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Finance éthique

Finance islamique : l'Asie a son sommet annuel

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 16 Juin 2010 à 01:14

           


La Conférence mondiale de la finance islamique (WBIC), qui se réunit chaque année à Barhein depuis 17 ans, a désormais une petite sœur en Asie.

Les lundi 14 et mardi 15 juin, Singapour a accueilli la première édition, sur le thème « A la recherche de nouveaux horizons de croissance ». Ce sommet asiatique de la Conférence mondiale de la finance islamique a rassemblé plus de 350 décideurs, de 170 groupes internationaux, dont de nombreuses société du Golfe persique, mais aussi la banque française BNP Paribas, le cabinet de conseil Ernst & Young, ou encore la banque américaine JP Morgan.

Ce sommet était organisé par Mega, la société leader du marché de l'information d'affaires, spécialisée dans la finance islamique, et par l’autorité monétaire de Singapour. L’événement s'est voulu être une plateforme visible, qui permette aux acteurs de la finance mondiale de s’informer et d’échanger leurs expériences en matière de finance islamique. Ils ont notamment abordé la question des opportunités sur le marché asiatique, les interprétations de la sharia dans ce contexte, les produits innovants, et la construction de ponts d’investissement entre l’Asie et le Moyen-Orient.

Le marché de la finance islamique au niveau mondial est aujourd’hui estimé à plus de 8 000 milliards d’euros par l’agence de notation américaine Standart & Poor’s, du fait d’une croissance soutenue au cours de la dernière décennie. Selon la même source, l’Asie a confirmé en 2009 sa place de leader dans l’émission de sukuk, les obligations islamiques conformes aux principes de la sharia (titres d’investissement, dont le capital et la rémunération sont indexés sur la performance d’actifs réels détenus par un émetteur).

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1.Posté par Le Messager(psl) n'a jamais interdit le taux d'intérêt norma le 18/06/2010 12:08 | Alerter
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la notion d’usure(riba) mal comprise,, les oulémas se sont encore trompés en interdisant le prêt bancaire à intérêts dont le principe n’a jamais été interdit au regard du hadith «des dattes empruntées sont payées par la même quantité»
Le Coran interdit catégoriquement l'usure (riba) qui est un des plus grands péchés par son caractère abusif et inéquitable Même la législation en France, tirée du droit musulman sous Napoléon Bonaparte, converti à l’Islam avant sa mort en prison, interdit tout taux d'intérêt usuraire. Il en est de même pour l’UEMOA et dans le monde d’une manière générale, les banques centrales publiant chaque année le taux usuraire d’intérêt interdit aux banques commerciales Le poète HUGO était converti à l'islam aussi
Les oulémas dans leur grande majorité, interdisent tout intérêt à payer ou à recevoir, quel que soit le taux. Ils n'ont pas pris en compte le hadith qui dispose:« une quantité de dattes empruntée est payable par la même quantité», Une illustration simple et claire permet de comprendre, la portée de ce hadith. Si par exemple, un commerçant en rupture de stocks, emprunte à son confrère mieux pourvu, une quantité de dattes pour dépannage temporaire, et décide après de les conserver, il devra alors régler à son créancier, une somme lui permettant de reconstituer exactement le stock prêté quelle que soit l’évolution des prix de dattes ou restituer à son prêteur, les mêmes quantités de dattes livrées S'il s'obstine à s’acquitter de sa dette par un règ...  


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