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Culture & Médias

Abd Al Malik : « Ma force personnelle me vient de l'islam »

Rédigé par Nadia Sweeny | Mardi 25 Juillet 2006 à 14:45

           

A l'occasion de la sortie de Gibraltar, son nouvel album, nous avons rencontré Abd Al Malik. Homme de foi et d'art, il a accepté de se livrer à bâton rompu. Sa musique, ses textes, ses rencontres et ses influences... au cœur de Paris, un moment de poésie et de sérénité avec un jeune homme qui en impose par la sagesse et la profondeur de ses propos.



Abd Al Malik
Abd Al Malik

Saphirnews : Pourquoi as-tu appelé ton album Gibraltar ?

Abd Al Malik : J’ai appelé mon album « Gibraltar » pour des raisons musicales, mais aussi pour des raisons de fonds. Sur le fond, je pense vraiment que l’essentiel c’est la capacité à faire du lien et du dialogue, c'est-à-dire la capacité à faire parler ensemble le Nord et le Sud, les générations différentes, etc. D’un point de vue métaphorique, je trouvais que le détroit de Gibraltar, sa position, son histoire, par rapport à l’Andalousie, signifiait bien ce que j’avais envie de montrer. A ceci vient se rajouter l’actualité de cette région, avec les gens du Sud qui veulent venir vers le Nord et toutes les difficultés que l’on peut rencontrer ici. Je trouvais intéressant de développer ces éléments.

Dans la première chanson de l'album, tu développes ce sujet. C'est étonnant que le jeune Noir sur le détroit aille vers le Sud. Pourquoi ?

Abd Al Malik : En fait, ce Noir, c’est moi. Mais, j’ai essayé de faire en sorte que d’autres puissent s'y projeter et en faire une toute autre interprétation. C’est l’idée que le Nord a évidemment fait de moi ce que je suis. Mais ce qui m’a rendu vivant, c’est le Sud. Ce rapport particulier que j’ai avec le Maroc, avec l’Afrique, c’est ce qui fait de moi l’individu que je suis.

J’ai eu envie de dire : tout le monde va dans un sens et bien moi je vais dans l’autre. C’est comme dans ce film de Tony Gatlif, Exil. L’acteur principal, Romain Duris, va vers l’Algérie pour retrouver ses racines alors que tout le monde va vers la France. J’ai le sentiment que nous autres, d’origine africaine, avons tendance à nier une partie de notre être. Pour moi, mes fruits sont évidemment français. J’aime la France, c’est mon pays. Le drapeau bleu, blanc, rouge, c’est le mien. Mais comme un arbre qui a des fruits, des branches, un tronc mais aussi des racines, sans lesquelles il est voué à disparaître, mes racines c’est l’Afrique. Mes racines se trouvent dans le pays d’origine de mes parents, Le Congo, mais aussi au Maroc, mon pays de cœur, que j’aime énormément. Je suis tout cela et j’ai voulu faire un morceau dans lequel, à ma manière, j’illustre cette complexité.

Dans une autre chanson, tu dis que « la Suisse, sur un plateau télé, a, face à un homme d’Etat, mélangé la politique avec la foi ».

Abd Al Malik : Je tiens à préciser que je suis avec toutes les femmes et tous les hommes qui sont dans une démarche de paix et d’ouverture, de dialogue, d’écoute et de compréhension en général. Mais particulièrement avec mes frères et mes sœurs d’islam. C’est affectif, évidemment, je suis musulman. L’une des choses vraiment importantes, est de fédérer et ne pas créer de problèmes entre nous. On peut avoir des avis qui ne collent pas mais on doit tout de même essayer d’avancer ensemble. C’est bien dans cette démarche que j’ai dit « La Suisse » et que je n’ai pas cité de nom. Je n’ai rien contre cette personne, mais aujourd’hui, dans ses propos, c’est comme si être musulman devenait un acte politique. Ceci est un danger.

