Sur le vif
« Nous refusons que l’on parle à notre place », clament-ils d’une même voix. Suite à la parution d’un article du Figaro intitulé À Grigny, la ville de Coulibaly, la théorie du complot va bon train, des jeunes membres de l’association Reporter citoyen, originaires de Grigny et de plusieurs villes d’Île-de-France, ont décidé de prendre la parole via une vidéo pour dénoncer les préjugés et les amalgames autour des banlieues, encore renforcés depuis les attentats.
L’article du Figaro colporte des « préjugés » et une « idéologie » que les jeunes récusent en bloc. Les huit participants refusent d’« être réduits à un avenir prédestiné au terrorisme » ou encore « l’amalgame jeune, noir, arabe, musulman = terroriste, antisémite, délinquant inculte, antirépublicain et antifrançais ».
Les jeunes évoquent aussi l’affaire de la minute de silence non respectée dans certaines classes, à l’origine de discussions enflammées quant aux causes et aux remèdes à apporter. « Nous refusons que l’on prenne la parole de quelques collégiens immatures pour l’opinion de tous », soulignent les membres de Reporter citoyen dans leur vidéo. « Nous voulons que la presse traite et relaye d’une manière équitable l’information », demandent-ils.
Des demandes légitimes qui n'ont visiblement pas été comprises de la journaliste du Figaro, à l'origine de l'article sur Grigny. Contactée par France Télévisions, elle a déclaré que son papier « reflète très exactement » ce qu’elle a vu à Grigny, et qu’elle ne s’est pas « contentée de parler à des jeunes décérébrés, comme ils semblent le dire dans leur vidéo ». Sauf qu'en ne se focalisant que sur ce qui ne va pas, alors même que les incidents rapportés sont minoritaires, elle en oublie les conséquences de ses écrits dans le renforcement des amalgames.
L’article du Figaro colporte des « préjugés » et une « idéologie » que les jeunes récusent en bloc. Les huit participants refusent d’« être réduits à un avenir prédestiné au terrorisme » ou encore « l’amalgame jeune, noir, arabe, musulman = terroriste, antisémite, délinquant inculte, antirépublicain et antifrançais ».
Les jeunes évoquent aussi l’affaire de la minute de silence non respectée dans certaines classes, à l’origine de discussions enflammées quant aux causes et aux remèdes à apporter. « Nous refusons que l’on prenne la parole de quelques collégiens immatures pour l’opinion de tous », soulignent les membres de Reporter citoyen dans leur vidéo. « Nous voulons que la presse traite et relaye d’une manière équitable l’information », demandent-ils.
Des demandes légitimes qui n'ont visiblement pas été comprises de la journaliste du Figaro, à l'origine de l'article sur Grigny. Contactée par France Télévisions, elle a déclaré que son papier « reflète très exactement » ce qu’elle a vu à Grigny, et qu’elle ne s’est pas « contentée de parler à des jeunes décérébrés, comme ils semblent le dire dans leur vidéo ». Sauf qu'en ne se focalisant que sur ce qui ne va pas, alors même que les incidents rapportés sont minoritaires, elle en oublie les conséquences de ses écrits dans le renforcement des amalgames.
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