Tunisie : vers une autorisation du mariage des femmes aux non-musulmans ?

Le féminisme dans le monde arabe était développé par des hommes,surtout des écrivains comme Tahar Al Haddad en Tunisie et d’autres en Egypte..L’argument était surtout économique.Ce sont certains religieux qui ont mal ressenti une émancipation de la femme.Il y avait un livre écrit contre Al Haddad qui était intitulé :«Al hidâd ala mraatil Haddâd »(Le deuil sur la femme d’Al Haddâd).Au début,on demandait seulement des droits basiques comme l’instruction que l’islam n’aurait pas du tout renié.On voit mal une vraie musulmane ne pas apprendre le Coran ,la Sunna et des règles de l’islam qui ne s’inventent pas.Aîcha n’était-elle pas le symbole de la femme érudite de l’islam ?Or,certains religieux sont sortis de l’épure en donnant des arguments profanes qui ne tiennent pas la route.Par exemple,si on apprenait à la femme musulmane à lire et à écrire,elle en profiterait pour écrire à ses amants.
Bourguiba a joué la carte de la femme contre l’islam,étant d’une formation franc-maçonnique.Il engagea une lutte sans merci contre la Zitouna,à l’époque la meilleure université islamique du monde,avant même Al Azhar.Il réussit à se servir du cheikh Fadel Ben Achour comme alibi pour donner un statut juridique à la femme tunisienne,vite utilisé contre l’autorité parentale et familiale et devenue de la discrimination à rebours.En effet,dans un conflit entre un homme et une femme,les juges et les policiers devaient systématiquement se prononcer pour la femme.L’émancipation de la femme a cessé d’a...  

Le féminisme dans le monde arabe était développé par des hommes,surtout des écrivains comme Tahar Al Haddad en Tunisie et d’autres en Egypte..L’argument était surtout économique.Ce sont certains religieux qui ont mal ressenti une émancipation de la femme.Il y avait un livre écrit contre Al Haddad qui était intitulé :«Al hidâd ala mraatil Haddâd »(Le deuil sur la femme d’Al Haddâd).Au début,on demandait seulement des droits basiques comme l’instruction que l’islam n’aurait pas du tout renié.On voit mal une vraie musulmane ne pas apprendre le Coran ,la Sunna et des règles de l’islam qui ne s’inventent pas.Aîcha n’était-elle pas le symbole de la femme érudite de l’islam ?Or,certains religieux sont sortis de l’épure en donnant des arguments profanes qui ne tiennent pas la route.Par exemple,si on apprenait à la femme musulmane à lire et à écrire,elle en profiterait pour écrire à ses amants.
Bourguiba a joué la carte de la femme contre l’islam,étant d’une formation franc-maçonnique.Il engagea une lutte sans merci contre la Zitouna,à l’époque la meilleure université islamique du monde,avant même Al Azhar.Il réussit à se servir du cheikh Fadel Ben Achour comme alibi pour donner un statut juridique à la femme tunisienne,vite utilisé contre l’autorité parentale et familiale et devenue de la discrimination à rebours.En effet,dans un conflit entre un homme et une femme,les juges et les policiers devaient systématiquement se prononcer pour la femme.L’émancipation de la femme a cessé d’avoir un fondement culturel et économique pour devenir un champ d’amazonisme et de jouissances,et surtout un prétexte pour vilipender et insulter l’islam et les
musulmans,chargés en l’occurrrence par la frustration de toutes les tares .
Son successeur Ben Ali ,encouragé par le gouvernement français dans sa lutte contre les islamistes ,a trouvé un moyen pour plaire à ses maîtres français de la Loge,en exaltant ses prouesses en faveur de la femme.Je pense qu’il s’est piégé lui-même en se faisant des enchères en faveur de la femme,ce qui fait que ,quand les opposants sont devenus des opposantes ,il ne voyait pas comment y faire face.En effet,avec les islamistes,il avait le feu vert des Occidentaux pour « taper » sur les islamistes sans aucune restriction ;mais,avec des femmes qu’il a lui-même promues,comment faire ?Il faut reconnaître que les opposantes tunisiennes ont eu malgré tout beaucoup de courage dans leur lutte contre Ben Ali.