Sur le vif
Vendredi, l'Iran a saisi le secrétaire général des Nations unies, l'enjoignant de prendre des mesures après ce que Téhéran considère comme une attaque américaine sur son consulat à Irbil, dans le nord de l'Irak, au cours de laquelle cinq ressortissants iraniens ont été détenus.
De son côté, Washington affirme que ces Iraniens étaient liés à une faction de l'unité d'élite des Gardiens de la révolution, accusée d'appuyer l'insurrection en Irak. Selon les autorités américaines, il ne s'agissait nullement de diplomates et d'un consulat.
Dans une lettre adressée au secrétaire général Ban Ki-moon, l'ambassadeur adjoint de l'Iran auprès des Nations unies, Mehdi Danesh-Yazdi, a fermement condamné l'attaque et accusé les Etats-Unis d'avoir commis "une nouvelle violation flagrante des principes de base du droit international" et des conventions diplomatiques.
Le ministère des Affaires étrangères iranien a indiqué que des forces américaines avaient désarmé les gardes du consulat, forcé la porte du bâtiment, battu et blessé les responsables consulaires et confisqué des documents et d'autres objets. L'Iran affirme occuper depuis 1992 des bureaux à Irbil, auxquels les autorités irakiennes ont conféré le statut de consulat cette dernière année.
Dans la lettre, l'ambassadeur adjoint estime que cet acte nécessite "une réponse urgente et résolue de la part des Nations unies, et du Conseil de sécurité en particulier".
De son côté, Washington affirme que ces Iraniens étaient liés à une faction de l'unité d'élite des Gardiens de la révolution, accusée d'appuyer l'insurrection en Irak. Selon les autorités américaines, il ne s'agissait nullement de diplomates et d'un consulat.
Dans une lettre adressée au secrétaire général Ban Ki-moon, l'ambassadeur adjoint de l'Iran auprès des Nations unies, Mehdi Danesh-Yazdi, a fermement condamné l'attaque et accusé les Etats-Unis d'avoir commis "une nouvelle violation flagrante des principes de base du droit international" et des conventions diplomatiques.
Le ministère des Affaires étrangères iranien a indiqué que des forces américaines avaient désarmé les gardes du consulat, forcé la porte du bâtiment, battu et blessé les responsables consulaires et confisqué des documents et d'autres objets. L'Iran affirme occuper depuis 1992 des bureaux à Irbil, auxquels les autorités irakiennes ont conféré le statut de consulat cette dernière année.
Dans la lettre, l'ambassadeur adjoint estime que cet acte nécessite "une réponse urgente et résolue de la part des Nations unies, et du Conseil de sécurité en particulier".
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