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Sur le vif

Drame de la mosquée d'Arras : le suivi psychiatrique en question

Rédigé par La Rédaction | Mercredi 21 Mars 2012 à 14:11

           


Après l'agression mortelle à la mosquée d'Arras, des proches des deux victimes s'étaient rassemblés, samedi 17 mars, devant l'unité psychiatrique du centre hospitalier d'Arras, pour interpeller l'opinion publique sur la question de la prise en charge des patients en psychiatrie.

Alors que le meurtrier présumé d'un fidèle de 73 ans à la mosquée Annour est diagnostiqué schizophrène depuis six ans, les proches s'interrogent sur les responsabilités dans ce drame.

L'homme n'aurait-il pas du être interné sous un régime médical plus restrictif ? L'homme était en effet sous une procédure d'hospitalisation, moins restrictive sur la liberté de mouvement à la demande d'un tiers, en l’occurrence sa mère. Le vendredi du drame, le suspect ne s'est pas présenté à un rendez-vous médical et avait exprimé une attitude violente à l'égard de plusieurs passants dans la rue, avant de se rendre à la mosquée.

La mère du suspect, très abattue par le drame, affirme aujourd'hui regretter de ne pas avoir été prévenue par l'hôpital de l'absence de son fils au rendez-vous. Elle a présenté ses excuses aux familles des victimes face à « l'affreux malheur causé » par son fils. Le second fidèle de la mosquée, blessé, est toujours hospitalisé dans un état grave au CHU de Lille.

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