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Société

Noël : les galères qu’on s’épargne en ne le fêtant pas

Rédigé par Christelle Gence | Mardi 23 Décembre 2014 à 00:09

           

Les cadeaux, les sapins, les décorations, les lumières, les repas en famille… La magie de Noël ne touche pas tous ceux qui le fêtent. Pire, un sondage CSA réalisé en novembre révèle que, pour 12 % des Français, Noël est carrément une corvée ! Il faut dire que Noël, cela ne s’improvise pas, et que les préparatifs commencent parfois bien en amont... Passage en revue, dans la bonne humeur, des galères de Noël que ceux qui ne le célèbrent pas s'estimeront heureux d'éviter.



Noël : les galères qu’on s’épargne en ne le fêtant pas
Les cadeaux. Générateur de stress numéro un, l’achat des cadeaux est une tâche des plus fastidieuses pour à peu près tout le monde... à part pour les maris qui délèguent cette tâche à leurs femmes mais qui devront quand même faire l'effort de trouver un présent pour leur moitié, ce qui suffira à les angoisser.

En règle générale, trouver un cadeau peut déjà s’avérer compliqué, par peur de tomber à côté ou du doublon. Le problème, c’est que, pour Noël, leur nombre peut se compter par dizaines ! L'angoisse de décevoir vos proches est réelle mais une fois que vous avez fini par vous décider, ou que vous avez jeté votre dévolu sur « quelque chose » parce que, vous le sentez, vous allez bientôt craquer, reste l’étape sans doute la plus barbante : affronter la queue aux caisses. A moins d’être une de ces personnes qui ont réglé cette question avant le début du mois de décembre... et elles se font rares.

Pour les enfants, c’est en principe plus simple. Les moins de 12 ans ont fait leur liste depuis bien longtemps – plusieurs mois pour certains d’entre eux –, il n’y a donc qu’à se laisser guider. Du moins, jusqu'à ce qu'on prenne connaissance du contenu de cette liste… entre les demandes qui relèvent de la science-fiction et celles que seul un membre de la famille Rothschild pourrait exaucer. Pour les plus raisonnables, ils se contenteront de ce qu'ils se verront offrir.

Pour les enfants les plus capricieux ou les plus pleurnicheurs, on a beau leur dire qu'on n’a pas toujours ce que l’on veut dans la vie, que nos grands-parents, eux, se contentaient d’une orange, des parents ne sont pas à l'abri de la crise de nerfs. Plus encore les jours qui suivent, après que les enfants ont contacté leurs ami-e-s et appris que ces derniers ont obtenu ce qu'ils désiraient... A chacun sa chance, devront-ils comprendre !

Vient, avant la découverte des cadeaux, le léger pincement au cœur au moment de leur déballage. Vous vous souvenez soudainement du temps passé à emballer les cadeaux, à grand renfort de bolduc et de plis hyperélaborés, pour ne pas passer pour quelqu’un d’affreusement négligé, quand il ne faut pas plus de 30 secondes – 10 pour les enfants – à celui qui reçoit le cadeau pour arracher le papier et le laisser à même le sol… Vous vous dites alors que, l’an prochain, une pochette cadeau de la Fnac, ce sera amplement suffisant.

Noël : les galères qu’on s’épargne en ne le fêtant pas
Le sapin et sa décoration. A moins de se contenter d’un sapin nain ou d’un (affreux) sapin artificiel, un sapin digne de ce nom est d’abord compliqué à ramener à la maison. Il faut être au moins deux à le porter quand vous êtes à pied, et il y a de fortes chances qu’il dépasse de la voiture lorsque vous êtes véhiculés.

Une fois installé – non sans difficultés d’ailleurs : ah ! le malheur du sapin qui reste penché ! –, le conifère se mettra rapidement à perdre ses épines, jusqu’à ce que vous deviez passer quotidiennement l’aspirateur…

Problème supplémentaire en vue pour les heureux propriétaires de chats : le matou ne trouvera rien de mieux que de taper dans les boules, pour jouer, ce qui ne manquera pas, à un moment, de faire tomber le sapin, de casser les boules et de ruiner les heures de travail passées à le décorer.

Relevons aussi les risques d’incendie, à cause des guirlandes électriques. Si elles sont moins dangereuses qu’il y a 10 ou 20 ans, vous vous relèverez au moins une fois dans le mois de votre lit pour vérifier que vous avez bien pensé à les éteindre pendant la nuit.

