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Points de vue

Occident et islam : est-on conduit à se confronter ou à se rencontrer ?

Rédigé par Javier Maria Prades López | Lundi 21 Août 2017 à 12:05

           

La présence croissante de musulmans en Europe pose la question de la compatibilité entre des visions différentes dans la sphère publique.



Occident et islam : est-on conduit à se confronter ou à se rencontrer ?
Le récent rapport du Pew Research Center offre des données surprenantes sur l’évolution des religions : le christianisme représente aujourd’hui 31,2 % de la population mondiale, et l’Islam 24,1%. On estime qu’en 2060 le christianisme atteindra 31,8 %, face aux 31,1 % de l’islam. Les statistiques prévoient donc que vers la moitié du siècle les deux religions auront environ le même nombre de fidèles, et que, toutes deux ensembles, elles représenteront près de 63 % de la population mondiale.

L’évolution de chacune des deux religions et de leur rapport réciproque est donc du plus grand intérêt pour le débat social en Occident. En effet, l’islam prêche une forme de monothéisme qui entend réformer et dépasser le monothéisme judéo-chrétien, il prétend en outre être une vérité universelle, à la différence, par exemple, des religions de l’Extrême-Orient. Voilà pourquoi la présence croissante de musulmans en Europe ouvre de nouveau la question sur la compatibilité entre des mondovisions différentes dans la sphère publique. Une rencontre est-elle possible entre Occident et islam, ou sont-ils condamnés à l’affrontement ?

Occident et islam : est-on conduit à se confronter ou à se rencontrer ?

Une modernité insatisfaite

Les sociétés européennes se trouvent en difficulté pour affronter cette situation délicate, avec des différences internes évidentes qu’il n’est pas possible de détailler ici. De façon générale, la culture aujourd’hui dominante a mis en crise les affirmations anthropologiques de portée universelle, et en particulier celles de la religion vécue en Occident, le christianisme. L’unité culturelle et politique de la foi médiévale éclata à la suite de la Réforme en partis qui se combattirent, déchaînant des guerres aux effets dévastateurs pour la vie sociale. Pour cette raison, la philosophie moderne naquit, entre autres, avec l’intention de surmonter les divisions confessionnelles et de maintenir quelque forme de référence à l’universel qui puisse garantir la coexistence.

Au terme de ce processus, la valeur universelle de la confession de foi chrétienne fut mise en doute, tandis qu’apparaissaient des formes alternatives d’universalité sécularisée. Raison, science, État, Histoire, race, marché, venaient prendre la place de Dieu. Pourtant, on parle souvent d’une « modernité insatisfaite » : le progrès technico-scientifique indiscutable de l’Europe occidentale, son niveau très élevé de développement économique et social (que tant de peuples nous envient) ne s’est pas accompagné d’un progrès analogue en ce qui concerne les questions ultimes sur le sens de la vie et sur Dieu. Les deux guerres atroces du XXe siècle et les totalitarismes ont étendu une ombre sinistre sur l’Europe.

Une exigence de liberté

Mais la culture islamique, elle aussi, connaît des difficultés à être un interlocuteur adéquat. Les « révolutions » des dernières années ont été suscitées par l’émergence dans ces sociétés d’une exigence de liberté et d’autres droits d’ordre économique et social. Bon nombre de révoltes sont nées dans des conditions de pauvreté extrême, de manque d’opportunités, en particulier de travail. Cette requête d’une liberté effective, concrète, peut être perçue comme une menace à l’universalité religieuse, liée, elle, à l’ordre social au point que la religion peut apparaître comme une forme de croyance subordonnée à cet ordre.

L’islam devra affronter cette demande de liberté, et particulièrement de liberté religieuse, qui requiert d’examiner à fond la compréhension de la dignité humaine. Á travers la revendication d’une plus grande participation civile, la question surgira de savoir quel type d’homme pourra être le protagoniste du troisième millénaire. Et c’est cette même question qui se pose aussi en Occident.

Pour l’instant, il y a plus de questions que de réponses, tant dans le monde occidental que dans le monde islamique. La présence musulmane en Europe fait apparaître en pleine lumière que nous n’avons pas de réponse partagée sur la valeur universelle de l’anthropologie et en particulier de la religion.

À partir des acquisitions sociales et juridiques des derniers siècles auxquelles il est impossible de renoncer, il est nécessaire de revoir le modèle jusqu’ici en vigueur parce qu’il n’est pas en mesure d’accueillir les défis que pose la présence musulmane croissante. Et inversement, le long chemin parcouru en Occident offre des éléments très précieux aux peuples musulmans. Un christianisme vivant représente une opportunité exceptionnelle pour l’islam, et, à son tour, l’universalisme islamique nous oblige à repenser les motifs de la crise anthropologique et culturelle que vit l’Occident de tradition chrétienne.

