents pour l’Aïd




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Rond LEDARON le 22/05/2023 17:27 | Alerter
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C'est sur qu'on peut croire sur parole une institution coercitive qui a un passé qui ne plaide pas pour elle.

2.Posté par Premier janvier le 22/05/2023 21:01 | Alerter
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Il dit (le ministère) qu'il s'intéresse au nombre, pas qui.
Combien d'élève font à l'aid mais pas qui.
Pas qui on a dit. De cela qu'il s'en foutait.
On trouve, soit lui même n'en pense rien. Et savoir combien l'aide à penser.
Quoi? Ce que d'autres en pensent. Ca ne marche pas.
Puisque l'on a dit que c'était combien qui l'intéressait, donc ça ne marche pas.
On balaie.
Si l'on se demande quelque chose à propos de quelque chose, c'est que l'on est pas sur, que l'on doute de ce que c'est.
On a dit que ce qu'il se demandait, c'était combien.
Que ça l'aidait à penser de savoir combien.
On trouve, il sait parfaitement ce que c'est.
C'est combien, comme lui, savent ce que c'est qu'il lui manque.
Autrement, on ne se demande pas combien.
Mais ce que c'est.
Combien comme moi savent ce que c'est, ou ce que ce n'est pas d'ailleurs.
On dit que l'on ne peut pas être et avoir été.
Et. Les deux en même temps.
Par contre il en est autrement si l'on est.
En ce moment, je suis fatigué par exemple.
C'est la première fois de ma vie que je suis fatigué. C'est donc que je ne l'ai pas été un jour.
Et là, comme d'habitude, j'ai perdu le fil, je ne sais plus ce que je raconte.
Comme tout le monde vous me direz.


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