« Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre mer, notamment en Afrique du Nord ». Ainsi était rédigé feu l’article 4 de la loi du 23 février 2005. Le 25 janvier 2006, le Président Jacques Chirac qui auparavant, avait demandé lors de ses vœux à la presse le 4 du même mois, que cet article « qui divise les Français » soit « réécrit », demandait cette fois-ci au Conseil Constitutionnel « de se prononcer sur le caractère réglementaire de cet article en vue de sa suppression ». Manœuvre habile qui permettait d’éviter au texte de retourner devant le Parlement et par la même, d’échapper à de nouveaux débats.
Lobbies et groupes de pression
Mais cet épisode ne constitue que la fin d’une histoire qui a débuté, il y a bien longtemps, sous la pression des lobbies pieds-noirs et des nostalgiques de la France colonisatrice et « civilisatrice ». Et encore. Peut-on réellement parler de fin de l'histoire quand, reprenant le texte de la loi, nous nous penchons sur son article 3 qui doit mener à la création d' "une Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie [...] avec le concours de l'Etat [...]". Cette fondation pourrait en effet "mettre la recherche sous tutelle" et "menace la liberté de la recherche".
Pour comprendre le processus qui a amené un hémicycle clairsemé de l'Assemblée Nationale à voter une loi scélérate, il est clair que cet ouvrage est celui qu'il faut. Revenant sur les origines et la genèse de la loi, les auteurs en viennent ensuite aux réactions à cette loi, pour finir en énonçant des réflexions sur l'histoire et l'enseignement de la colonisation.
En rédigeant cet ouvrage, les auteurs, tout en nous permettant de mieux cerner les enjeux de la loi du 23 février 2005, ont voulu « dire à ceux qui nous dirigent que nous n’accepteront plus la gestion clientéliste et irresponsable que nous venons de mettre à jour ».
Titre : La colonisation, la loi et l'histoire.
Editions : Syllepse.
Nombre de pages : 167.
Pour comprendre le processus qui a amené un hémicycle clairsemé de l'Assemblée Nationale à voter une loi scélérate, il est clair que cet ouvrage est celui qu'il faut. Revenant sur les origines et la genèse de la loi, les auteurs en viennent ensuite aux réactions à cette loi, pour finir en énonçant des réflexions sur l'histoire et l'enseignement de la colonisation.
En rédigeant cet ouvrage, les auteurs, tout en nous permettant de mieux cerner les enjeux de la loi du 23 février 2005, ont voulu « dire à ceux qui nous dirigent que nous n’accepteront plus la gestion clientéliste et irresponsable que nous venons de mettre à jour ».
Titre : La colonisation, la loi et l'histoire.
Editions : Syllepse.
Nombre de pages : 167.