Pour moi, l’islam est une spiritualité. C’est quelque chose qui nous nourrit à l’intérieur et qui nous pacifie, nous-même et notre rapport aux autres, à la fois aux musulmans mais aussi aux non musulmans. C’est toute cette notion de jihad an-nafs (la lutte contre soi-même). De mon point de vue, il est très important de ne pas être dans l'amalgame ou une personne qui voudrait entrer en islam ou qui s’y intéresse, pense qu’être musulman c’est avoir tel avis politique ou telle démarche. J’ai voulu dire que j’étais contre le mélange de la spiritualité et de la politique ou du militantisme, tout en disant bien que ce n’est pas contre un individu. Et si j’avais dit un nom, les gens se seraient dits que je tape sur cet individu, alors que je n’ai rien contre lui. C’est simplement sur le fond que je ne suis pas d’accord avec lui. Pour éviter cette confusion, je ne l’ai pas nommé, mais par contre j’ai exprimé mon avis car jamais je ne le cacherai. Mais je suis convaincu que la diversité est une bonne chose; elle enrichit les propos.

Pour toi, le « mal » qui ronge aujourd’hui le rapport entre le musulmans et les autres, c’est cet amalgame entre spiritualité et politique ?

Abd Al Malik : Oui, totalement. Mais je pense que cet amalgame est présent chez nous musulmans, mais il est aussi beaucoup présent chez les non musulmans. Nous sommes tous dans cet amalgame. Lorsque certains non musulmans parlent d'islam, ils prennent l’exemple de Ben Laden et les autres. Et nous musulmans nous participons à cela. Comme si le fait de ne pas être d’accord avec cette démarche faisait de nous des renégats, alors que cela n’a rien à voir.

Tu cites Deleuze, Dérida et Debray. Peux-tu expliquer ces références ?

Abd Al Malik : Je suis vraiment admirateur de ceux qu’on appelle les philosophes de la déconstruction. Les gens comme Deleuze, Dérida, mais aussi Foucault qui, pour essayer d’expliquer quelque chose, le déconstruisent. A l’image de ces gamins qui, pour comprendre le fonctionnement d’une machine, la démontent. Je n’aime pas les préjugés, où l’on s’arrête à cause de l’apparence. Je suis pour l’analyse, allez plus loin, essayer de comprendre. Nous sommes dans une société de l’immédiateté, du phénomène, des médias. On entend souvent : « C’est vrai, je l’ai vu à la télé ».. Et c’est pour cela que j’aime beaucoup ces philosophes qui utilisent l’analyse et la déconstruction dans leur démarche. Ils se demandent « Qu’est ce qui est caché derrière », « Qu’est ce que ça signifie ». C’est pourquoi je les ai cités.

Dans tes textes, souvent, on retrouve des clins d’oeil à Jacques Brel.

Abd Al Malik : C’est mon épouse qui m‘a fait découvrir Jacques Brel. Elle le connaissait depuis longtemps et elle a insisté pour que j’écoute attentivement. Ça fait presque une dizaine d’années maintenant que je me suis penché sur ce chanteur et j’ai découvert une force d’interprétation, d’écriture et une musique incroyable. Il faut savoir qu’on était dans les années 60 et que chaque musique ressemblait à une mini symphonie. C’est une écriture très visuelle. A côté de cela, j’aime beaucoup des artistes comme Jay Z ou Nas. J’aime la littérature et je me suis demandé si j’arriverais à mettre tout cela dans un disque. Il a fallu le temps de la maturation mais cet album est une sorte d’hommage à Brel.

Avec qui as-tu travaillé pour cet album ?

Abd Al Malik : Un jour, je regardais un reportage par hasard et je suis tombé sur Gérard Jouannest, le co-compositeur des grands titres de Jacques Brel. Je me suis dit que ce serait génial de travailler avec lui. J’ai fait appel à mes relations. J’ai passé des coups de fil à gauche et à droite et j’ai réussi à avoir un rendez-vous avec lui. Il a écouté mes chansons. Nous avons discuté et il a accepté de bosser avec moi. C’était incroyable pour moi... C'était quand même le pianiste de Brel, celui qui a composé « Ne me quitte pas ». Quand on a bossé ensemble, il y a quelque chose de spécial qui est passé immédiatement. Je suis allé chez lui, j’ai rencontré sa femme, Juliette Greco. Et lorsqu’il a commencé à jouer, ça m’a inspiré, alors j’ai pris une feuille, j’ai écris. Je termine mon texte, il me regarde et me dit « c’est fou, la dernière fois que j’ai bossé comme ça c’était avec Brel ». Pour moi, c’est merveilleux.

J’ai aussi travaillé avec Marcel Azzola, l’accordéoniste de Jaques Brel, le fameux « chauffe marcel ». J’ai vraiment eu de la chance. J’ai aussi travaillé avec plein de personnes de styles musicaux différents, mais je suis vraiment admiratif de cette époque de Brel. La manière avec laquelle ils abordaient la musique, comment ils travaillaient, la force du texte l’engagement dans la musique : quand tu vois Brel sur scène, tu te dis qu’après ça il va mourir... C’est incroyable !

