Sur le vif
Un réfugié irakien à qui les autorités danoises ont ordonné de divorcer d'une de ses deux épouses s'il veut rester dans le pays a refusé de se soumettre à cette injonction et l'affaire va être portée devant la justice, a indiqué lundi à l'AFP son avocate.
L'homme et ses épouses "avaient jusqu'à aujourd'hui (lundi) pour entamer une procédure de divorce. Qu'ils ne l'aient pas fait signifie que la Direction des affaires familiales a attendu jusqu'à aujourd'hui pour voir quelle serait leur décision", a indiqué Me Marianne Voelund.
La Direction danoise des affaires familiales, rattachée au ministère danois de la Justice, va maintenant transmettre le dossier à un avocat général qui va procéder à une assignation en justice, a expliqué l'avocate.
L'homme, accompagné de ses deux femmes et de ses trois enfants, avait obtenu l'asile l'année dernière après avoir travaillé comme interprète pour le contingent danois en Irak. Fin avril, le ministère de la Justice lui a ordonné de choisir entre ses deux femmes d'ici ce lundi 26 mai.
L'islam autorise un homme à avoir quatre femmes mais la polygamie est interdite au Danemark.
"Ce sur quoi le tribunal va devoir se prononcer, c'est si le deuxième mariage doit être annulé", a précisé Me Voelund, estimant que cette union était légale car elle avait été scellée en Irak.
Le gouvernement danois avait annoncé en 2007, quand il avait retiré ses troupes d'Irak, l'évacuation des interprètes et de leurs familles.
Pour les autorités danoises, les trois adultes de la famille de réfugiés irakiens ont obtenu individuellement l'asile et seraient autorisés à rester au Danemark, après le divorce. Mais la famille s'y refuse.
Comme l'homme a également travaillé comme interprète pour les forces britanniques en Irak, la famille envisage de demander l'asile en Grande-Bretagne si cela lui permettait de rester unie, selon les médias danois.
L'homme et ses épouses "avaient jusqu'à aujourd'hui (lundi) pour entamer une procédure de divorce. Qu'ils ne l'aient pas fait signifie que la Direction des affaires familiales a attendu jusqu'à aujourd'hui pour voir quelle serait leur décision", a indiqué Me Marianne Voelund.
La Direction danoise des affaires familiales, rattachée au ministère danois de la Justice, va maintenant transmettre le dossier à un avocat général qui va procéder à une assignation en justice, a expliqué l'avocate.
L'homme, accompagné de ses deux femmes et de ses trois enfants, avait obtenu l'asile l'année dernière après avoir travaillé comme interprète pour le contingent danois en Irak. Fin avril, le ministère de la Justice lui a ordonné de choisir entre ses deux femmes d'ici ce lundi 26 mai.
L'islam autorise un homme à avoir quatre femmes mais la polygamie est interdite au Danemark.
"Ce sur quoi le tribunal va devoir se prononcer, c'est si le deuxième mariage doit être annulé", a précisé Me Voelund, estimant que cette union était légale car elle avait été scellée en Irak.
Le gouvernement danois avait annoncé en 2007, quand il avait retiré ses troupes d'Irak, l'évacuation des interprètes et de leurs familles.
Pour les autorités danoises, les trois adultes de la famille de réfugiés irakiens ont obtenu individuellement l'asile et seraient autorisés à rester au Danemark, après le divorce. Mais la famille s'y refuse.
Comme l'homme a également travaillé comme interprète pour les forces britanniques en Irak, la famille envisage de demander l'asile en Grande-Bretagne si cela lui permettait de rester unie, selon les médias danois.
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