Abdelaziz Chaambi : son CRI contre l'islamophobie en France

salam alaykoum,
Contre l’islamophobie?
Félicitation pour votre combat contre les tenants d'une France uniforme, et ils sont nombreux, qui nourrissent une haine profonde contre l'islam, les musulmans, le multiculturalisme et le multi confessionnalisme.
A l'heure où nous célébrons le 60ème anniversaire de la DUDH, la liberté religieuse est plus que jamais menacée. La France a voté le 15 mars 2004 une loi qui inaugure la possibilité paradoxale qu'il puisse y avoir dans notre pays des lois injuste. Cette loi qui vient restreindre une liberté fondamentale (art. 18 DUDH) va manifestement à l'encontre de la dynamique à l'œuvre dans nos démocraties où le droit peu prendre en compte ce qui est nouveau dans la société et l'intégrer dans un mouvement émancipateur, comme par exemple le PACS. Mais alors, comment comprendre les intentions du législateur lorsqu'il privilégie et valorise la réforme des repères traditionnels et interdit, par une action coercitive, l'expression authentique de la foi (le voile)?
La présence de citoyens musulmans, leur visibilité, leur revendications et enfin la reconnaissance officielle de l’Islam, exacerbent l'hostilité des anti musulmans. Ainsi, ce qui devrait passer pour le signe d’une intégration réussie (la construction des mosquées) est présenté comme une prise de possession des lieux de la République.
L’hostilité ouvertement affichée et assumée par un certain nombre d’hommes politiques, d’intellectuels et de journalistes à l’encontre de l’Islam et des m...  

salam alaykoum,
Contre l’islamophobie?
Félicitation pour votre combat contre les tenants d'une France uniforme, et ils sont nombreux, qui nourrissent une haine profonde contre l'islam, les musulmans, le multiculturalisme et le multi confessionnalisme.
A l'heure où nous célébrons le 60ème anniversaire de la DUDH, la liberté religieuse est plus que jamais menacée. La France a voté le 15 mars 2004 une loi qui inaugure la possibilité paradoxale qu'il puisse y avoir dans notre pays des lois injuste. Cette loi qui vient restreindre une liberté fondamentale (art. 18 DUDH) va manifestement à l'encontre de la dynamique à l'œuvre dans nos démocraties où le droit peu prendre en compte ce qui est nouveau dans la société et l'intégrer dans un mouvement émancipateur, comme par exemple le PACS. Mais alors, comment comprendre les intentions du législateur lorsqu'il privilégie et valorise la réforme des repères traditionnels et interdit, par une action coercitive, l'expression authentique de la foi (le voile)?
La présence de citoyens musulmans, leur visibilité, leur revendications et enfin la reconnaissance officielle de l’Islam, exacerbent l'hostilité des anti musulmans. Ainsi, ce qui devrait passer pour le signe d’une intégration réussie (la construction des mosquées) est présenté comme une prise de possession des lieux de la République.
L’hostilité ouvertement affichée et assumée par un certain nombre d’hommes politiques, d’intellectuels et de journalistes à l’encontre de l’Islam et des musulmans ne relève pas d'une pathologie qu'on nomme islamophobie. Ce terme est impropre pour décrire les sentiments qui animent les acteurs des actes anti musulmans. L'islamophobie ne suffit pas à rendre intelligible la réalité de ceux qui cherchent à manipuler le contexte et à installer cette pathologie dans le cœur de nos concitoyens. Il faut nommer les choses telles qu'elles sont parce que les victimes de l’islamophobie ne sont pas que musulmanes.
Les assauts multiples et inlassables contre l’Islam ; la présentation d’un Islam, par essence, incompatible avec la modernité, la démocratie et les droits de l’homme n'est pas une réaction irrationnelle qui vise exclusivement les musulmans. Au contraire, les anti musulman vise la société dans son ensemble, ils cherchent à cultiver la peur et servir l’idée d’un choc des civilisations. Ils cherchent à formater chez nos concitoyens une précompréhension altérée de l'Islam dans le but de neutraliser, de transformer un intérêt, une interrogation, en prêt à penser afin de manipuler une opinion publique largement façonnée par des clichés négatifs. L'islamophobie est une maladie qui touche nos concitoyens. Ils en sont les premières victimes. Dans un tel contexte de harcèlement médiatique et de pression psychologique comment en vouloir à nos concitoyens touchés par cette pathologie?
Distinguer les victimes des manipulateurs est une exigence de justice. Et les victimes, en l'occurrence ne sont pas seulement les musulmans. Lutter contre cette pathologie c’est avant tout servir la République, la démocratie et le vivre-ensemble. C’est de dénoncer les ennemis fascistes de l’Islam et leurs méthodes abjectes.
Cordialement.