Le défi du dialogue et de l’éducation

Personne n’ignore que la coexistence entre chrétiens et musulmans a été très complexe et parfois d’une violence énorme. Les soupçons sont très profonds. La visite historique du pape François en Égypte nous incite à décider si nous voulons perpétuer cette exclusion réciproque ou si nous entendons favoriser une culture de la rencontre, favorisant le « processus de métissage de civilisations et de cultures » (Angelo Scola), à partir des expériences de rapports réels, si conflictuels soient-ils, qui existent déjà en Europe et au Moyen-Orient.

Le défi va bien au-delà des incontournables mesures de sécurité et de contrôle. Il exige une implication personnelle. Et la simple assistance humanitaire ne suffit pas non plus ; il faut aussi apprendre à s’accompagner les uns les autres, à s’écouter, et à s’expliquer, à travers un dialogue patient et l’éducation, comme le propose le pape : « L’éducation devient, en effet, sagesse de vie quand elle est capable de faire jaillir de l’homme, en contact avec Celui qui le transcende et avec ce qui l’entoure, le meilleur de lui-même, en modelant une identité non repliée sur elle-même. »

Le geste du pape ne nous permet pas à nous, chrétiens, de nous désintéresser du moment actuel. Nous avons à témoigner devant tous, et en premier lieu devant les musulmans, que la vérité universelle et la liberté s’interpellent l’une l’autre. Elles subsisteront ou elles tomberont ensemble. Leur relation la plus parfaite est la relation de l’amour : « Seule la vérité l’emporte ; la victoire de la vérité est la charité » (saint Augustin). Le voyage du pape remet en question des aspects cristallisés de notre forme conventionnelle de vivre la foi en société, et nous presse d’amorcer des processus de rencontre et d’éducation. Chaque rencontre digne de ce nom change les interlocuteurs. Sera-t-il possible de changer, afin que cette identité ouverte contribue à la bonne vie de tous ? Tant de nos frères chrétiens d’Orient et d’Occident, tant de musulmans, l’attendent.

*****
Javier Maria Prades López est prêtre du diocèse de Madrid. Docteur en théologie à l’université Gregoriana de Rome il est directeur du département de théologie dogmatique et doyen de l’université San Damaso de Madrid. Directeur de la Revista Española de Teologia, il est aussi membre du comité éditorial de la revue catholique international Communio. Première parution de cet article dans Oasis, le 7 août 2017.





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24.Posté par Melen le 31/08/2017 14:38 | Alerter
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Les valeurs universelles ce sont des valeurs valables partout et tout le temps.
Pour tout le monde.
Les cultures, les religions, les ethnies seraient un paramètre essentiel.
Les ethnies, ce sont des groupes humains, des sociétés ayant les memes habitudes de vie, les memes origines.
Pour les cultures ce sont des traditions, c'est faire des choses différentes des autres pays, parler une langue, manger tel truc.......etc.
Les religions, des croyances, des pratiques.
Toutes les sociétés ont ces critères. Qu'est-ce qui là dedans empeche la liberté par exemple.
Normalement aucun. Puisque c'est en l'homme qu'il faut croire, en rien d'autre.
Si on pense que ce n'est pas possible c'est que l'on ne croit pas en l'homme.
On ne croit pas en l'homme mais on dit que c'est la faute à autre chose.
Pour moi il est impossible que ce ne soit pas possible. Impossible.
Ou bien alors c'est que je ne crois pas en moi.

23.Posté par Francois.Carmignola le 30/08/2017 07:17 | Alerter
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Ah, je le savais, ce n'était qu'un moment d'égarement: la liberté donc existe, je n'avais pas compris ce que vous disiez.Ouf.

Ce que vous dites sur la contradiction entre les cloisonnements ethniques et religieux et les valeurs universelles est précisément le sujet qui nous occupe ici. Le sujet est très difficile, voire très délicat: il pourrait se trancher par la disparition d'un ensemble de valeurs qui se prétendent universelles et qui n'affirment qu'un cloisonnement pour de tristes raisons d'identités meurtries.

La disparition de la foi familiale de votre enfance ressemble étrangement à la mienne. Ce que vous ne considérez pas c'est que ce qui s'est produit là en Occident, je veux dire au sein de la zone géographique et culturelle qu'on appelle l'Occident à la moitié du XXème siècle (la disparition de la pratique religieuse chrétienne) est en train de se produire, d'une autre manière, dans les autres zones géographiques et culturelles. L'humanité est diverse, mais vit les mêmes drames, ceux de l'humanité...

