Connectez-vous S'inscrire

Archives

Squat de Cachan : un an après

| Vendredi 17 Août 2007 à 10:57

           

Il y a un an, le 17 août 2006, le squat de la cité universitaire de Cachan dans le Val de Marne était évacué par des centaines d'hommes des forces de l'ordre. Evacués du plus grand squat de France, les squatteurs avaient alors occupé un gymnase municipal, et ce durant deux mois.



Squat de Cachan : un an après
Sur 239 personnes sans-papiers présents à Cachan, 231 auront depuis été régularisées, selon France Terre d'Asile. "Cachan a marqué le début de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy", estime Pierre Henry, président de France Terre d'Asile, qui ajoute, faisant référence au cas du jeune Russe décédé en suivant son père qui fuyait la police à Amiens : "Je ne comprends pas pourquoi cette voie d'apaisement n'est pas recherchée aujourd'hui". Pour Pierre Henry, "l'intégration, ce n'est pas une injonction mais un processus plus ou moins long".


Majoritairement Ivoiriens, Maliens ou Maghrébins, les squatteurs de Cachan comptaient des centaines de femmes, d'enfants et d'hommes munis de titres de séjours ou sans-papiers. Et c'est un peu avant 9 heures ce matin du 17 août 2006 que les forces de l'ordre, armés de pieds-de-biche et de béliers, investissent le squat et le bâtiment F de la cité universitaire. Quelques 500 personnes sont alors présentes dans l'immeuble. Une partie d'entre eux sera évacuée vers des hôtels meublés. Mais refusant d'être séparés, les squatteurs restants, soit près de 200 personnes, érigent un campement de fortune dans la rue, sous la pluie.

Le député-maire de Cachan, Jean-Yves Le Bouillonnec, leur propose alors "provisoirement" le gymnase municipale. Ils y resteront deux mois, accompagnés de manifestations de personnalités, d'acteurs, etc. Pour Jean Frouin, de la Ligue des Droits de l'Homme, "Cachan était devenu une affaire nationale qui a contraint le gouvernement à faire quelque chose".

En octobre de la même année, le ministère de l'Intérieur, occupé alors par Nicolas Sarkozy, demande à la Licra et à SOS-Racisme de jouer les médiateurs. France Terre d'Asile se proposera aussi en médiateur. Dans la nuit du 11 au 12 octobre 2006, le squat est évacué après qu'un accord ait été trouvé : les squatteurs seront hébergés temporairement et les sans-papiers verront leurs dossiers ré-examinés.




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par msawri le 18/08/2007 18:26 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Cet article me rend malade et malheureux. J'ai l'impression que nous sommes devenus des sang-sue. Pourtant nos pays sont plus riches que les leurs. Pourtant, il nous suffit de peu pour vivre meilleur et heureux. Leur mode de vie, c'est du gaspillage. Le sous-developpement n'et pas le manque de ressources. Le sous-développement, c'est l'absence de raisonnement et de réflexions. Le sous-développement, c'est le défaut de fraternité et de solidarité. Très souvent, c'est la carence de dignité. Dire que l'occident nous a colonisés pour nous civiliser. Admettons que nous étions, comme ils le déclarent, des barbares, mais des barbares fiers et courageux. Sommes devenus des quémandeurs dociles et serviles.

2.Posté par oumar le 23/08/2007 21:52 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler
Je crois que le commentateur précédent, a bien vu . Trop d'Africains vivent au dessus de leurs moyens , et finalement des pays africains vivent au-dessus de leurs moyens.Et ce sont les articles de luxe qui font basculer la balance , c'est que l'Africain singe tout le temps l'occident en la matière .Alors il sera toujours dépendant jusqu'au jour où il determinera lui même son propre mode de vie et acceptera de vivre selon ses propres moyens et refusera l'aide.La barbarie vient du fait que des adultes refusent de vivre selon leurs moyens!!
wassalam anlaikoum


SOUTENEZ UNE PRESSE INDÉPENDANTE PAR UN DON DÉFISCALISÉ !