Sur le vif
« Mosquee », « hitler », « satan », « islam », « coran », « dieu », « maison-close » mais aussi « entreprise », « internet », « email »… 30 000 noms de domaines Internet en « .fr », jusque là interdits car jugés sensibles pour la plupart d’entre eux, sont désormais mis en vente. Ils peuvent être achetés par tout individu ayant « un motif légitime » depuis le 1er juillet.
Le Conseil constitutionnel a mis fin à la censure de l’attribution des noms de domaines imposé par la loi de 2004, jugeant que « l'encadrement du choix et de l'usage des noms de domaine affectait la liberté de communication et la liberté d'entreprendre » au regard du « développement généralisé des services de communication au public en ligne. »
Depuis vendredi, l’Agence française pour le nommage Internet en coopération (Afnic), en charge de la gestion administrative et technique des noms de domaine en « .fr », déclare avoir reçu plus de 3 500 dossiers. Le premier à avoir déposé son dossier et à avoir démontrer la légitimité de son choix sera le premier servi et pourra réaliser un site web, un blog ou un portail.
Cependant, la question autour de la « légitimité » du motif se pose. « Le décret d'application, qui devrait sortir dans les prochains jours, devrait encadrer ce que l'on entend par légitime, et il faudra voir de qui émanent les demandes que nous recevons », a déclaré Loïc Damilaville, directeur général adjoint de l'Afnic.
Lire aussi :
De la mosquée à l’Internet : comment l’islam vient aux musulmans
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Depuis vendredi, l’Agence française pour le nommage Internet en coopération (Afnic), en charge de la gestion administrative et technique des noms de domaine en « .fr », déclare avoir reçu plus de 3 500 dossiers. Le premier à avoir déposé son dossier et à avoir démontrer la légitimité de son choix sera le premier servi et pourra réaliser un site web, un blog ou un portail.
Cependant, la question autour de la « légitimité » du motif se pose. « Le décret d'application, qui devrait sortir dans les prochains jours, devrait encadrer ce que l'on entend par légitime, et il faudra voir de qui émanent les demandes que nous recevons », a déclaré Loïc Damilaville, directeur général adjoint de l'Afnic.
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