Sur le vif
L'américain Michaël Lamar, sosie de Barack Obama.
Michael Lamar n'est pas là pour faire de la figuration. Sa troublante ressemblance avec le nouveau président des Etats-Unis - lequel prend officiellement ses fonctions le 20 janvier prochain - est au service de la lutte contre les discriminations... en France.
Présentant à la presse ce sosie de Barack Obama venu spécialement des Etats-Unis, Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires (Cran), a déclaré lundi 12 janvier : « On aimerait bien vivre en France cette montée vers l'égalité qui existe aux Etats-Unis ».
Avec cette opération, il souhaite dénoncer la multiplication en France des « contrôles au faciès » et demandé « un dialogue serein » ainsi que la création d'un groupe de travail à l'Assemblée nationale.
A l'Assemblée, Patrick Lozès a demandé un groupe de travail sur cette question à des députés dont Jean-Christophe Cambadélis (PS, Paris). Le député socialiste s'y est déclaré favorable : « Quand on veut faire du chiffre, on arrive à des situations extrêmement délicates de mises en cause au faciès », a-t-il estimé.
Le président du Cran a également suggéré d'importer en France une loi américaine votée à l'initiative, selon lui, de Barack Obama en 2004 lorsqu'il était sénateur de l'Illinois. Elle oblige la police à remplir un formulaire à chaque contrôle d'identité mentionnant le nom, l'âge et le sexe de la personne contrôlée. « Ca suffira à faire reculer les contrôles au faciès ».
Il a fait état d'un sondage effectué en juin dernier par le CSA pour le Cran, selon lequel les membres des minorités visibles avaient deux fois plus de chance de se faire contrôler que le reste de la population.
Le secrétaire général de l'Unsa, Michel Guerlavais, et Pierre Marco de l'Unsa Police étaient venus apporter leur soutien à la campagne du Cran. Tous deux ont dénoncé la « politique du chiffre » menée, selon eux, par le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux.
« Dès lors que l'on évalue l'efficacité des policiers à leurs résultats, cela amène à la multiplication des contrôles d'identité », a déclaré Michel Guerlavais. « Comme on nous demande de faire du chiffre, on va souvent au plus facile et le plus facile, c'est le contrôle au faciès » , a souligné Pierre Marco.
Tous deux ont souligné l'« impossibilité » d'avoir des chiffres sur le nombre de contrôles effectués, un grand nombre n'étant pas forcément notifié.
Le sosie de Barack Obama s'est promené toute la journée du 12 janvier dans la capitale française pour les besoins d'un film tourné par le CRAN contre les contrôles au faciès.
Le vrai Barack Obama a quant à lui été invité à s'exprimer devant l'Assemblée nationale à sa première visite officielle en France.
Présentant à la presse ce sosie de Barack Obama venu spécialement des Etats-Unis, Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires (Cran), a déclaré lundi 12 janvier : « On aimerait bien vivre en France cette montée vers l'égalité qui existe aux Etats-Unis ».
Avec cette opération, il souhaite dénoncer la multiplication en France des « contrôles au faciès » et demandé « un dialogue serein » ainsi que la création d'un groupe de travail à l'Assemblée nationale.
A l'Assemblée, Patrick Lozès a demandé un groupe de travail sur cette question à des députés dont Jean-Christophe Cambadélis (PS, Paris). Le député socialiste s'y est déclaré favorable : « Quand on veut faire du chiffre, on arrive à des situations extrêmement délicates de mises en cause au faciès », a-t-il estimé.
Le président du Cran a également suggéré d'importer en France une loi américaine votée à l'initiative, selon lui, de Barack Obama en 2004 lorsqu'il était sénateur de l'Illinois. Elle oblige la police à remplir un formulaire à chaque contrôle d'identité mentionnant le nom, l'âge et le sexe de la personne contrôlée. « Ca suffira à faire reculer les contrôles au faciès ».
Il a fait état d'un sondage effectué en juin dernier par le CSA pour le Cran, selon lequel les membres des minorités visibles avaient deux fois plus de chance de se faire contrôler que le reste de la population.
Le secrétaire général de l'Unsa, Michel Guerlavais, et Pierre Marco de l'Unsa Police étaient venus apporter leur soutien à la campagne du Cran. Tous deux ont dénoncé la « politique du chiffre » menée, selon eux, par le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux.
« Dès lors que l'on évalue l'efficacité des policiers à leurs résultats, cela amène à la multiplication des contrôles d'identité », a déclaré Michel Guerlavais. « Comme on nous demande de faire du chiffre, on va souvent au plus facile et le plus facile, c'est le contrôle au faciès » , a souligné Pierre Marco.
Tous deux ont souligné l'« impossibilité » d'avoir des chiffres sur le nombre de contrôles effectués, un grand nombre n'étant pas forcément notifié.
Le sosie de Barack Obama s'est promené toute la journée du 12 janvier dans la capitale française pour les besoins d'un film tourné par le CRAN contre les contrôles au faciès.
Le vrai Barack Obama a quant à lui été invité à s'exprimer devant l'Assemblée nationale à sa première visite officielle en France.
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