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Communiqués officiels

Étudiants étrangers : l'EMF exige le retrait de la circulaire Guéant

Rédigé par Etudiants musulmans de France (EMF) | Lundi 17 Octobre 2011 à 14:25

           


Les Etudiants musulmans de France (EMF) s'indignent et dénoncent l'injustice de la circulaire de Claude Guéant datant du 31 mai. Laurent Wauquiez a certes réagi à cette dernière en appelant à sa correction, mais tout en agréant ce qu'elle contient. Or, elle est tout à fait injustifiable, injustifiée et inacceptable !

Si depuis sa publication elle a fait fortement réagir la communauté universitaire c'est qu'elle n'est pas restée sans conséquences. En effet, elle réduit la possibilité aux étudiants, dont certains sont très qualifiés, de trouver un emploi en France. Les démarches des étudiants étrangers diplômés voulant travailler sont entravées par cette circulaire qui a rendu le passage du statut d'étudiant à celui d'employé encore plus difficile à effectuer. A terme, ils sont contraints de quitter le territoire. Après l'immigration illégale, Claude Guéant a ainsi décidé de déclarer la guerre à l'immigration professionnelle.

Les étudiants français sortant de Grandes Écoles ont, au contraire, une facilité à entrer dans le marché de l'emploi : les statistiques prouvent qu'ils sont en moyenne embauchés seulement deux à trois mois après l'obtention de leurs diplômes. Cette circulaire ne serait donc qu'un moyen vicieux d'empêcher les étudiants étrangers de commencer une carrière professionnelle en France.

D'après la Conférence des Présidents d'université (CPU), les étudiants étrangers, de par la qualité de leurs formations, sont en réalité un atout pour le développement des entreprises françaises. En arguant du développement du pays, la circulaire va créer des situations d'irrégularités sur le territoire... subtil moyen de faire passer les étudiants qui veulent travailler d'immigrés professionnels à immigrés illégaux.

Ajouté à cela, un décret publié début septembre exige l'augmentation des ressources financières, qui passe de plus de 1 000 € à plus de 1 500 €, pour pouvoir bénéficier d'un titre de séjour. Rendant ainsi plus difficile aux étudiants l'accès à un titre de séjour et créant une sélection sociale à son obtention.

L'EMF demande donc le retrait de cette circulaire du 31 mai ainsi que le retrait du décret exigeant des ressources plus importantes pour les étudiants souhaitant poursuivre leurs études en France.

Lundi 3 octobre 2011





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