Dans ton style musical, on retrouve l’influence du slam, non ?

Abd Al Malik : Si, c’est vrai. A la base, je suis un rappeur. Mais un jour, il y a deux ans, j’ai été invité à Bruxelles par une association qui fait des sessions Slam. Pendant trois heures, j’ai écouté du Slam. C'était la première fois. J’y ai vu une vie qui était la même qu'à mes débuts dans le rap. Il y avait une énergie que je ne retrouve plus dans le rap aujourd’hui. Il y avait un truc, la force du mot, du verbe et je me suis dit : « Mais, c’est pas possible, il faut mettre ça dans un disque ! On ne peut pas laisser ça comme ça ! » Et c’est là que je me suis dit que j’utiliserai cet élément aussi.

D’autre part, j’aime beaucoup le Def Comedy Jam. C’est une émission américaine présentée par Mos Def où plein d’artistes, des rappeurs et d’autres, viennent et Slam. C’est quelque chose qui m’avait touché aussi et je me suis dit que se serait bien de le mettre à ma sauce, avec ce que j’aime, mes influences musicales et ma passion pour la littérature. J’avais envie de créer un effet. Je voulais que lorsqu'une personne écoute mon disque, elle ait l’impression que je suis à côté d’elle, en train de dialoguer. Je voulais créer une sorte d’intimité illusoire. J’avais aussi envie qu’on écoute mes morceaux comme des petites histoires, des nouvelles. Et je trouvais que cette forme là s’y prêtait bien. Donc je suis allé jusqu’au bout. C’est vrai que le slam est un élément que j’ai utilisé, mais je fais du rap et ce disque est pour moi un disque de rap.

Et New African Poets (NAP), c’est fini ?

Abd Al Malik : Non, pas du tout ! On est actuellement en studio. On travaille sur le grand retour de NAP. Mais, même sur les projets solo que j’ai fait, toute l’équipe est là. Sur Gibraltar par exemple, c’est Bilal qui a composé toutes les musiques, Mohammed s’occupait des histoires, Aïssa aussi. On est toujours là, tout le monde. De 1996 à 2000, on a sorti un album quasiment chaque année. Avec les concerts et tout ça. On avait envie un peu de se reposer. Et là, on s'est remis à bosser. On a déjà trois, quatre titres de prêts. On est vraiment content. Courrant 2007, se sera le grand retour de NAP. InchaAllah.

Tes textes racontent tes périodes un peu sombres, un peu radicales. Que s’est-il passé ?

Abd Al Malik : En fait, j’ai le sentiment d’être devenu musulman à partir du moment où je suis rentré dans la tariqa, où j’ai rencontré mon cheikh et que j’ai eu une vraie démarche spirituelle. L’islam c’est par excellence l’ouverture, plus encore que l’acceptation de l’autre dans la différence. Mais moi avant, je n’étais pas du tout dans cette démarche. Pour moi, c’était « je suis dans le vrai et les autres vont cramer ». Je pensais ainsi. J’étais trop dur. Alors que l’être le plus doux, c’est le Prophète de l’islam. C’est la douceur incarnée. Sidi Hamza m’apprend al ada : l’amour de Dieu et l’amour du Prophète. Il m’apprend l’essentiel. Bien sûr, un tel va connaître tant de Hadith ou de versets. Mais n’importe qui peut le faire: il suffit de les apprendre. C’est mécanique. Mais quelqu’un qui t’apprend la lumière qu’il y a derrière, c’est une chose que tu ne trouves pas dans les livres, mais dans la vie. Quelqu’un qui va être dans la compréhension et l’écoute, un frère ou une sœur qui est là pour te soutenir et non pour te condamner. L’islam c’est la religion du non jugement. Le seul qui nous juge c’est Dieu. Bien sûr, on peut avoir des divergences d’opinion, mais on doit être sévère vis-à-vis de nous-même, pas vis-à-vis des autres. Franchement, je reviens de loin quand même. Je reviens d’une époque dure et douloureuse pour moi et surtout pour les autres. Normalement, un musulman est une miséricorde pour les autres, mais je n’étais pas un cadeau.

Tu en parles beaucoup dans tes chansons.