Le repas. Très forte pression si cette année vous vous êtes dévoué-e pour organiser le repas. C'est presque sur vos épaules que repose la réussite de Noël. Il y a d’abord l’élaboration du menu, un véritable casse-tête. Pour ne pas manger exactement la même chose que l’année précédente, la bonne âme qui reçoit peut, éventuellement, tenter de faire original. Mais il lui faudra intégrer les classiques (fruits de mer, foie gras, dinde, bûche...) et faire en sorte que le menu soit susceptible de convenir à tout le monde. Mission presque impossible !

Une fois la liste des plats arrêtés, les vins accordés (l'incontournable qui voit apparaître une version... halal !), ne reste plus, le jour J (et même dès la veille), à passer devant les fourneaux. Le marathon s’engage. Pendant le repas, vous passerez votre temps à faire des allers-retours à la cuisine et ne profiterez que très moyennement de ce que vous avez préparé, trop occupé-e à vérifier que personne ne manque de rien.

En prime, l’ado de service qui a à peine levé le nez de son smartphone pour vous gratifier d’un « J’aime pas » après que vous l’ayez servi vous a bien refroidi-e.

Affronter la belle-famille. Déjà que les réunions avec votre propre famille, c’est parfois limite, alors avec la belle-famille, c’est parfois tout bonnement insupportable. Quand l’entente n’est habituellement pas au beau fixe, il y a peu de chances que le « miracle de Noël » se produise, et que la trêve soit respectée. Et les pics de la belle-mère (c’est souvent dans ce sens…), déjà difficiles à supporter le reste de l’année, passent encore moins bien à cette occasion.

Un sondage Opinionway révèle que 72 % des Français n’ont pas envie de passer Noël chez leurs beaux-parents. Ce chiffre s’élèverait à 75 % pour les femmes, et 27 % d’entre elles considéreraient même ce repas dans la belle-famille comme « éprouvant, voire insupportable ». Une situation encore aggravée s’il faut s’y rendre en voiture, et affronter les embouteillages monstres en centre-ville et aux abords des grandes villes (le 24 au soir aux alentours de 19 heures et le 25 à midi). Une situation qui met toujours en bonne condition lorsque l’on est déjà énervé-e.

Les enfants surexcités. Pour les enfants, et plus encore ceux qui y croient toujours, la venue du Père Noël est un des temps forts, voire LE temps fort de l’année. Si certains tentent de se contenir et d’être sages pour racheter les bêtises qu’ils ont faites (et ainsi espérer voir le gros bonhomme rouge déposer les cadeaux voulus), le degré d’excitation pour d'autres croît à mesure que les jours du mois de décembre défilent. Vous vous rendez alors compte que l'idée de leur acheter un calendrier de l’Avent au début du mois, qui va leur rappeler chaque jour que c’est pour bientôt, n'était pas forcément la meilleure...

La journée du 24 décembre, vous les entendrez demander toute la journée : « Quand est-ce qu’il arrive le Père Noël ? » Quand vous leur aurez enfin fait comprendre qu’il ne passera que le soir, et que demander quand il arrive ne le fera pas venir plus vite, vous les verrez alors faire d’incessants allers-retours entre leur chambre et la cheminée du salon, « au cas où »

Pour être complètement dans l’ambiance, les petits voudront en outre écouter « Mon beau sapin », « Vive le vent », « Petit Papa Noël » et autres « Douce nuit » en boucle toute la journée. Mal de crâne assuré.

Crise de foie. Après avoir réveillonné, et remangé huîtres, foie gras, dinde et bûches le jour de Noël, vous faites généralement pâle figure le 26 décembre.

Les Anglais ont tout compris, et en ont fait un jour férié, le Boxing Day. L’Alsace et la Lorraine s’en sortent bien aussi, puisque ce jour est aussi férié là-bas. Pour tous les autres dont l’entreprise n’est pas fermée, ou qui n’ont pas pu poser leur journée, le lendemain sera fastidieux.

Côté culinaire, vous voilà parti-e pour deux ou trois jours de bouillon de poule, pour compenser les excès des repas. Il ne faudra pas tarder à se rétablir, il n’y a qu’une semaine pour se remettre d’aplomb... avant de remettre le tout le 31.

Noël ne fait pas forcément que des heureux. Et, dans tout ça, on n'a pas évoqué les folles dépenses nécessaires – ou pas – pour célébrer ce moment du mieux possible... Autant de galères qui devraient pouvoir faire dire à ceux qui ne le fêtent pas qu'ils ne gagnent pas grand-chose à vouloir suivre la tendance !





Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Fabrice le 24/12/2014 00:48 | Alerter
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Un article qui "frise" (parce que je suis d'une grande politesse) la haine des traditions Chrétiennes de la France. J'apprécierais de lire la même prose concernant les fêtes Musulmanes au sein de notre pays. Alors, chiche ??? Merci de me répondre, le cas échéant, cela démontrera votre ligne éditoriale !!!

Dans l'attente de vous lire, je vous souhaite un joyeux Noël (n'en déplaise à Madame Gence).

Cordialement.

Fabrice.

2.Posté par Zouzou le 24/12/2014 00:54 | Alerter
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J'ai hâte que Christelle Gence nous écrive l'article : 'L'Aïd al-Kebir : les galères qu’on s’épargne en ne le fêtant pas"
Des pistes si elle manque d'idées : les arnaques quand on achète le mouton, les enfants qui pleurent quand le mouton doit être égorgé, le mouton qui se sauve alors qu'il est déjà à moitié égorgé, les tâches de sang sur le tapis qui ne s'en vont pas etc.

3.Posté par Pat le 24/12/2014 11:09 | Alerter
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Joyeux Noël à tous!!!!Quelle fête merveilleuse et quel bonheur de voir toutes ces lumières dans les yeux des enfants éblouis!!!

4.Posté par Moi le 24/12/2014 13:41 | Alerter
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Alors Fabrice et zoulou on a perdu le sens de l'humour?

Et puis l'Islam n'a rien a voir dans cette histoir, petits parano, c'est une français de chez nous (de souche) qui porte un regard sur Noël elle en a le droit non? Ce qu'elle dit au fond est vrai pour certains. Y'a bien des français ni musulmans ni boudhistes ni rien pour qui Noël est une corvée.

5.Posté par Zouzou le 26/12/2014 19:36 | Alerter
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@ moi : j'ai répondu avec humour. C'est toi qui visiblement n'as pas le sens de l'humour (et qui ne sais même pas recopier un pseudo convenablement).
Et pourquoi les musulmans seraient-ils obligés de fêter leurs fêtes après tout ? Il y en a sans doute beaucoup que ça saoule.

6.Posté par MehdiZ le 31/12/2014 03:43 | Alerter
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Slm,
L'islam nous a laissé 2 fêtes. Chaque religion a consacré des jours particuliers dans le calendrier. Je ne vois pas en quoi je devrais suivre noël ou hanouka. Les faibles d'esprits, les gens peu cultivés, la masse ignorante peut n'y voir aucun inconvénient. Les âmes d'esclaves, les conformistes ou ceux qui ont un complexe d'infériorité peuvent également prendre part aux réjouissances.
Cette chape de plomb qui pèse sur les musulmans chaque année me rappelle le calvaire que vivaient les 1ers chrétiens persécutés et forcés de sacrifier aux dieux romains sous l'Empire. Ouvrez les yeux...

'ils voient depuis la crèche dans leur esprit

Le reste c'est à la conscience de chacun. En principe

7.Posté par Fabrice le 31/12/2014 19:44 | Alerter
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"Cette chape de plomb qui pèse sur les musulmans chaque année me rappelle le calvaire que vivaient les 1ers chrétiens persécutés et forcés de sacrifier aux dieux romains sous l'Empire. Ouvrez les yeux..."

Votre comparaison est pitoyable, aussi je vous conseille d'aller expliquer votre pseudo "calvaire" aux million de Chrétiens qui sont, quant à eux, REELEMENT PERSECUTES dans LA MAJORITE des pays Musulmans !!!

8.Posté par MehdiZ le 02/01/2015 00:49 | Alerter
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Votre comparaison est pitoyable, aussi je vous conseille d'aller expliquer votre pseudo "calvaire" aux million de Chrétiens qui sont, quant à eux, REELEMENT PERSECUTES dans LA MAJORITE des pays Musulmans !!!

Ces "millions de chrétiens" dont vous parlez ne sont pas persécutez en raison de leur religion mais parce qu'ils sont le plus souvent dans des pays en guerre (Syrie, Palestine, Égypte...). Ils subissent donc autant/moins/pire que les musulmans, les athées, etc.
Mais en bon lecteur du Figaro, vous vous lamentez sur le seul sort d'une communauté en oubliant qu'en temps de guerre, c'est le même tarif pour tout le monde.
En France, oui les musulmans vivent un calvaire, pas de persécutions encore mais les esprits s'échauffent et chacun doit se tenir prêt à toute éventualité.


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