Sur le vif
Des tags islamophobes ont été retrouvés lundi 28 novembre sur un mur de la mosquée de Mérignac.
« Vive la France », « Salafistes dehors », « Fini les attentats sinon ». Ces inscriptions ont été découvertes par des fidèles lundi 28 novembre au matin sur un mur la mosquée Essalam de Mérignac, en Gironde.
« Cet acte de vandalisme est l’objet d’individus isolés dont l’objectif est de porter atteinte aux principes de libertés de culte et en ce sens vise à stigmatiser une partie des citoyens français de confession musulmane », a fait savoir l'Association des musulmans de Mérignac (AMM), qui « dénonce cet acte ignoble et appelle tous les citoyens de la ville de Mérignac à l’apaisement et à la sagesse ».
Son président Hassan Belmadjoub a indiqué que les caméras de surveillance ont permis d'identifier la présence d'un individu « qui a escaladé le mur des voisins un peu après minuit ». « Nous condamnons ces inscriptions racistes et islamophobes. C'est un acte, certes isolé, mais lâche et ignoble, en particulier en ce jour d'élection », a-t-il ajouté, en référence au vote de la primaire de la droite qui a vu la victoire de François Fillon.
Ce n’est pas la première fois que ce lieu de culte est ainsi ciblé. En août 2015, la mosquée a été attaquée par un jet de cocktail molotov. Les auteurs n'ont pas été arrêtés.
Lire aussi :
La mosquée de Mérignac ciblée par un jet de cocktail molotov
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Son président Hassan Belmadjoub a indiqué que les caméras de surveillance ont permis d'identifier la présence d'un individu « qui a escaladé le mur des voisins un peu après minuit ». « Nous condamnons ces inscriptions racistes et islamophobes. C'est un acte, certes isolé, mais lâche et ignoble, en particulier en ce jour d'élection », a-t-il ajouté, en référence au vote de la primaire de la droite qui a vu la victoire de François Fillon.
Ce n’est pas la première fois que ce lieu de culte est ainsi ciblé. En août 2015, la mosquée a été attaquée par un jet de cocktail molotov. Les auteurs n'ont pas été arrêtés.
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