Abd Al Malik : Oui, c’est important d’en parler parce que j’ai une certaine responsabilité. Le musulman est responsable de ses gestes et de ses mots. Parce qu’on peut influencer un petit frère, une petite sœur, et c’est une responsabilité qui est vraie dans l’islam mais c’est aussi une responsabilité citoyenne et universelle. C’est important. J’en parle parce que quand j’étais gamin, mes modèles au début étaient des braqueurs, des voleurs de voitures. Je me disais : « Je veux être comme eux ». Aujourd’hui je me dis que certains gamins qui ont des posters de nous dans leur chambre, par exemple, on doit être au moins pour eux un modèle positif. Même si je ne sais pas ce qu’on va réellement leur apporter, au moins essayer de les influencer dans le bien. C’est ma démarche de vie.

Qu’est ce que tu penses de la situation des musulmans aujourd'hui ?

Abd Al Malik : On est certes musulman, mais on fait partie d’une communauté bien plus grande : la communauté humaine. Aujourd’hui, nous sommes victimes des mêmes maladies qui rongent les autres. On a une difficulté d’être, par rapport à la modernité, notamment dans le contexte de la mondialisation. Les choses sont complexes. Moi, par exemple, je suis Noir, je suis musulman et je suis Français. Le challenge, c’est de réussir à marier ces identités ensemble. Ce qui est merveilleux, c’est que l’islam me permet de marier cette diversité. C’est l’islam qui me permet de relever le défi du vivre ensemble. C’est le défi que doivent relever les musulmans, mais les autres aussi. Tout le monde est concerné. Il n’y a que des femmes et des hommes de bonne volonté qui nous permettront de nous en sortir. Qu’ils soient musulmans, juifs, chrétiens, croyants ou non, qu’importe. J’ai le sentiment que ma force personnelle me vient de l’islam, mais ce n’est pas parce que je la puise là que tous doivent la puiser au même endroit. Il y a une parole de notre prophète disant que la meilleure chose qu’on puisse faire pour améliorer le monde, c’est de s’améliorer soi-même.




Réagissez ! A vous la parole.
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31.Posté par johann le 09/11/2006 21:16 | Alerter
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salam,
salutations
mes respects à tous et à toutes,

Je suis créature vivante,
herbe croissante et désirante...
certains me disent mauvaise
et d'autres me diront folle,
Je me suis grandi de vie
et comme d'un fond de glaise
je me formais aussi de belles paroles
D'un réel fragmenté aux perceptions multiples
j'ai senti l'unité au sein des périples
J'ai aussi pris l'bus
et la ligne qu'on nomme plus
la ligne quatorze
et si les hommes ne s'entendent pas entre eux,
je chercherai l'ami
Et qu'allah bénisse lavie
et qu'allah bénisse les hommes
je le ferais aussi ;
mais qui me pardonnera
si je ne me pardonne pas ?
que la paix soit avec nous.

30.Posté par gilles le 05/11/2006 21:35 | Alerter
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avant tout merci pour tes bonnes intentions .
je veux revenir sur quelquechose que tu as dis: on doit etre severe vis a vis de nous memes pas vis a vis des autres mais si par dieu tu es un avec les autres et lui pourquoi tinfliger une severité envers toi .
si tu est imparfait selon ta vision et que tu te dois d'etre parfait selon dieu ne crois tu pas que le jugement le plus lourd viennent de toi meme car qui dis jugement et severité envers soi meme dis que la peur est en toi et le plus grand combat et bien souvent dans le fond et non dans la forme.
ce que je pense c que dieu est en chacun de nous là où l'on se voit dire "je crois" ou je "pense que" je pense qu'il faut distinguer la connaissance du savoir car les intellectuels connaissent mais les sages savent .
je pense que une parole vraie vibre en nous car elle nous rappelle ce que l'on sait donc je pense qu'il faut faire confiance aux propos d'une personne et non a cette personne (le fond et la forme). je pense que ce qu'on appelle la foi et ce fond qu'il y a en nous et ce qui est la seule relation avec dieu et donc je pense qu'il faille faire attention de ne pas tomber dans la forme par toutes ses pseudos vérités qui viennent de la forme .

