Sur le vif
Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) a organisé une manifestation samedi 7 mai à Roubaix. En cause, les brimades que subiraient des élèves musulmans d’origine maghrébine dans l’école Sainte-Bernadette, un établissement privé catholique.
« On a regroupé un nombre d'attestations conséquent et on a organisé ce moment pour se rassembler et se dire qu'enfin nous allons pouvoir révéler une vérité qui perdure depuis fort longtemps », explique à France 3, Nassera Zaidi. Selon cette responsable de l’association antiraciste, une quinzaine de familles devraient déposer plainte dans les semaines qui viennent.
« On a regroupé un nombre d'attestations conséquent et on a organisé ce moment pour se rassembler et se dire qu'enfin nous allons pouvoir révéler une vérité qui perdure depuis fort longtemps », explique à France 3, Nassera Zaidi. Selon cette responsable de l’association antiraciste, une quinzaine de familles devraient déposer plainte dans les semaines qui viennent.
Cette affaire remonte à avril 2014. Un élève confiait alors à sa mère Malika Belkhil qu’il est régulièrement victimes de maltraitances. « Elle me mettait des claques, elle me disait tu pues, tu dégages une odeur exécrable, elle me punissait tout le temps de récréation », affirmait l’enfant. La mère rapporte qu’on aurait obligé son fils à manger du porc à la cantine malgré qu’il soit musulman. Le garçon aurait refusé de partir en classe de découverte car il aurait eu peur de son enseignante. Des problèmes de discipline qu’il n’avait pas sont apparus au cours de cette année 2013-2014 (41 remarques négatives contre six l’année précédente).
Malika Belkhil a vu les candidatures de son fils refusées dans plusieurs collèges privés. Elle avait donc décidé d’attaquer l’enseignante et la directrice de l’école Sainte-Bernadette. La Voix du Nord rapporte qu’elle a écrit à l’inspection académique et au diocèse avant de déposer plainte auprès du procureur de la République. Un recours sans suite puisque le parquet n’a pas souhaité entamer de poursuites.
Regis Delecroix, directeur adjointe de l’Enseignement catholique du Nord, annonce que l’école Sainte-Bernadette « se sent blessée » par ces accusations « mensongères ». Une enquête interne a été menée concernant la directrice et l’enseignante de l’école mais n’a pas donné de suite.
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Malika Belkhil a vu les candidatures de son fils refusées dans plusieurs collèges privés. Elle avait donc décidé d’attaquer l’enseignante et la directrice de l’école Sainte-Bernadette. La Voix du Nord rapporte qu’elle a écrit à l’inspection académique et au diocèse avant de déposer plainte auprès du procureur de la République. Un recours sans suite puisque le parquet n’a pas souhaité entamer de poursuites.
Regis Delecroix, directeur adjointe de l’Enseignement catholique du Nord, annonce que l’école Sainte-Bernadette « se sent blessée » par ces accusations « mensongères ». Une enquête interne a été menée concernant la directrice et l’enseignante de l’école mais n’a pas donné de suite.
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