Ce film décortique de façon magistrale la construction unique et millénaire du cycle reproducteur du Manchot Empereur qui doit affronter plusieurs formes d’hostilités : les ardeurs du climats arctiques (- 40°c), les prédateurs, l’orientation dans un vide immense…Un exemple illustre bien le caractère exceptionnel de ce phénomène : la concordance, une fois par an, des impressionnantes caravanes « animales » marchant en file indienne et qui émanent des différents horizons à un même point et au même moment en plein cœur de la banquise. Elles convergent toutes vers un autre point identique situé à plusieurs jours et kilomètres de marche. A la vue de ces images, beaucoup de personnes peuvent conférer à cet évènement une connotation divine.
Le réalisateur précise qu’au moment de l’hiver seul le manchot empereur se risque à s'aventurer au pôle sud : « Il n'y a plus rien après le manchot empereur. On touche au domaine de l'abiotique. Il n'y a pas une cellule en Antarctique. Dans cet horizon blanc à perte de vue, il est le dernier guetteur, le dernier élément de vie de la planète. »
L’œil du spectateur retrouvera des similitudes manifestes avec les rapports humains en société : rivalité amoureuse, vol, amour parental, collectivité. Une dynamique de survie presque à l’insu de l’humanité puisqu’elle agit aux confins de l’Antarctique. Ce documentaire est véritablement une ode à la vie et peut réunir des spectateurs de tous âges et de tous pays au-delà de la barrière linguistique.
La bande originale est signée Emilie Simon (récompensée aux victoires de la musique le 4 mars dernier pour cette BO) et les voix off sont de Charles Berling (J’ai vu tuer Ben Barka), Romane Bohringer (Le Petit Poucet) et de Jules Sitruk (Monsieur Batignole). Les amateurs du genre apprécieront. Les autres auront l’occasion d’élargir leurs horizons pour découvrir une composante méconnue pourtant merveilleuse de la biodiversité. Un documentaire à vous faire frissonner. Des frissons plutôt agréables !
On a aimé :
-La richesse des textes, symbiose originale des voix off (Un homme, une femme, un enfant).
-La beauté des paysages arctiques, les images terrestres et sous marines sont magnifiques.
-l'agréable bande originale d’Emilie Simon (aux influences de Björk, de Beth Gibbons du groupe Portishead) qui offre une belle alchimie avec les images.
-la valeur du travail accompli dans des conditions extrêmement difficiles avec 9 mois d’hiver
On a moins aimé :
La longueur: près d’une heure et vingt minutes.
« La marche de l’empereur »
Réalisé par Luc Jacquet, 2004
Disponible en DVD
Le réalisateur précise qu’au moment de l’hiver seul le manchot empereur se risque à s'aventurer au pôle sud : « Il n'y a plus rien après le manchot empereur. On touche au domaine de l'abiotique. Il n'y a pas une cellule en Antarctique. Dans cet horizon blanc à perte de vue, il est le dernier guetteur, le dernier élément de vie de la planète. »
L’œil du spectateur retrouvera des similitudes manifestes avec les rapports humains en société : rivalité amoureuse, vol, amour parental, collectivité. Une dynamique de survie presque à l’insu de l’humanité puisqu’elle agit aux confins de l’Antarctique. Ce documentaire est véritablement une ode à la vie et peut réunir des spectateurs de tous âges et de tous pays au-delà de la barrière linguistique.
La bande originale est signée Emilie Simon (récompensée aux victoires de la musique le 4 mars dernier pour cette BO) et les voix off sont de Charles Berling (J’ai vu tuer Ben Barka), Romane Bohringer (Le Petit Poucet) et de Jules Sitruk (Monsieur Batignole). Les amateurs du genre apprécieront. Les autres auront l’occasion d’élargir leurs horizons pour découvrir une composante méconnue pourtant merveilleuse de la biodiversité. Un documentaire à vous faire frissonner. Des frissons plutôt agréables !
On a aimé :
-La richesse des textes, symbiose originale des voix off (Un homme, une femme, un enfant).
-La beauté des paysages arctiques, les images terrestres et sous marines sont magnifiques.
-l'agréable bande originale d’Emilie Simon (aux influences de Björk, de Beth Gibbons du groupe Portishead) qui offre une belle alchimie avec les images.
-la valeur du travail accompli dans des conditions extrêmement difficiles avec 9 mois d’hiver
On a moins aimé :
La longueur: près d’une heure et vingt minutes.
« La marche de l’empereur »
Réalisé par Luc Jacquet, 2004
Disponible en DVD