29.Posté par Adé le 31/10/2006 16:50 | Alerter
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Je suis sciée par certains propos tenus; en particulier ceux cités par djeahad.
Je ne crois vraiment pas en une quelconque propagande, quelle qu'elle soit...
Contrairement à la majorité d'entre vous, je suis athée. Cela ne m'empêche cependant pas de pouvoir entendre les messages de mes amis croyants (musulmans ou autres), et de pouvoir vivre en harmonie avec eux, en sachant puiser dans leur sagesse et eux dans la mienne malgré l'absence de ma Foi.
Je trouve les textes d'Abd Al Malik très purs et authentiques. Il n'a nulle crainte à raconter son passé, ni la personne qu'il est devenu, ni la manière d'y arriver. Il a peut-être été une autre personne quelques années auparavant mais qui n'est pas passé par là? A 15 ans, à 20 ans, à 30 ans, l'on croit toujours que l'on ne changera jamais... L'acquisition de la sagesse est, d'après moi, une loi naturelle qui se construit avec l'expérience, et ce, sur le temps. Il n'est donc pas nécessaire de la critiquer...
Je continuerai cependant à m'inspirer de la sagesse d'Abd El Malik, même si sa source d'Amour et d'inspiration diffère de la mienne, et de bien d'autres personnes encore qui sauront laisser passer un message de paix.
Abd Al Malik, je te souhaite de réussir dans ce que tu as entrepris, tu le mérites.
Et j'en souhaite de même à tous ceux qui aspirent à leur passion, tant que celle-ci demeure pacifiste...

28.Posté par senden le 30/10/2006 13:54 | Alerter
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trop de haine et de médisance dans vos textes messieurs dames
abdelmalik est un slameur un philosophe hors pair.
je ne connais pas tarik ramadan à travers ses prêches mais à travers ses idées.
il a souvent été accusé de tenir un double discours, qualifié également de beau parleur à l'instar de sarko.
Mais il faut comprendre ce pseudo comme une marque de respect. on y dénonce surment quelques idées mais pas l'homme....?

27.Posté par BENCHETOUYA le 07/10/2006 15:02 | Alerter
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abdelmalik je pense que tu obli qui tu as ete & ce qui t est arrive il y a quelques annees.
d apres tes propos il me semble que tu as la science infuse & que ce que tu dis dois etre pris au mot.
alors au lieu de parler de suisse en parlant de M Ramadan tu ferais bien de t auto critiquer et de ne pas penser que tu as entierrement raison
met toi plutot a critiquer ceux qu ils se doient plutot que de faire comme certain de s en prendre a leurs freres pendant que eux st en train de faire avance les mentalites autour de la tolerance
reflechis bien si tu viens a lire ceci
je pense que tu m a oublie mais c est normal je ne suis pas une celebrite

26.Posté par manu le 03/10/2006 21:04 | Alerter
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Yo les mecs
faut arrêter. Du Tariq du Zoyo du bidule du machin. Y 'a qu'un truc.
On est tous frères. Et soeurs.

Respect

Je kiff chacun d'où qu'il vienne de chacune je m'éverveille. Je vous kiff. Tous.


25.Posté par EL BAKI Mohamed (elbakimohamed) le 30/09/2006 12:18 | Alerter
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A longueur d'articles,des commentaires polémiques.A longuers de jours,de mois et d'années des commentaires et des polémiques.Bien sûr c'est nécessaire,mais un dialogue franc,pédagogique pour une meillezure réflexion et pour des solutions valables et efficaces.Sans cela nous continuons toujours dans la division,l'incertitude,et à qui cel profite t-il ?
Musulman et citoyen responsable,dans la République laique,oui c'est possible.Un musulman est responsable devant Dieu et devant les hommes.Il doit prendre ses responsabités quelques soient ses condition,sa situation.Avec son intelligence,ses capacités et le temps qu'il peut y accorder s'engager aussi bien politiquement que syndicalement.Au service de toutes les cioyennes et citoyens.

24.Posté par monpin le 28/09/2006 23:52 | Alerter
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comment peu ton te juje... alors que tu a vie...vue.........je suiis une soldatest de la cite des aviateurs .que ta puissance superieur te garde petit frere .Merci a toi de dire de faire de nos vie un chemin.samia du polygone ligne 14 je n'oublie pas merci a toi qui devien Sams du polygone

23.Posté par monpin le 28/09/2006 23:00 | Alerter
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merci a toi homme de la ligne 14 tu ma donner des souvenirs du pholigone dur mes bon . bon courage a vous ............... si tu a besoin d'exemple vivent pour les soldats de plomps .....................je suis nees au neuhofs.....................et connue et me reconnet dans ta music.merci encore petit frere.j'adore se que tu fait .Samia la tunisienne du polyghone

