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Sur le vif

Justin Trudeau en soutien au projet de cimetière de la grande mosquée de Québec

Rédigé par | Jeudi 20 Juillet 2017 à 17:25

           


La salle de prière du Centre culturel islamique de Québec avant l'attaque du 29 janvier 2017.
La salle de prière du Centre culturel islamique de Québec avant l'attaque du 29 janvier 2017.
« Partout, il y a des gens intolérants, haineux et racistes. La population du Québec est ouverte et respectueuse. On défend le droit des uns et des autres », a déclaré Justin Trudeau mercredi 19 juillet.

Le Premier ministre du Canada réagissait ainsi à l’information selon laquelle le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ) a reçu un colis contenant un exemplaire du Coran détérioré, la photo d’une porcherie et une lettre d’insultes. La livraison a eu lieu vendredi 14 juillet, mais afin de ne pas influer sur le référendum du dimanche suivant concernant la création d’un cimetière musulman à Saint-Apollinaire, l’information est restée secrète.

Philippe Couillard, Premier ministre de la province du Québec, a dénoncé un « geste répugnant ». « Personne ne mérite d'être traité de cette façon. C'est un acte de lâcheté (...) Quelqu'un d'anonyme est allé déposer un document injurieux à la porte de la mosquée de Québec. C'est un lâche, cette personne », a-t-il ajouté.

Le CCIQ avait, le 29 janvier dernier, été le théâtre d’un attentat qui a fait six morts et huit blessés. Depuis, les responsables de la mosquée continuent toujours de réceptionner des lettres d’injures et de menaces.

Pour l’imam Hassan Guillet, « cette mosquée pour nous a une valeur très, très émotionnelle. C'est un symbole. Donc, on vient s'attaquer encore une fois à notre symbole, à notre dignité et à notre droit de vivre en paix. C'est aberrant ». La plupart des victimes n’ont pas pu être enterrées à Québec en raison de l’inexistence de cimetières musulmans dans la province.

Un projet privé a vu le jour en juillet dans la province mais il n'est pas suffisant. Le projet initié par le CCIQ devait voir le jour dans la ville de Saint-Apollinaire mais le référendum de consultation s’est révélé négatif pour le moment. Une courte majorité de « non » a mis un sérieux coup d’arrêt au projet. Justin Trudeau s’est dit déçu par cette décision, jugeant que les proches des défunts musulmans devraient pouvoir se recueillir dans des cimetières comme toutes les autres Canadiens.

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Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Melen le 21/07/2017 17:42 | Alerter
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Il y a des cimetières chrétiens et il ne pourrait pas y avoir de cimetières musulmans.
Les gens sont faux jetons.
Pourquoi fait-on des sections musulmanes dans les cimetières chrétiens, et pourquoi pas l'inverse.
Selon moi, un meme droit doit etre accordé à tous les administrés, autrement c'est de la discrimination.
Si l'on est non discriminant ce que l'on refuse aux uns doit etre refusé aux autres.
La conclusion étant donc qu'il ne devrait pas y avoir non plus de cimetières chrétiens.

2.Posté par Melen le 12/08/2017 22:09 | Alerter
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Justin Trudeau a été incriminé par l'extreme droite pour ne pas avoir validé les mots coutumes barbare quant à l'excision. Les memes valident pourtant son pendant, la circoncision, mais bref.
Le mot barbare est un terme d'origine grecque qui servait à désigner ceux qui ne sont pas grecs, ceux qui sont étrangers.
Il est un mot synonyme d'étranger.
Il est un terme qui a une connotation xénophobe donc.
Il serait question de coutume étrangère donc.
Une mauvaise coutume étrangère plus précisément.
Le fait étrange c'est que la répulsion à l'endroit de coutumes étrangères ne semble concerner toujours que les femmes.
Le foulard par exemple.
Un homme peut quant à lui porter un turban ou une kippa, c'est tout à fait acceptable.
Quand c'est une femme qui porte un couvre chef c'est une ignominie.
Une femme cliente de mode pudique est une victime, une soumise.
Cette meme mode qui existe également pour les hommes est quant à elle complètement acceptée, on croirait meme qu'elle n'existe pas.
Tout est comme ça.
S'agissant des femmes, elles sont de pauvres choses fragiles, des victimes ayant besoin d'une ame charitable qui pense pour elles.
Les hommes quant à eux ont tous les droits et savent ce qu'ils font.
En vérité c'est le sexisme des années 70 qui est validé et diffusé abondamment comme étant une normalité et l'on a pas progressé d'un iota.
Sexisme dissimulant un ethnocentrisme.
Ou l'inverse. Un ethnocentrisme dissimulant un sexisme.
On ne sait pas bien, on s'y perd.
En tout cas les d...  


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