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RASSEMBLEMENT CONTRE LE MASSACRE DES MUSULMANS EN BIRMANIE
Infos pratiques
le Samedi 10 Novembre 2012, 16:00 - 18:00
Devant le Centre Pompidou - Place Igor-Stravinsky
75004 Paris
Description
RASSEMBLEMENT CONTRE LE MASSACRE DES MUSULMANS EN BIRMANIE

LA COMMUNAUTÉ LA "PLUS PERSÉCUTÉE AU MONDE", SELON L'ONU !

Qui sont les Rohingyas ?

Les Rohingyas sont une minorité ethnique de confession musulmane, vivant dans un pays à majorité bouddhiste, dans l’état d’Arakan en Birmanie.

La présence des Rohingyas dans la région de l’Arakan remonte au moins au 7e siècle, bien avant l’arrivée des Rakhines de confession bouddhiste que les historiens situent à partir du 10e siècle.

Des décennies de répression et de discrimination !

Une vraie politique de répression et de déportation a été entreprise à l’encontre des Rohingyas pour les expulser vers les pays limitrophes, depuis les années 1970.

En 1982, une loi relative à la citoyenneté déchoit les Rohingyas de leur nationalité birmane.

Depuis, la junte militaire birmane entreprend un programme d’épuration ethnique et religieuse contre cette communauté, qui se voit injustement accablée de tous côtés : absence de liberté de circulation, travail forcé, règles de mariage injustes, planning familial imposé, restrictions administratives, difficultés d’accès à l’éducation et à la santé, exclusion politique et religieuse, humiliations, mauvais traitements, confiscation des terres et des biens, taxes arbitraires, viols, tortures, exécutions sommaires, etc…

Une nouvelle montée de violences à l’encontre de cette minorité…

Depuis le début du mois de juin, cette minorité est à nouveau victime de violences meurtrières et d’attaques ciblées par des bandes terroristes de bouddhistes extrémistes armées, soutenues par les forces de sécurité et l’armée birmanes et sous l'oeil bienveillant de la junte au Pouvoir. Tout cela, dans le silence le plus total de la classe médiatico-politique internationale.

Dans un rapport paru le 1er août 2012, Human Rights Watch pointe du doigt la situation alarmante de la minorité Rohingya en Birmanie. On estime que "plus de 100 000 personnes en errance et manquant cruellement d'aide alimentaire, d'un abri et de soins médicaux ". Selon Nurul Islam, président de l’Arakan Rohingya National Organization (ARNO), on a recensé ''plus de 1 000 civils Rohingyas morts et plus de 14 villages incendiés, en seulement 10 jours de persécution'' !

Depuis lors, et plus encore ces dernières semaines, nous assistons à une intolérable escalade de la violence envers ces minorités, de surcroit légitimée par les toutes récentes lois votées par le Gouvernement, parmi lesquelles :
- L'interdiction aux citoyens birmans d'acheter ou de louer des articles dans des magasins appartenant à des Rohingyas,
- L'interdiction de toute transaction de maisons et terrains agricoles avec des membres de cette communauté,
- L'interdiction pour les Musulmans de Birmanie de se marier,
- L'interdiction aux familles Rohingyas de scolariser leurs enfants dans des écoles publiques…

Une autre minorité, de confession chrétienne celle-là, dans l’état de Kachin, est elle aussi persécutée par la dictature birmane : les Kachins, qui contrairement aux Rohingyas, possèdent un groupe armé rebelle, le Kachin Independence Organization (KIO), et sont par conséquent plus à-même de défendre leur peuple.

Les crimes commis par le régime birman à l’encontre des minorités cachent d’autres raisons nettement moins religieuses, à savoir s’accaparer des richesses des deux états avec la complicité des grandes puissances…

La communauté Rohingya abandonnée à son sort !

Devant l’horreur, les Rohingyas contraints de fuir le pays, se retrouvent refoulés par les gardes-frontières du Bangladesh, qui récemment, a demandé aux ONGs (Organisations Non Gouvernementales) de suspendre les aides aux réfugiés Rohingyas qui réussissent à franchir les frontières.

Devant l’ampleur de la catastrophe humanitaire, une intervention de la communauté internationale s’impose !

La mobilisation se manifeste timidement un peu partout dans le monde, mais malheureusement pas assez pour mettre la pression sur le régime voyou birman, d’où la nécessité de nous rassembler et de réunir nos voix afin de dénoncer cette criante injustice et exiger la cessation de ces atrocités, un accès libre aux victimes pour les organisations humanitaires et la protection de la population Rohingya, dénoncer le silence assourdissant de nos médias nationaux à ce sujet, et mettre un terme à cet inacceptable escalade de la violence et des persécutions dont sont victimes ces communautés dans l'indifférence générale.

Soyons donc nombreux, et crions fort d’une seule voix :
« HALTE AU MASSACRE EN BIRMANIE !!! »

Le Collectif Halte au Massacre en Birmanie
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