22.Posté par Leroy le 29/08/2017 19:50 | Alerter
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Mais Melen, l'islam est indissociable de la politique : c'est depuis le départ une machine idéologique destinée à conquérir tout ce qui l'entoure.
Sa crise, c'est que l'islam n'en a plus les moyens.

21.Posté par Melen le 29/08/2017 13:58 | Alerter
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Quand j'étais petit je me demandais pourquoi mes proches n'étaient pas en mesure de dire ce que disait le Père. J'avais compris qu'une religion ça se transmettait, que le Père avait appris des choses et qu'il nous les disait.
Mais je ne comprenais pas pourquoi mes proches eux n'étaient pas en mesure de le faire.
Il était un homme, donc il était comme nous, on avait pas besoin de lui, on pouvait le faire nous meme, on était donc en représentation, on faisait du cinéma. Si moi j'avais compris ça les autres le savaient aussi bien sur. Pourquoi font-ils donc eux aussi de la comédie. J'avais compris que croire ça se transmettait, ça s'apprenait, ça s'expliquait que c'était le Père la religion. Un homme. Je ne comprenais pourquoi mes proches ne pouvaient pas le faire à la maison. Lesquels d'entre eux font comme nous, semblant d'avoir besoin du Père, lesquels d'entre eux étaient sincères et n'avaient pas compris ce que moi j'avais compris, qu'ils n'avaient pas besoin du Père donc. Etre croyant c'était ne pas avoir compris.

20.Posté par Melen le 29/08/2017 13:02 | Alerter
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Leroy comme François vous parlez vous aussi de politique et absolument pas de religion.
Les dirigeants ou les radicalités politiques sont une chose, les peuples en sont une autre.
Faire un lien entre religion et terrorisme revient à dire que ce ne serait pas le terrorisme que l'on combattrait mais la religion. C'est absurde. Ils nous appellent d'ailleurs les croisés,
autant dire d'une telle analyse que c'est avoir un meme logiciel que ceux que l'on prétend combattre. islam versus croisés donc.
Les religions sont une chose, la politique, les dirigeants, les croyants, les ethnies en sont une autre.

19.Posté par Melen le 29/08/2017 12:36 | Alerter
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Quand je parlais de la liberté je ne parlais pas du monde actuel, des dirigeants, des Saoud, Des Sissi, des Trump, je parlais de la notion de liberté juste.
C'est là qu'est le malentendu François.
Vous, vous faites le contraire de moi. Vous parlez du monde tel qu'il est, des dirigeants, de politique donc.
Dire de la notion de liberté qu'elle n'existe pas, qui n'existe que celle qui est accordée, ne revient pas à dire que pour les citoyens qui ont très peu de liberté accordée est là liberté.
Et j'ai bien peur que vous n'ayez compris ça.
Vous raisonnez en terme politique, en terme d'Histoire aussi.
L'occident machin chose, l'islam truc bidule et avec ça vous en faite des évènements qui seraient intrinsèquement liés aux pays, aux confessions, aux ethnies.......etc.
L'Histoire c'est une histoire par définition. Il s'est passé ça, ceci et le reste.
Quel est le rapport avec la liberté, il n'y en a strictement aucun. Les uns ont colonisé les autres, les autres ont envahi les uns, mais on en a strictement rien à faire de ça.
Le fait de le savoir ça s'appelle etre instruit. Mais comment fait-on le lien entre la notion de liberté et les ethnies, les confessions, je ne vois pas le rapport.
Quand je disais je ne parle pas des dirigeants mais que dans un meme temps je disais des sociétés qu'elles sont obligées de fixer des limites je ne voulais dire que meme un groupe vivant en autarcie est contraint de le faire. C'est de l'homme dont je parle.
Vous cloisonnez tout, il y a l'occident, ...  

18.Posté par Melen le 28/08/2017 21:01 | Alerter
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Mon raisonnement était, mes proches ne sont pas comme ça à la maison. C'est donc que les autres sont pareils. Les autres faisaient semblant aussi.
Il ne pouvait pas y avoir d'autres raisons de le faire que celle de faire semblant. La messe c'était du cinéma.
Du coup je pensais bien sur, c'est trop honteux, il ne faut plus y aller.
Ce n'était pas tant le mensonge qui me dérangeait, mais le fait de nous afficher.
Je ne voulais pas que l'on sache que nous mentions juste.
Après nous c'était les autres, comment ils savaient que nous mentions, encore aujourd'hui je ne me l'explique pas, mais j'en étais persuadé. Je voulais protéger ma famille de la honte, je ne voulais plus qu'ils y aillent. C'était trop humiliant.

17.Posté par Leroy le 28/08/2017 20:40 | Alerter
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Hélas, le terrorisme djihadiste ne témoigne pas de la force montante de l’Islam et du monde arabe mais de leur crise. Quel avenir ?

