Sur le vif
Selon ses dernières statistiques rendues publiques mardi, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a recensé 14.600 personnes sans abri vivant véritablement dans la rue.
Ce chiffre, basé sur des collectes et recensements effectué entre 2004 et 2006, ne concerne que les personnes "qui dorment dehors ou dans un lieu non prévu pour l'habitation". L'Insee relève une augmentation d'environ 3.800 personnes par rapport à 1999 tout en invitant à la prudence car les modes de recensement ont été modifiés.
Ces personnes ne constituent donc qu'une partie de la population sans domicile dont l'Insee avait estimé le nombre à environ 86.000 en 2001.
"Le gouvernement et les associations pour fonder leur action doivent se baser sur l'enquête la plus fine, c'est-à-dire celle de 2001 parce que le recensement est maladroit pour capter une population particulière", explique le directeur général de l'Insee, Jean-Michel Charpin. Ainsi les questionnaires de recensement ne comprennent pas de question du type: "vivez-vous chez des amis?" ou "dans un centre d'hébergement?"
Quant aux associations d'aide aux SDF, elles estiment qu'avec l'accroissement de la pauvreté, les sans-domicile fixes, sont environ 100.000 en 2006.
La population vivant en habitation mobile terrestre, qui comprend des gens du voyage mais également des travailleurs pauvres, est estimée par l'Insee à 106.000 personnes dont 105.000 en métropole, en baisse d'environ 24.000 par rapport à 1999. Pour la même raison, la comparaison entre les deux dates est délicate.
De leur côté, les mariniers sont estimés à 1.570 personnes, en diminution d'un peu plus de 400 personnes par rapport à 1999.
Ce chiffre, basé sur des collectes et recensements effectué entre 2004 et 2006, ne concerne que les personnes "qui dorment dehors ou dans un lieu non prévu pour l'habitation". L'Insee relève une augmentation d'environ 3.800 personnes par rapport à 1999 tout en invitant à la prudence car les modes de recensement ont été modifiés.
Ces personnes ne constituent donc qu'une partie de la population sans domicile dont l'Insee avait estimé le nombre à environ 86.000 en 2001.
"Le gouvernement et les associations pour fonder leur action doivent se baser sur l'enquête la plus fine, c'est-à-dire celle de 2001 parce que le recensement est maladroit pour capter une population particulière", explique le directeur général de l'Insee, Jean-Michel Charpin. Ainsi les questionnaires de recensement ne comprennent pas de question du type: "vivez-vous chez des amis?" ou "dans un centre d'hébergement?"
Quant aux associations d'aide aux SDF, elles estiment qu'avec l'accroissement de la pauvreté, les sans-domicile fixes, sont environ 100.000 en 2006.
La population vivant en habitation mobile terrestre, qui comprend des gens du voyage mais également des travailleurs pauvres, est estimée par l'Insee à 106.000 personnes dont 105.000 en métropole, en baisse d'environ 24.000 par rapport à 1999. Pour la même raison, la comparaison entre les deux dates est délicate.
De leur côté, les mariniers sont estimés à 1.570 personnes, en diminution d'un peu plus de 400 personnes par rapport à 1999.
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