L’armée israélienne a annoncé, lundi 13 juin, avoir levé le bouclage de la Cisjordanie et de la bande de Gaza qu’elle a mis en place suite à la fusillade qui a fait quatre mort à Tel Aviv mercredi 8 juin au soir.
Le bouclage, qui avait pour conséquence la révocation des permis d'entrée à Jérusalem-Est et en Israël, « a été levé intégralement comme prévu durant la nuit de dimanche à lundi », a indiqué le porte-parole de l'armée, qui affirme néanmoins que « les contrôles de sécurité continuent » à Yatta, le village près d'Hébron d’où étaient originaires les deux assaillants.
Zeid Raad al-Hussein, haut commissaire des Nations unies aux Droits de l’homme, avait critiqué vendredi le bouclage estimant que cela pouvait être considéré comme une « punition collective ».
Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères, était également allé dans son sens, craignant le risque « d’attiser les tensions ».
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Zeid Raad al-Hussein, haut commissaire des Nations unies aux Droits de l’homme, avait critiqué vendredi le bouclage estimant que cela pouvait être considéré comme une « punition collective ».
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