Démographie galopante et irresponsable, peu d'industrie, rente pétrolière provisoire, émigration faute de mieux, pas de liberté, et le passé lointain en tête...

16.Posté par Melen le 28/08/2017 20:23 | Alerter
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Commentaire très mal rédigé. Désolé.
En tant qu'adulte je comprends bien sur.
Mais enfant ce que je n'avais pas compris pas c'est que notre religiosité se résumait à aller à la messe en bref. Ca a été un vrai choc pour moi. J'avais compris qu'etre catholique c'était faire le catholique, c'était mentir.

15.Posté par Leroy le 28/08/2017 20:04 | Alerter
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Il faudrait tenir compte de l'athéisme qui est en expansion, ou tout simplement de l'indifférence croissante à l'égard du religieux.
On croit, mais de loin, ou pas du tout...

14.Posté par Melen le 28/08/2017 20:00 | Alerter
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Quand j'étais petit j'allais à la messe tous les dimanches. Je regardais ma tante, ma grand mère chanter très sérieusement écouter religieusement en leur trouvant un comportement anormal.
Je ne comprenais pas pourquoi on chantait, pourquoi on disait ça et ici tandis que l'on ne se le disait jamais entre nous.
Toute mon incompréhension était là. Pourquoi on ne le fait jamais entre nous et pourquoi est-il besoin d'aller là pour le faire.
Pourquoi était-il besoin de venir ici pour le faire. Vraiment ça a été une des incompréhensions dont je me souviens le plus dans ma vie.
J'ai eu l'impression de découvrir mon propre entourage sous un jour que je n'aurais jamais soupçonner avec l'église. J'avais découvert ce qu'étais la société, les miens et les autres, un mensonge.
La messe à été une vraie révélation pour moi. Je vous assure que je ne mens pas.
C'est à l'église que j'ai compris ça.
Je n'ai plus voulu aller à l'église. J'avais l'impression que mes proches étaient anormaux. Je voulais les raisonner. J'ai eu un vrai choc en découvrant ça.
Je ne croyais pas alors bien entendu je ne comprenais pas pourquoi ils faisaient ça. Pendant la messe je les regardais. Pour moi il était évident qu'ils faisaient du cinéma, et donc les autres aussi bien entendu.

13.Posté par Melen le 28/08/2017 19:19 | Alerter
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Je suis très racines carrées, je suis très radical. Les mathématiques c'est de la science. Je ne peux pas me tromper donc. Lol.

12.Posté par Melen le 28/08/2017 19:13 | Alerter
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Vous savez il existe des écrits magnifiques sur la liberté, on se régale de les lire, ils sont magnifiques, beaux comme la poésie. La liberté, l'égalité, la fraternité, tout y est. De grands philosophes, intellectuels ont su mettre les mots les plus justes pour bien l'exprimer.
C'est finit. Mon commentaire s'arrete là. Lol.

11.Posté par Melen le 28/08/2017 19:01 | Alerter
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Vous n'avez pas compris. Rien que le fait de dire la liberté n'existe pas mais il existe des libertés devrait vous avoir mis la puce à l'oreille.
Les commentaires ne sont pas forcément bien rédigés, je l'admets, mais enfin on cherche des indices pour comprendre un texte. C'est ça la lecture. Lorsque l'on lit il n'y a pas que les mots qui comptent. La liberté existe bien entendu. Puisqu'il est besoin de le dire, je n'ai pas écrit ce que vous dites. Vous avez lu la liberté n'existe pas et ça a suffit à vous faire partir en sucette. Je n'ai pas écrit ça puisque je dis le contraire ensuite, elle existe. Une meme chose ne peut exister et ne pas exister. Un peu de jugeote. Sur le reste, l'Occident, idolatre, radicalisé ......... je ne réponds pas, je vous laisse à votre délire.

10.Posté par Francois.Carmignola le 27/08/2017 17:27 | Alerter
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Vous réitérez donc votre affirmation de la non existence d'une valeur universelle célébrée par bien des gens et par bien des conceptions du monde. J'ai la faiblesse de l'identifier à l'"Occident", l'espace culturel qui la formalisa et la révéra en premier au point d'en faire la base de son organisation économique et politique sans parler de son principe spirituel premier.
Citoyen Français, j'ai en plus la faiblesse de l'idolatrer historiquement, le mot étant utilisé par la devise de la république et l'hymne national. Bref, un totem...

Vous êtres naturellement libre de vos opinions tout comme je le suis de la haine que je vouerai toujours à l'horrible pou que j'ai trouvé dans votre tête.
Cependant, comme souvent, vous ne dites pas ce que vous pensez. Dites moi, vous n'êtes pas -vraiment- radicalisé, n'est ce pas ?

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