Hier fondamentalistes, les cadres de l’UOIF sont aujourd’hui modérés depuis l’invitation à la « table de la République » de Nicolas Sarkozy pour mettre en place ce fameux Conseil français du culte musulman (CFCM). Les autrefois « barbus » et maintenant « modérés » de l’UOIF sont aujourd’hui applaudis par la droite française.
Modération « adroite »
Ainsi, selon Le Monde, « le député (UMP) et maire de la ville (de Raincy), Eric Raoult, présent lors de la séance d'ouverture, a tenu à féliciter l'UOIF pour sa modération ». « Que la ville du Raincy soit en mesure d'accueillir l'assemblée générale de l'UOIF, je ne pense pas que cela aurait été possible il y a quelques années », a déclaré Eric Raoult depuis la salle des fêtes au Raincy (Seine-Saint-Denis).
Une modération mais à quel prix ? Car si l’on peut douter d’un glissement politique de l’UOIF vers la droite française, il est cependant certain que la tête du CFCM (qui a été l’objet de moults débats) pour cette deuxième année consécutive a été laissée au recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. Compromis qui n’a pas laissé les musulmans de France indifférents. D’autant plus que pour marquer l’unité, et pour la première fois de l’histoire du Bourget (la rencontre annuelle de l’UOIF, réunissant des musulmans de la France entière), le recteur Dalil Boubakeur a été invité et est venus s’exprimer à la tribune.
Une modération mais à quel prix ? Car si l’on peut douter d’un glissement politique de l’UOIF vers la droite française, il est cependant certain que la tête du CFCM (qui a été l’objet de moults débats) pour cette deuxième année consécutive a été laissée au recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. Compromis qui n’a pas laissé les musulmans de France indifférents. D’autant plus que pour marquer l’unité, et pour la première fois de l’histoire du Bourget (la rencontre annuelle de l’UOIF, réunissant des musulmans de la France entière), le recteur Dalil Boubakeur a été invité et est venus s’exprimer à la tribune.
Vers de nouvelles orientations
Avec ce nouveau mandat, Lhaj Thami Breze s’inscrira, peut être, une nouvelle fois dans l’histoire de l’UOIF. Puisque l’objectif de cette dernière, fixé par le conseil d’administration, est de réformer l’UOIF. Souvent critiquée par ces positions quelque peu frileuses sur la loi antifoulard, l’autre objectif que s’est fixée l’Union est la mise en place d'écoles privées musulmanes. Après s’être installée dans la vie politique française, la seconde étape de l’UOIF sera peut être le passage à l’acte… A suivre.