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Monde

Khalifa, le procès

| Mardi 9 Janvier 2007 à 09:47

           

Hier matin s’est ouvert devant le tribunal criminel de Blida, le procès du plus grand scandale financier en Algérie. Le principal accusé, Abdelmoumen Rafik Khalifa, ancien patron du groupe Khalifa, qui avait fuit le pays sera donc jugé par contumace.



Abdelmoumen Rafik Khalifa
Abdelmoumen Rafik Khalifa

Le principal accusé absent

Le procès de la faillite frauduleuse de la banque privée Khalifa s'est ouvert lundi matin devant le tribunal criminel de Blida (50km à l'ouest d'Alger) en l'absence du principal accusé, comme prévu. Le fondateur du groupe Khalifa, Abdelmoumen Rafik Khalifa, est réfugié à Londres depuis 2003. Il sera donc jugé par contumace.

La présidente du tribunal, Fetiha Ibrahimi, a procédé au début de l'audience à l'appel des 104 inculpés. Dix accusés, dont sept sont en fuite et trois ne se sont pas présentés, manquaient à l'appel. Pas moins de 500 personnes, entre prévenus, témoins et avocats de la défense et de la partie civile, seront présentes.

Les audiences qui se dérouleront en deux séances quotidiennes, selon la juge Brahimi, seront consacrées au volet principal de l'affaire qui porte sur un "trou" de 3,2 milliards de dinars. Les accusés doivent répondre d'une trentaine de chefs d'accusation, dont ceux de faillite frauduleuse, association de malfaiteurs, abus de confiance, détournement de fonds, faux et usage de faux, corruption. Ils encourent des peines allant jusqu'à dix ans de prison et des amendes.

L’affaire a commencé en 2003…

Abdelmoumène Rafik Khalifa, 40 ans, fils d'un ancien ministre du président algérien Ahmed Ben Bella, avait édifié en cinq ans un véritable empire et connu une ascension sociale fulgurante. Il fonde une compagnie aérienne (Khalifa Airways France), des chaînes de télévision (Khalifa TV), société de location de voitures…

Et notamment une banque, Khalifa Bank, qui gére les intérêts de petits actionnaires privés et d'institutionnels liés au gouvernement algérien.

C’est en février 2003 à l’aéroport d’Alger que l'affaire a commencé par l'arrestation de trois cadres de la Khalifa Bank qui tentaient de sortir frauduleusement une mallette contenant deux millions d'euros. Elle a été suivie par la mise en liquidation en mai 2003 de la banque, épine dorsale du groupe et premier réseau bancaire privé algérien dont la faillite sera prononcée le mois suivant. S'en suit la liquidation de Khalifa Airways France, Khalifa TV...

Plusieurs centaines de petits épargnants en France et en Algérie ont perdu leurs avoirs dans ce scandale.

Selon les enquêtes judiciaires, il a fait bénéficier de ses largesses à de grandes vedettes françaises, dont Catherine Deneuve et Gérard Depardieu.

Un mandat d'arrêt international a été lancé en juin 2003 contre l’homme d'affaires.

Un procès politique

Parmi les accusés au procès, figurent notamment les hauts responsables de la banque Khalifa, des anciens directeurs généraux d'organismes nationaux et régionaux, ainsi que des responsables syndicaux.

L'ex-gouverneur de la Banque d'Algérie Abdelouahab Keramane a aussi été cité comme accusé. Lui, son frère Abdenour, ancien ministre de l'Industrie, et sa nièce Yasmine, ex-responsable de Khalifa Airways, également accusés, ne se sont pas présentés au tribunal.

Dans une déclaration envoyée lundi à la presse, Abdelouahab Keramane et son frère ont dénoncé un procès "politique". "Nous avons décidé de ne pas nous présenter devant le tribunal de Blida, parce que nous sommes convaincus que l'utilisation de l'affaire Khalifa pour nous inculper relève exclusivement de considérations politiques" et parce "que nous ne voulons pas être associés au simulacre de la justice qui nous a été préparé", affirment-ils dans cette déclaration.

Dénonçant par ailleurs "le viol du secret d'instruction" et clamant leur "innocence totale", les deux ex-responsables déclarent que les accusations dont ils font l'objet "n'ont aucun fondement juridique et qu'elles sont le résultat d'une machination grossière, d'un montage préétabli et sans consistance".


280 témoins, 150 avocats

Comparaissent également dans cette affaire le commissaire divisionnaire Belarbi Salah Hamdane, président du département santé à la Direction générale de la Sûreté nationale, et l'ancien entraîneur de l'équipe algérienne de football, Meziane Ighil.

Sur la liste des quelque 280 témoins figurent notamment des membres du gouvernement, un ancien ministre et plusieurs personnalités.

Un des 150 avocats de la défense, maître Khaled Bergheul, a demandé la convocation de l'ancien chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, en tant que témoin, à quoi la présidente a répondu que ce serait fait si le témoignage de M. Ouyahia pouvait apporter du nouveau dans l'affaire.




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par btouflika et compagnie le 24/01/2007 17:38 | Alerter
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L L HOMME EN NOIR C EST MOI . LE SILENCIEUX DE LA MAFIA POLITICO COMMERCIALE DES ANNEES DE BOUMBOUM , LE TEMPS DE ZAPU MAXX ECT..... JE SUIS TOUJOURS LA C EST MOI LE CHEF .

2.Posté par lilia le 03/02/2007 17:59 | Alerter
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notre pays malheureusement est mené par la mafia, et cette mafia est soutenu pas l'etat.c'est un cercle vicieux, et le pauvre peuple est entrain de payer...

3.Posté par chanez le 31/05/2007 15:54 | Alerter
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certe c'est vraiment un scandal pour l'algérie 7 affaire et je soutiens tout les gens qui on été éscrocré par 7 banque et les encourager! mais n'oubliez pas que l'algérie n'a pas de politique je peux vous assurer que les politiens son complice dans 7 affaires! il y'a pas que momen qui est coupable mais d'autre qui n'ont méme pas été appler par la cours et c decevant c du poison pr moi.je ne reconnaiterai jamais l'éffort de l'algérie pr 7 affaire juska ce que tout les coupables qu'il soit ministre ou président seront affronté devant un juge!et pr madame brahmi je l'a trouve vraiment courageuse et sensible c tt a fait normal car on n'est des étres humain ( a ne pas l'oublier)

4.Posté par chanez le 31/05/2007 16:00 | Alerter
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et j'enveux a moumen bcp méme trop j'ai aussi des mombre de ma famille qui sont en prison pr sa! mais je sais une chose que l'état a bcp bcp pris des banques et rassurer moumen et lui il les suivait juska ce qu'un jour il tombe et il est seul a affronter ses prb sans méme l'aide de l'état qui cette dérniére a fait aussi coulez la banque khalifa!

5.Posté par adel le 07/12/2007 17:02 | Alerter
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chui vraiment déçus de cette justice illégale,pourquoi vous jugés les simple employers et leur patron et en face.franchement chui du coté de moumen et je le souhaite du fond du coeur qu'il gagne cette guerre munis contre les grosses tetes de notre pays.et là je dis au géneraux arreter de nous prendre pour des bouriko ça vous sufis pas les compte en suisse,les villa a paris,..............etc.
hamdoullah j'ai réussi a m'installer en france commeça je souffre moins et inchallah je souhaite a mon pays et les gens de mon bled de s'enfuir du pays parceque il est pour les gros et ils vont rien laisser pour les pauvre


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