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Sur le vif

Immigration: vif échange entre Sarkozy et un interlocuteur

| Mardi 6 Février 2007 à 09:58

           


Lundi soir, un échange vif et animé a opposé sur le plateau de TF1, Nicolas Sarkozy et un de ses interlocuteurs sur la question de l'immigration et de l'extrême-droite.

Accusé par un jeune homme de tirer son programme vers celui du Front national, d'être le "candidat de la peur" et de se servir "des idées racistes pour arriver à (ses) fins", Nicolas Sarkozy s'est défendu de tout racisme.

"Je n'ai jamais été raciste", a-t-il lancé. "Et si M. Le Pen ne tient plus le haut du pavé, ce n'est pas parce que vous manifestez à quelques uns, c'est simplement parce que la droite républicaine fait son travail."

Le ministre candidat a assumé sa volonté de parler aux électeurs du Front national. "J'ai le droit de leur parler. Ca sert à rien de les culpabiliser. (...) Voter pour Le Pen, c'est un acte de désespérance. Je suis le premier homme politique de droite à dire qu'il faut une immigration choisie (...) Personne n'est obligé d'habiter en France", a-t-il dit.

Puis, Nicolas Sarkozy a défendu sa phrase "La France, on l'aime ou on la quitte" (l'interlocuteur a estimé que "ça rend raciste ce genre de petites phrases"). "Mais, quand on habite en France, on respecte ses règles: on n'est pas polygames, on ne pratique pas l'excision sur ses filles, on n'égorge pas le mouton dans son appartement", a dit le ministre, soulevant à la fois les applaudissements d'une partie du panel présent sur le plateau, mais également l'indignation ("c'est honteux", "je me sens insultée", a crié une jeune femme d'origine algérienne).

En revanche, Nicolas Sarkozy n'a pas répondu au même jeune interlocuteur qui a demandé au ministre de l'aider à retrouver le voleur de son scooter, en précisant qu'il avait réussi à lui "arracher un poil des fesses"... Une allusion à l'affaire du scooter du fils de Nicolas Sarkozy, volé et retrouvé par la police grâce à un prélèvement d'ADN.




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