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Sur le vif

Le Pen: 'je ne suis pas raciste'

| Mardi 13 Février 2007 à 09:21

           


Lundi soir, Jean-Marie Le Pen, candidat à l'élection présidentielle, a assuré qu'il n'était "pas raciste", mais a expliqué que, face au "torrent" de l'immigration en France, "nous devons nous défendre" et renvoyer chez eux les immigrés qui n'ont pas de travail.

"Je ne suis pas raciste", a déclaré M. Le Pen, invité sur TF1 de l'émission "J'ai une question à vous poser". "Je puis le démontrer par des actes", a-t-il ajouté en affirmant, par exemple, avoir confié ses enfants pendant 20 ans à un couple d'employés noirs qui travaillaient chez lui.

Interrogé par un des Français du panel sélectionné par la SOFRES qui lui demandait s'il souhaitait changer la devise de la République en "xénophobie, égoïsme, autarcie", le président du FN a répondu sans se démonter et sans s'énerver: "je ne suis pas xénophobe, je suis francophile moi". Avant d'ajouter: "Nous pouvons et nous devons nous défendre. (...) Chaque peuple a le devoir de défendre ses intérêts".

Pour M. Le Pen, "la politique suivie depuis 30 ans (en France en matière d'immigration) a été une politique criminelle" qui a consisté à "favoriser l'entrée de gens dont on savait qu'ils ne trouveraient pas de travail" et "on a continué à les laisser entrer".

Le candidat du Front national a affirmé que la France avait laissé entrer "10 millions de gens" (immigrés) en 30 ans sur son territoire, ce qui a occasionné "des dépenses faites au détriment des travailleurs français".

"Je suis contre la politique d'immigration menée par les politiciens français de droite et de gauche, mais pas contre les immigrés", a-t-il dit. Mais, "s'il n'y a pas de travail pour eux, il faut qu'ils retournent chez eux. (...) L'immigration doit être égale à zéro (même si toute règle supporte ses exceptions)". Et d'ajouter: "Il faut faire cesser ce torrent" de l'immigration qu'il a évalué, encore aujourd'hui en France, à "300.000 à 400.000 par an".

Interrogé sur ce qu'il aurait fait s'il avait été président lors de l'occupation du squat de Cachan, il a simplement répondu: "j'aurais maintenu l'ordre de la République"




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