Sur le vif
Mardi, la police de Zanzibar a entrepris de faire respecter une interdiction du port du voile au volant.
Cette prohibition, qui suscite la grogne parmi une population à 95% musulmane, est justifiée par le souci de réduire la hausse brutale des accidents.
On a recensé l'an dernier dans l'archipel semi-autonome tanzanien, un record de 680 accidents de la route, qui ont fait 40 morts et 100 blessés parmi une population d'un million d'âmes.
Ramadhan Khatib, chef de la police zanzibarienne, a déclaré que les femmes portant le niqab, qui laisse voir seulement les yeux, devaient contribuer aux efforts pour réduire le nombre d'accidents.
Mais il n'a pas précisé en quoi le voile pouvait en être à l'origine.
Le cheikh Khalid Azan, responsable du Centre de propagation de l'islam, a affirmé que l'initiative de la police était "inacceptable".
"Nous ne voyons aucune base légale à cette mesure et nous allons la contester", a-t-il annoncé. "Porter le voile est une vertu et une obligation pour les femmes. Il est incompréhensible que quiconque leur ordonne de ne pas le porter."
Interrogée à ce sujet, une conductrice voilée, Asha Issa, a déclaré que la police se trompait de cible.
"Si elle n' a rien d'autre à faire, qu'elle pourchasse les jeunes qui n'ont pas l'âge de conduire, qu'elle traque les faux permis et ceux qui trichent avec leur assurance", s'est-elle exclamée
Elle a estimé qu'il s'agissait d'une "intrusion abusive" dans sa pratique religieuse. "La seule personne qui puisse m'enlever mon nikab est mon mari, mais il ne le ferait pas car il connaît ses préceptes islamiques."
Cette prohibition, qui suscite la grogne parmi une population à 95% musulmane, est justifiée par le souci de réduire la hausse brutale des accidents.
On a recensé l'an dernier dans l'archipel semi-autonome tanzanien, un record de 680 accidents de la route, qui ont fait 40 morts et 100 blessés parmi une population d'un million d'âmes.
Ramadhan Khatib, chef de la police zanzibarienne, a déclaré que les femmes portant le niqab, qui laisse voir seulement les yeux, devaient contribuer aux efforts pour réduire le nombre d'accidents.
Mais il n'a pas précisé en quoi le voile pouvait en être à l'origine.
Le cheikh Khalid Azan, responsable du Centre de propagation de l'islam, a affirmé que l'initiative de la police était "inacceptable".
"Nous ne voyons aucune base légale à cette mesure et nous allons la contester", a-t-il annoncé. "Porter le voile est une vertu et une obligation pour les femmes. Il est incompréhensible que quiconque leur ordonne de ne pas le porter."
Interrogée à ce sujet, une conductrice voilée, Asha Issa, a déclaré que la police se trompait de cible.
"Si elle n' a rien d'autre à faire, qu'elle pourchasse les jeunes qui n'ont pas l'âge de conduire, qu'elle traque les faux permis et ceux qui trichent avec leur assurance", s'est-elle exclamée
Elle a estimé qu'il s'agissait d'une "intrusion abusive" dans sa pratique religieuse. "La seule personne qui puisse m'enlever mon nikab est mon mari, mais il ne le ferait pas car il connaît ses préceptes islamiques."
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