Sur le vif
La justice a requis, vendredi 11 juillet, deux ans d’emprisonnement, dont six mois ferme, à l’encontre de Mohamed Boudjedi. Le recteur de la mosquée de Nanterre (Hauts-de-Seine) est accusé d’avoir détourné 530 000 euros dans le cadre du financement d’une nouvelle mosquée.
Huit autres personnes étaient jugées en même temps que lui par le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir détourné une partie de l'argent versé par les fidèles et par un établissement public à l'Association islamique des religieux de Nanterre. Le parquet a requis des peines de quatre mois avec sursis à trois ans de prison contre ces prévenus (trois responsables de Novolis, la société chargée des travaux, certains de leurs proches et le président de la coordination islamique des Hauts-de Seine, maître d’œuvre du chantier).
Mohamed Boudjedi avait déjà été condamné en 2012 à 18 mois de prison dont six ferme pour abus de confiance après avoir détourné plus de 20 000 euros de dons de fidèles.
Vendredi, le parquet a jugé une nouvelle fois qu’il avait « abusé de la confiance des fidèles, un abus d'autant plus critiquable que ce nouveau lieu de culte était très attendu » par la communauté musulmane, rapporte l’AFP. « C'est en toute bonne foi que mon client a agi. Il était animé par le seul souci que cette mosquée se termine », a argué l’avocate du recteur, Leila Houmel.
« Je vis de l'argent des fidèles. Cela me sert pour la mosquée, pour moi, mes enfants », s’est défendu à la barre son client qui s’est vu rétorquer par la présidente du tribunal qu’ « une association n'est pas destinée à payer la famille ».
Le jugement de ce nouveau procès sera rendu le 2 octobre.
Lire aussi :
Six mois de prison ferme pour le recteur de la mosquée de Nanterre
Le recteur de la Mosquée de Nanterre face à la justice
Le recteur de la mosquée de Nanterre devant le tribunal
Huit autres personnes étaient jugées en même temps que lui par le tribunal correctionnel de Nanterre pour avoir détourné une partie de l'argent versé par les fidèles et par un établissement public à l'Association islamique des religieux de Nanterre. Le parquet a requis des peines de quatre mois avec sursis à trois ans de prison contre ces prévenus (trois responsables de Novolis, la société chargée des travaux, certains de leurs proches et le président de la coordination islamique des Hauts-de Seine, maître d’œuvre du chantier).
Mohamed Boudjedi avait déjà été condamné en 2012 à 18 mois de prison dont six ferme pour abus de confiance après avoir détourné plus de 20 000 euros de dons de fidèles.
Vendredi, le parquet a jugé une nouvelle fois qu’il avait « abusé de la confiance des fidèles, un abus d'autant plus critiquable que ce nouveau lieu de culte était très attendu » par la communauté musulmane, rapporte l’AFP. « C'est en toute bonne foi que mon client a agi. Il était animé par le seul souci que cette mosquée se termine », a argué l’avocate du recteur, Leila Houmel.
« Je vis de l'argent des fidèles. Cela me sert pour la mosquée, pour moi, mes enfants », s’est défendu à la barre son client qui s’est vu rétorquer par la présidente du tribunal qu’ « une association n'est pas destinée à payer la famille ».
Le jugement de ce nouveau procès sera rendu le 2 octobre.
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