22.Posté par un autre suisse le 28/08/2006 23:14 | Alerter
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Pour paraphraser un écrit célèbre.
Dont je fais mien le message de fond mais absolument pas la manière officielle de la pratiquer (même si je respecte ceux qui la pratique de cette façon y compris ceux qui décrie ceux qui la pratique pas de leur manière "pardonnez leur ils ne savent pas ce qu'il font")

"padonnez leur car ils ne savent pas de quoi ils parlent"

Je n'ai pas encore écouté l'album en entier mais je suis déjà d'accord même si je viens d'un tout autre monde.

entre nous n'importe quelle croyance peut être influencée par un "maître mais elle ne se découvre qu'a l'intérieur de soi. Pour ma part tant qu'on m'indique un chemin déjà tracé c'est suspect. L'ultime chemin peut ressembler à d'autre mais ne sera jamais le même.

Est-ce que ceux que je croise, qui cheminent en sens inverse (apparement), ne vont-il pas aussi dans la bonne directions?

Sans vouloir donner conseils (ça vas à l'encontre de ce que je dit plus haut) certains devraient tenter de décortiquer le sens de ce texte et essaier de se demander pourquoi je peut bien l'avoir écrit.

salutations a tous

21.Posté par adem le 28/08/2006 11:46 | Alerter
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abdal malik tres bon rapeur tres bone mentalité et vraimen tres fort c sur il en fo plu d'abdal malik ! necoute pas ce ki dize du mal de toi come di medine les jalou te rassure de ta valeur continue et pardone ceu ki parle mal de toi rien a foutre

20.Posté par ndegue amougou le 25/08/2006 14:01 | Alerter
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salut à toi abdel
c'est par le tuchement de RFI que j'ai suivi ton morceau c'est profond et ça invite à la méditation ,cependant à t'entendre on ne croirait pas suivre le disque d'un subsaharien du courage t'as de la culture montre leur que le noir n'est pas seulement fait pour la plonge qu'avec les memes chances on peut arriver loin et mieux faire,concernant laproblématique de l'islam ,moi je suis non musulman et je vis en harmonie avec mes concitoyens camerounais musulmans sans anicroches ,
du courage mon frere et vas de l'avant dommage que ton tube soit rare au CAMEROUN BYE

19.Posté par samira le 19/08/2006 01:22 | Alerter
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salam aleykoum,

je me permet de poster un commentaire. je suis tout à fait d'accord avec toi Djeahad. La croyance des soufis est contraire au Coran et a la Sunna à cause de leur invocations devant les tombes car cela est du shirk (associationnisme le plus grand peché impardonnable) et croient en Dieu est tout Tout est Dieu. Je ne suis pas la pour juger ce frere chanteur ke je ne connais pas mais ki apparement adhere a une confrerie soufi dapres ses propos. Kallah le guide et nous guide. amine

Et je te repon a toi aussi wrysia, A ce que je sache , tout est deja prescrit quant aux modalités d'adoration ds le coran et la sunna, nous devons suivre Le Coran et la sunna ainsi que les pieux predecesseurs (les compagnons et les 2 premieres generations apres le prophete) car Le prophete a dit (hadith rapporté par Muslim et Boukhari) : « Les meilleures de ma communauté sont ma génération, celle qui vient après et celle qui vient après »

Quiconque a une pratique non conforme au coran et la sunna commet une Bid'aa, et toute innovation dans la religion d'allah est voué au feu comme l'a dit notre prophete swt.

« Cramponnez vous à ma Sounnah et à la Sounnah des califes biens guidés après moi. Mordez-y à pleine dent et méfiez vous des choses forgées car toute chose forgée est une innovation, et toute innovation est un égarement, et toute égarement est dans le feu »Hadith sahih rapporté par Abou dawaoud et At tirmidi

Les soufis ajoutent des actes dadoration ki ne sont pas specifié ds la traditi...  

18.Posté par keblow le 18/08/2006 09:10 | Alerter
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Yo, yo mon frère,
Avec Tarik, y a pas de Hic!!!
Sur le dos de L'Islam
Il fait du fric
Et peut être que demain
pour continuer son trafic
il vendra du boudin
et deviendra chrétien.
Yo yo frère Abdel Malik…



17.Posté par mc-Abdalamalik.skyblog.com le 14/08/2006 21:57 | Alerter
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Parle tjr Aussi bien lors de ses interviews

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