Beyrouth est sonnée par une double explosion survenue mardi 4 août. Celle-ci a dévasté le port de la capitale du Liban et ses environs.
Les nombreuses et impressionnantes images qui circulent depuis mardi 4 août sur les réseaux sociaux montrent la violence de la double explosion qui a secoué les Beyrouthins. Son souffle a été tel qu'il a été entendu par des témoins jusqu'à l'île de Chypre, à quelque 200 km de Beyrouth.
La Croix Rouge libanaise parle, mercredi 5 août, de plus de 100 morts et 4 000 blessés. Le dernier bilan humain officiel communiqué par le ministère de la Santé fait état d'au moins 135 morts. Il risque de s'alourdir, des dizaines de disparus ayant été recensés.*
Mise à jour : La double explosion a fait officiellement 171 morts. Deux Français ont été identifiés parmi les personnes décédées.
Outre l'appel à l'aide internationale, des appels au don du sang ont été lancés d'urgence auprès des Libanais pour faire face à l'urgence de la situation à laquelle les hôpitaux de la capitale ont du mal à faire face.
Au moins 300 000 personnes sont également sans domicile au lendemain de la catastrophe selon le gouverneur de Beyrouth, qui parle de dégâts estimés à plus de trois milliards de dollars.
Les nombreuses et impressionnantes images qui circulent depuis mardi 4 août sur les réseaux sociaux montrent la violence de la double explosion qui a secoué les Beyrouthins. Son souffle a été tel qu'il a été entendu par des témoins jusqu'à l'île de Chypre, à quelque 200 km de Beyrouth.
La Croix Rouge libanaise parle, mercredi 5 août, de plus de 100 morts et 4 000 blessés. Le dernier bilan humain officiel communiqué par le ministère de la Santé fait état d'au moins 135 morts. Il risque de s'alourdir, des dizaines de disparus ayant été recensés.*
Mise à jour : La double explosion a fait officiellement 171 morts. Deux Français ont été identifiés parmi les personnes décédées.
Outre l'appel à l'aide internationale, des appels au don du sang ont été lancés d'urgence auprès des Libanais pour faire face à l'urgence de la situation à laquelle les hôpitaux de la capitale ont du mal à faire face.
Au moins 300 000 personnes sont également sans domicile au lendemain de la catastrophe selon le gouverneur de Beyrouth, qui parle de dégâts estimés à plus de trois milliards de dollars.
L'origine du désastre est accidentelle selon toute vraisemblance. Dans un premier temps, le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, a indiqué qu’elles étaient peut-être dues à des « matières explosives confisquées depuis des années » mais qu'il faudra attendre les conclusions d'une enquête qui vient à peine d'être ouverte pour mieux comprendre les responsabilités.
Plus tard, les autorités, qui ont déclaré Beyrouth « ville sinistrée », ont indiqué dans la nuit que la cause des explosions est liée à la présence de quelque 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium stockés depuis 2014 dans un entrepôt. Une présence longue de six ans qualifiée d'« inacceptable » aussi bien par le président libanais Michel Aoun que par le Premier ministre Hassan Diab.
Le gouvernement libanais, après avoir annoncé une journée de deuil national, a décrété l'état d'urgence pour une durée de deux semaines. Il a également appelé à assigner à résidence les responsables du stockage de nitrate d'ammonium.
De nombreux chefs d'Etat et de gouvernements ont apporté leur soutien au Liban, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron qui a exprimé sur Twitter sa « solidarité fraternelle avec les Libanais après l’explosion qui a fait tant de victimes et de dégâts ce soir à Beyrouth ».
« La France se tient aux côtés du Liban. Toujours. Des secours et moyens français sont en cours d’acheminement sur place », a-t-il ajouté, avant de tweeter ce même message en arabe. Il a aussi annoncé une visite jeudi 6 août à Beyrouth.
Plus tard, les autorités, qui ont déclaré Beyrouth « ville sinistrée », ont indiqué dans la nuit que la cause des explosions est liée à la présence de quelque 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium stockés depuis 2014 dans un entrepôt. Une présence longue de six ans qualifiée d'« inacceptable » aussi bien par le président libanais Michel Aoun que par le Premier ministre Hassan Diab.
Le gouvernement libanais, après avoir annoncé une journée de deuil national, a décrété l'état d'urgence pour une durée de deux semaines. Il a également appelé à assigner à résidence les responsables du stockage de nitrate d'ammonium.
De nombreux chefs d'Etat et de gouvernements ont apporté leur soutien au Liban, parmi lesquels le président français Emmanuel Macron qui a exprimé sur Twitter sa « solidarité fraternelle avec les Libanais après l’explosion qui a fait tant de victimes et de dégâts ce soir à Beyrouth ».
« La France se tient aux côtés du Liban. Toujours. Des secours et moyens français sont en cours d’acheminement sur place », a-t-il ajouté, avant de tweeter ce même message en arabe. Il a aussi annoncé une visite jeudi 6 août à Beyrouth.
Le Liban est plongé depuis des mois dans une grave crise économique et politique. Plus de la moitié de la population est désormais sous le seuil de pauvreté. La catastrophe survenue mardi vient plonger un peu plus les Libanais dans le désarroi.